Ce sont effectivement les trois objectifs de ce « Livre noir du système de propagande sous Ben Ali », et c’est la raison pour laquelle la rédaction de Tunisie-Secret a fait le choix d’en parler le moins possible. Si nous le faisons aujourd’hui, c’est pour montrer que le Tartour national et le ramassis d’incompétents et de renégats autour de lui ont raté leur coup à trois balles. Il s’agit ici des effets pervers de ce livre noir, outre le désastre sur le plan diplomatique, puisqu’un actuel ministre anglais figure dans la liste noire de Marzouki et que le Quai d’Orsay semble avoir convoqué celui qui fait office d’ambassadeur de Tunisie en France, Adel Fekih.
Les "collabos" d’hier sont les héros d’aujourd’hui
Pour ce qui est des journalistes et des intellectuels que les « éditions de Carthage » ont voulu salir, il est clair que leur côte de popularité n’a jamais été aussi élevée. Les plus intègres et les plus courageux parmi eux, ceux qui n’ont rien à se reprocher, ont violemment réagi en visant la tête symbolique et intérimaire de cet Etat islamo-mafieux : Moncef Marzouki. D’autres, les poltrons qui craignent la restitution des terrains que Ben Ali leur a offerts, ou des sommes d’argent qui leur ont été attribué, ont choisi de faire profit bas. Dans l’ensemble, les courageux comme les lâches, ont profité du regain de confiance et de popularité dont bénéficie aujourd’hui l’ancien régime auprès d’une opinion publique nostalgique de la paix sociale, de la croissance économique et de la sécurité dont la Tunisie jouissait avant la conspiration pseudo-révolutionnaire.
Les "héros" d’hier sont les collabos d’aujourd’hui
Pour ce qui est des opposants dont les noms sont cités par le livre noir, ils ont compris que leur ancien complice dans la destruction de la Tunisie leur a fait un cadeau bien empoisonné. Eux aussi se sont partagés. Les uns ont publiquement dénoncé la trahison de leur ex-ami et complice, en reproduisant dans ce ce livre noir les infamies dont les a couvert l’ancien régime. Certains menacent même de déposer plainte pour propagation de fausses nouvelles et calomnie. D’autres ont préféré se taire, craignant le pire de cet usurpateur de Carthage, dont ils étaient les vils serviteurs et dont ils découvrent aujourd’hui les limites morales et l’indigence politique. Parce que les temps ont bien changé en moins de trois ans et que la «révolution » ne sent plus le jasmin, tous n’ont pas envie que la postérité retiennent leurs noms comme ayant de près ou de loin contribué à la démolition de l’édifice national et à l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans.
Les étrangers qui « soutenaient » le régime
Ils ne sont pas propriétaires de Riads à Marrakech, gracieusement offerts par son altesse royale, ni bénéficiaires des largesses de Sieur André Azoulay, ni abonnés hebdomadaires de Qatar Airways…Le cas le plus « grave » et le plus « compromettant » a eu droit à un séjour d’une semaine dans un hôtel en Tunisie ! Autre cas « compromettant », un journaliste français qui a effectué un séjour de travail au pays du jasmin, lorsque la Tunisie sentait effectivement l’odeur de cette fleur méditerranéenne. Si le régime tunisien avait réellement autant investi dans la communication, comme l’ont fait le Maroc, le Qatar, l’Arabie Saoudite, et même la Jordanie ou le Yémen, jamais la Tunisie n’aurait été la cible privilégiée d’RSF et de certains journaleux de la presse française les dix dernières années. Christian Malard, Frédéric Pons, Danielle Ben Yahmed, Zied Limam, Antoine Sfeir, Abdel Bari Atwane, Gérard Klein, Joseph Macé Scaron, Françoise Laborde, Frédéric Mitterrand, Alain-Gérard Slama, Gérard Sebagh, William Lemergie, Josette Alia, Claude Imbert…tous ces noms de personnalités qui ont eu raison de défendre un jour les acquis modernistes de la Tunisie sans se priver de critiquer l’autoritarisme excessif du régime, sont indistinctement et sans la moindre nuance ou précision, cités dans un tableau intitulé « Les amis de l’ATCE » ! Dans la liste noire de Moncef Marzouki, on trouve même le nom d’un ancien ambassadeur de Grande Bretagne en Tunisie, M.Stéphan Day. Plus grave encore, y figure aussi Lord Tom McNally, l’actuel ministre de la Justice britannique, que le livre de Marzouki cite comme un vulgaire propagandiste de Ben Ali, en supprimant ce que la Reine lui a accordé : son titre de Lord !
Le Monde, seul journal à apprécier le Livre noir !
Avec "Le ivre noir des journalistes amis en Tunisie sous Ben Ali", publié dans son édition du 5 décembre dernier, Le Monde est effectivement le seul quotidien français à avoir jugé utile de consacrer à ce torchon noir un article pharisien, dans la pure tradition jésuite de ce journal. L’auteure de cet article est Isabelle Mandraud, l’éminente journaliste qui a attribué à Rached Ghannouchi, sans consulter la Sorbonne, un doctorat de philosophie de cette prestigieuse université. A priori, le chef de la secte islamiste et la patronne du dossier Maghreb au sein du Monde ont fait les mêmes études universitaires et ont obtenu les mêmes diplômes académiques ! Celle qui s’occupait des affaires de police avant de devenir « spécialiste » du Maghreb, qualifie ce torchon de « volumineux document (qui) décrit avec force détails et listes nominatives la corruption qui régnait dans les médias pendant le règne de Zine El-Abidine Ben Ali… ». Est-il besoin de rappeler à cette donneuse de leçons l’odeur nauséabonde qui se dégage encore du très volumineux livre (631 pages) de Pierre Péan et Philippe Cohen, intitulé « La face cachée du Monde » ? La journaleuse qui parle de « tarification effarante », c’est-à-dire 25 à 50 euros par pige et qui évoque, pour l’année 2009, les « 369000 euros de contrats avec des agences de communication française, belge, suisse et égyptienne… », peut-elle nous dire le montant de l’argent que l’Etat français verse à son immaculé journal Le Monde ? Rien que pour la période 2009-2011, et sans compter les aides indirectes, Le Monde a perçu la coquette somme de 18 465 277 euros, selon le rapport de la Cours des Comptes. Pour l’année 2010, de l’argent du contribuable français, l’argent du peuple comme disent les pseudo-révolutionnaires tunisiens, l’aide accordée par l’Etat français aux médias dits indépendants a atteint les 1813,5 millions d’euros, sans compter les aides indirectes !!! Ces chiffres « effarants » sont facilement vérifiables sur le site officiel de la Cours des Comptes ou sur n’importe quel autre site mentionnant le détail de la Loi des finances ou du budget annuel de l’Etat.
La poutre et la paille
Une simple règle de trois tenant compte du nombre d'habitants (60 millions en France et 11 millions en Tunisie), permet à nos lecteurs de se faire une idée sur le montant que l'Etat tunisien aurait déboursé pour la communication en France, en Belgique, en Suisse et en Egypte (369 000 euros), et ce que l'Etat français verse aux médias annuellement (1813,5 millions d'euros). Si la Tunisie était dans les "normes" françaises, elle aurait dû verser 30,2 millions d'euros par an. Si on ajoute ce dont bénéficiait la presse locale (tunisienne), il est évident que le régime de Ben Ali versait à peine 2% de ce que le régime de Sarkozy ou de Hollande verse aux médias français, du Figaro à L'Humanité, en passant par Le Monde qui arrive en tête des journaux les plus subventionnés. Docteure Mandraud, journaliste semi-étatique, devrait donc balayer devant sa propre porte avant de culpabiliser ses confrères tunisiens qui touchaient entre 25 et 50 euros pour une pige « élogieuse », ou les patrons de presse qui ont eu entre 7000 et 15000 dinars (3500 ou 10000 euros), non pas d’aides de l’Etat mais de contrats publicitaires, ou encore les vrais amis français de la Tunisie, qui méritaient bien l’hospitalité tunisienne parce qu’ils défendaient la modernité, la sécurité et la stabilité de la Tunisie, au moment où la journaille du Monde défendait la cause fasciste des très chers amis islamistes.
Karim Zmerli
Les "collabos" d’hier sont les héros d’aujourd’hui
Pour ce qui est des journalistes et des intellectuels que les « éditions de Carthage » ont voulu salir, il est clair que leur côte de popularité n’a jamais été aussi élevée. Les plus intègres et les plus courageux parmi eux, ceux qui n’ont rien à se reprocher, ont violemment réagi en visant la tête symbolique et intérimaire de cet Etat islamo-mafieux : Moncef Marzouki. D’autres, les poltrons qui craignent la restitution des terrains que Ben Ali leur a offerts, ou des sommes d’argent qui leur ont été attribué, ont choisi de faire profit bas. Dans l’ensemble, les courageux comme les lâches, ont profité du regain de confiance et de popularité dont bénéficie aujourd’hui l’ancien régime auprès d’une opinion publique nostalgique de la paix sociale, de la croissance économique et de la sécurité dont la Tunisie jouissait avant la conspiration pseudo-révolutionnaire.
Les "héros" d’hier sont les collabos d’aujourd’hui
Pour ce qui est des opposants dont les noms sont cités par le livre noir, ils ont compris que leur ancien complice dans la destruction de la Tunisie leur a fait un cadeau bien empoisonné. Eux aussi se sont partagés. Les uns ont publiquement dénoncé la trahison de leur ex-ami et complice, en reproduisant dans ce ce livre noir les infamies dont les a couvert l’ancien régime. Certains menacent même de déposer plainte pour propagation de fausses nouvelles et calomnie. D’autres ont préféré se taire, craignant le pire de cet usurpateur de Carthage, dont ils étaient les vils serviteurs et dont ils découvrent aujourd’hui les limites morales et l’indigence politique. Parce que les temps ont bien changé en moins de trois ans et que la «révolution » ne sent plus le jasmin, tous n’ont pas envie que la postérité retiennent leurs noms comme ayant de près ou de loin contribué à la démolition de l’édifice national et à l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans.
Les étrangers qui « soutenaient » le régime
Ils ne sont pas propriétaires de Riads à Marrakech, gracieusement offerts par son altesse royale, ni bénéficiaires des largesses de Sieur André Azoulay, ni abonnés hebdomadaires de Qatar Airways…Le cas le plus « grave » et le plus « compromettant » a eu droit à un séjour d’une semaine dans un hôtel en Tunisie ! Autre cas « compromettant », un journaliste français qui a effectué un séjour de travail au pays du jasmin, lorsque la Tunisie sentait effectivement l’odeur de cette fleur méditerranéenne. Si le régime tunisien avait réellement autant investi dans la communication, comme l’ont fait le Maroc, le Qatar, l’Arabie Saoudite, et même la Jordanie ou le Yémen, jamais la Tunisie n’aurait été la cible privilégiée d’RSF et de certains journaleux de la presse française les dix dernières années. Christian Malard, Frédéric Pons, Danielle Ben Yahmed, Zied Limam, Antoine Sfeir, Abdel Bari Atwane, Gérard Klein, Joseph Macé Scaron, Françoise Laborde, Frédéric Mitterrand, Alain-Gérard Slama, Gérard Sebagh, William Lemergie, Josette Alia, Claude Imbert…tous ces noms de personnalités qui ont eu raison de défendre un jour les acquis modernistes de la Tunisie sans se priver de critiquer l’autoritarisme excessif du régime, sont indistinctement et sans la moindre nuance ou précision, cités dans un tableau intitulé « Les amis de l’ATCE » ! Dans la liste noire de Moncef Marzouki, on trouve même le nom d’un ancien ambassadeur de Grande Bretagne en Tunisie, M.Stéphan Day. Plus grave encore, y figure aussi Lord Tom McNally, l’actuel ministre de la Justice britannique, que le livre de Marzouki cite comme un vulgaire propagandiste de Ben Ali, en supprimant ce que la Reine lui a accordé : son titre de Lord !
Le Monde, seul journal à apprécier le Livre noir !
Avec "Le ivre noir des journalistes amis en Tunisie sous Ben Ali", publié dans son édition du 5 décembre dernier, Le Monde est effectivement le seul quotidien français à avoir jugé utile de consacrer à ce torchon noir un article pharisien, dans la pure tradition jésuite de ce journal. L’auteure de cet article est Isabelle Mandraud, l’éminente journaliste qui a attribué à Rached Ghannouchi, sans consulter la Sorbonne, un doctorat de philosophie de cette prestigieuse université. A priori, le chef de la secte islamiste et la patronne du dossier Maghreb au sein du Monde ont fait les mêmes études universitaires et ont obtenu les mêmes diplômes académiques ! Celle qui s’occupait des affaires de police avant de devenir « spécialiste » du Maghreb, qualifie ce torchon de « volumineux document (qui) décrit avec force détails et listes nominatives la corruption qui régnait dans les médias pendant le règne de Zine El-Abidine Ben Ali… ». Est-il besoin de rappeler à cette donneuse de leçons l’odeur nauséabonde qui se dégage encore du très volumineux livre (631 pages) de Pierre Péan et Philippe Cohen, intitulé « La face cachée du Monde » ? La journaleuse qui parle de « tarification effarante », c’est-à-dire 25 à 50 euros par pige et qui évoque, pour l’année 2009, les « 369000 euros de contrats avec des agences de communication française, belge, suisse et égyptienne… », peut-elle nous dire le montant de l’argent que l’Etat français verse à son immaculé journal Le Monde ? Rien que pour la période 2009-2011, et sans compter les aides indirectes, Le Monde a perçu la coquette somme de 18 465 277 euros, selon le rapport de la Cours des Comptes. Pour l’année 2010, de l’argent du contribuable français, l’argent du peuple comme disent les pseudo-révolutionnaires tunisiens, l’aide accordée par l’Etat français aux médias dits indépendants a atteint les 1813,5 millions d’euros, sans compter les aides indirectes !!! Ces chiffres « effarants » sont facilement vérifiables sur le site officiel de la Cours des Comptes ou sur n’importe quel autre site mentionnant le détail de la Loi des finances ou du budget annuel de l’Etat.
La poutre et la paille
Une simple règle de trois tenant compte du nombre d'habitants (60 millions en France et 11 millions en Tunisie), permet à nos lecteurs de se faire une idée sur le montant que l'Etat tunisien aurait déboursé pour la communication en France, en Belgique, en Suisse et en Egypte (369 000 euros), et ce que l'Etat français verse aux médias annuellement (1813,5 millions d'euros). Si la Tunisie était dans les "normes" françaises, elle aurait dû verser 30,2 millions d'euros par an. Si on ajoute ce dont bénéficiait la presse locale (tunisienne), il est évident que le régime de Ben Ali versait à peine 2% de ce que le régime de Sarkozy ou de Hollande verse aux médias français, du Figaro à L'Humanité, en passant par Le Monde qui arrive en tête des journaux les plus subventionnés. Docteure Mandraud, journaliste semi-étatique, devrait donc balayer devant sa propre porte avant de culpabiliser ses confrères tunisiens qui touchaient entre 25 et 50 euros pour une pige « élogieuse », ou les patrons de presse qui ont eu entre 7000 et 15000 dinars (3500 ou 10000 euros), non pas d’aides de l’Etat mais de contrats publicitaires, ou encore les vrais amis français de la Tunisie, qui méritaient bien l’hospitalité tunisienne parce qu’ils défendaient la modernité, la sécurité et la stabilité de la Tunisie, au moment où la journaille du Monde défendait la cause fasciste des très chers amis islamistes.
Karim Zmerli