Mohamed Bennour, l’infatigable porte-parole d’Ettakatol, a fini par jeter l’éponge, dans une dignité retenue mais sans casser la baraque, histoire, peut-être, de ne pas insulter l’avenir. Il se retire de la liste de Tunis (I).
Au bilan de ce parcours où son parti, à l’image de son président, a enduré de dures épreuves avant de se mettre au service de l’architecte islamiste de la troïka, Mohamed Bennour constate qu’il n’a finalement servi qu’aux basses et délicates besognes. D’abord, évidemment, jouer son rôle de porte-parole. Mais accomplir aussi toutes les tâches subséquentes : lustrer la façade d’Ennahdha et même celle de Marzouki, parfois ; essayer, désespérément, de se faire passer, avec les siens, pour les héritiers légitimes de Bourguiba (ce qui n’est pas si insensé), les seuls vrais, plus même que les bourguibistes et les bourguibiens (ce qui est une aberration) ; et surtout, faire tout pour Ben Jaafar, en sa qualité de nouvel Abou Jaafar, avec lequel le président d’Ettakatol doit se trouver et cultiver quelques points de ressemblance.
Au bilan de ce parcours donc, M. Bennour sort avec presque rien ! Son parrain ne l’a jamais mis sur la liste de ses ministrables, même quand, en désespoir de cause pour remplir son quota dans le premier gouvernement de 2011, il a dû repêcher un récent adhérent à trois heures de l’annonce du nouveau gouvernement. Même pas dans le second gouvernement quand les derniers recrutés du parti sont partis ou remerciés et que ses ministres étaient contestés, pour Ben Jaafar, M. Bennour demeurait dans sa fonction de gardien de la maison et de crieur public.
Et voilà la goutte qui fait déborder le verre, pour les imminentes élections législatives, il n’a même pas droit à l’honneur de figurer comme tête de liste !!! Il doit encore se terrer à l’ombre d’un autre protagoniste, khalil Zaouia, le second boy du snobisme politique, sur investissement d’une mémoire syndicale, celui qui est le plus digne pour présider la liste de Tunis (I)
Par Mansour Mhenni, dans Tunisie-Focus du 27 août 2014.
Au bilan de ce parcours où son parti, à l’image de son président, a enduré de dures épreuves avant de se mettre au service de l’architecte islamiste de la troïka, Mohamed Bennour constate qu’il n’a finalement servi qu’aux basses et délicates besognes. D’abord, évidemment, jouer son rôle de porte-parole. Mais accomplir aussi toutes les tâches subséquentes : lustrer la façade d’Ennahdha et même celle de Marzouki, parfois ; essayer, désespérément, de se faire passer, avec les siens, pour les héritiers légitimes de Bourguiba (ce qui n’est pas si insensé), les seuls vrais, plus même que les bourguibistes et les bourguibiens (ce qui est une aberration) ; et surtout, faire tout pour Ben Jaafar, en sa qualité de nouvel Abou Jaafar, avec lequel le président d’Ettakatol doit se trouver et cultiver quelques points de ressemblance.
Au bilan de ce parcours donc, M. Bennour sort avec presque rien ! Son parrain ne l’a jamais mis sur la liste de ses ministrables, même quand, en désespoir de cause pour remplir son quota dans le premier gouvernement de 2011, il a dû repêcher un récent adhérent à trois heures de l’annonce du nouveau gouvernement. Même pas dans le second gouvernement quand les derniers recrutés du parti sont partis ou remerciés et que ses ministres étaient contestés, pour Ben Jaafar, M. Bennour demeurait dans sa fonction de gardien de la maison et de crieur public.
Et voilà la goutte qui fait déborder le verre, pour les imminentes élections législatives, il n’a même pas droit à l’honneur de figurer comme tête de liste !!! Il doit encore se terrer à l’ombre d’un autre protagoniste, khalil Zaouia, le second boy du snobisme politique, sur investissement d’une mémoire syndicale, celui qui est le plus digne pour présider la liste de Tunis (I)
Par Mansour Mhenni, dans Tunisie-Focus du 27 août 2014.