Recep Tayyip Erdogan, corrompu et sanguinaire chez lui, monsieur propre et démocrate à l'étranger.
De nouveaux enregistrements fuités cette nuit par les hommes de la Confrérie de Fethullah Gülen, nouveau frère ennemi d'Erdogan, établissent la responsabilité flagrante du régime d'Ankara dans la guerre et le terrorisme en Syrie.
Ces "AKP-Leaks" impliquent directement le ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoglu, le directeur des services secrets de la MIT Hakan Fidan, le conseiller du ministère des affaires étrangères Feridun Sinirlioglu et le chef-adjoint de l'état-major turc Yasar Güler.
L'une de ces conversations compromettantes porte sur l'enclave turque en territoire syrien appelée " Suleyman Shah" où se trouve le mausolée éponyme du grand-père du fondateur de l'empire ottoman Osman Ier.
Les quatre conspirateurs invoquent la menace que fait peser le réseau terroriste Daech (EIIL) sur l'enclave comme prétexte à un assaut contre la Syrie. Le chef adjoint de l'état-major Yasar Güler évoque l'option de l'armement de 1000 djihadistes pour mener une opération en territoire syrien.
Dans un autre enregistrement, le même Yasar Güler martèle : "Nous avons besoin d'un casus belli". Mais le directeur du renseignement Hakan Fidan s'inquiète du risque de représailles, avouant que le frontière turco-syrienne échappe à tout contrôle.
Cela ne l'empêche pas de proposer une opération sous fausse bannière en territoire syrien: "S'il le faut, je peux envoyer quatre hommes en Syrie. Ces hommes pourraient lancer 8 missiles en direction du territoire turc. J'aurai ainsi suscité un casus belli. Nous pourrions même attaquer le mausolée de Suleyman Shah."
Comme nous l'évoquions dans un précédent article, à la veille des municipales prévues ce dimanche 30 mars, Erdogan tente de redorer son blason avec le sang syrien.
L'assaut des djihadistes syriens contre le village arménien de Kassab dans le Nord de la Syrie à partir du territoire turc n'est donc pas tombé du ciel.
La destruction du MIG syrien en territoire syrien par l'aviation turque fait partie d'une stratégie globale orchestrée par Erdogan avec le soutien d'Al Nosra, la branche syrienne d'Al Qaïda, des Turkmènes syriens pro-AKP, des agents turcs comme Selami Aynur abattu lundi par l'armée syrienne et des médias à sa solde comme Habertürk.
Cette formidable campagne médiatique, politique et militaire du gouvernement AKP à la veille des élections municipales survient au moment où il se trouve confronté à un scandale de corruption et une fronde populaire sans précédent.
Kimyongur Bahar, intellectuel et opposant turc résidant en Belgique
Ces "AKP-Leaks" impliquent directement le ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoglu, le directeur des services secrets de la MIT Hakan Fidan, le conseiller du ministère des affaires étrangères Feridun Sinirlioglu et le chef-adjoint de l'état-major turc Yasar Güler.
L'une de ces conversations compromettantes porte sur l'enclave turque en territoire syrien appelée " Suleyman Shah" où se trouve le mausolée éponyme du grand-père du fondateur de l'empire ottoman Osman Ier.
Les quatre conspirateurs invoquent la menace que fait peser le réseau terroriste Daech (EIIL) sur l'enclave comme prétexte à un assaut contre la Syrie. Le chef adjoint de l'état-major Yasar Güler évoque l'option de l'armement de 1000 djihadistes pour mener une opération en territoire syrien.
Dans un autre enregistrement, le même Yasar Güler martèle : "Nous avons besoin d'un casus belli". Mais le directeur du renseignement Hakan Fidan s'inquiète du risque de représailles, avouant que le frontière turco-syrienne échappe à tout contrôle.
Cela ne l'empêche pas de proposer une opération sous fausse bannière en territoire syrien: "S'il le faut, je peux envoyer quatre hommes en Syrie. Ces hommes pourraient lancer 8 missiles en direction du territoire turc. J'aurai ainsi suscité un casus belli. Nous pourrions même attaquer le mausolée de Suleyman Shah."
Comme nous l'évoquions dans un précédent article, à la veille des municipales prévues ce dimanche 30 mars, Erdogan tente de redorer son blason avec le sang syrien.
L'assaut des djihadistes syriens contre le village arménien de Kassab dans le Nord de la Syrie à partir du territoire turc n'est donc pas tombé du ciel.
La destruction du MIG syrien en territoire syrien par l'aviation turque fait partie d'une stratégie globale orchestrée par Erdogan avec le soutien d'Al Nosra, la branche syrienne d'Al Qaïda, des Turkmènes syriens pro-AKP, des agents turcs comme Selami Aynur abattu lundi par l'armée syrienne et des médias à sa solde comme Habertürk.
Cette formidable campagne médiatique, politique et militaire du gouvernement AKP à la veille des élections municipales survient au moment où il se trouve confronté à un scandale de corruption et une fronde populaire sans précédent.
Kimyongur Bahar, intellectuel et opposant turc résidant en Belgique
Des islamo-terroristes syriens aux couleurs de la gendarmerie turque !
Selami Aynur, agent turc, président de l'association fasciste des Loups Gris à Giresun, abattu par l'armée syrienne.