Âgé de soixante dix ans, le frère de l'épouse de l'ex-président Ben Ali avait déjà subi en février dernier un malaise cardiaque et il avait été transporté d'urgence dans un hôpital de Tunis. A l'époque, les réseaux sociaux avaient annoncé sa mort. La chaine de télévision nationale c'était alors déplacée à son chevet pour l'interviewer sur sa chaise roulante. Il avait déclaré qu'il était bien vivant et déploré les agissements de certains désinformateurs.
Maintenu en prison sans jugement, ayant déjà subi une attaque cérébrale début février dernier, souffrant de diabète et d’hypertension, Moncef Trabelsi est donc décédé dans le pénitencier de Mornaguiya, où sont détenus plusieurs autres prisonniers politiques. Malgré son état de santé alarmant, ses multiples demandes pour se faire soigner dans une clinique n'ont pas été entendues par les autorités judiciaires. Son avocat Wissem Saïdi a accusé les autorités d'être responsables du décès, estimant que son client, dont la moitié du corps était paralysée depuis deux mois, était mal soigné : "Je considère que l'Etat tunisien, le ministère de la Justice, les services pénitentiaires sont responsables de sa mort car il n'était pas pris en charge comme il le fallait", a-t-il déclaré à l'AFP. Pour maître Saïdi, son client « a été opéré avec succès au cerveau il y a une vingtaine de jours (...) mais après quatre jours seulement il a été remis en prison où il n'y a pas les conditions pour les soins…Au bout de deux jours seulement il a été remis à l'hôpital et depuis une semaine environ il était dans le coma".
Il s'agit par conséquent d'une mort quasiment préméditée. La même chose pourrait arriver à tous les autres détenus politiques dont certains, comme Abdallah Kallel ou Ridha Grira, souffrent de graves problèmes cardio-vasculaires.
Indépendamment de ce qu'on pourrait penser de Moncef Trabelsi et des dépassements ou des injustices qu'il a pu commettre, il avait droit à des soins et à un procès juste et équitable. Par vengeance et inhumanité, il a été maintenu en prison sans suivi médical et sans le moindre respect des droits de l'homme, dans une république islamique présidée par un imposteur des droits de l'homme, Moncef Marzouki.
D'autres cas de prisonniers politiques sont dans la même situation et risquent la mort compte tenu de la fragilité de leur santé et des conditions de leur détention. Parmi ces bouc-émissaires arbitrairement maintenus en prison, Sami Fehri, dont on annonce sans cesse la libération, Rafik Haj Kacem, Mohamed Lamine el-Abid, Abdelaziz Ben Dhia, Abdallah Kallel, Ridha Grira, Ali Seriati, Mohamed Gariani, Abdelwahab Abdallah, Mohamed Bellalouna, Nadhir Hamada, Mongi Safra, Moncef Gouja...
Parce qu'ils doivent être jugés ou relâches, parce qu'ils ont droit à un procès équitable, parce que dans un Etat de droit qui se respecte, la basse vengeance ne doit pas se substituer à la justice, parce que dans une république digne de ce nom, on ne libère pas des terroristes et des criminels de droit commun en jetant en prison des hommes qui ont été au service de l'Etat nonobstant les erreurs ou les dépassements qu'ils ont pu commettre, Tunisie-Secret a décidé d'ouvrir le dossier des prisonniers politiques dès ce soir. A chaque prisonnier politique, nous allons consacrer un article afin que l'opinion publique nationale et internationale connaisse la vérité de leurs dossiers et la nature du régime dictatorial que préside Marzouki et que dirige Ghannouchi et sa secte.
La Rédaction
Maintenu en prison sans jugement, ayant déjà subi une attaque cérébrale début février dernier, souffrant de diabète et d’hypertension, Moncef Trabelsi est donc décédé dans le pénitencier de Mornaguiya, où sont détenus plusieurs autres prisonniers politiques. Malgré son état de santé alarmant, ses multiples demandes pour se faire soigner dans une clinique n'ont pas été entendues par les autorités judiciaires. Son avocat Wissem Saïdi a accusé les autorités d'être responsables du décès, estimant que son client, dont la moitié du corps était paralysée depuis deux mois, était mal soigné : "Je considère que l'Etat tunisien, le ministère de la Justice, les services pénitentiaires sont responsables de sa mort car il n'était pas pris en charge comme il le fallait", a-t-il déclaré à l'AFP. Pour maître Saïdi, son client « a été opéré avec succès au cerveau il y a une vingtaine de jours (...) mais après quatre jours seulement il a été remis en prison où il n'y a pas les conditions pour les soins…Au bout de deux jours seulement il a été remis à l'hôpital et depuis une semaine environ il était dans le coma".
Il s'agit par conséquent d'une mort quasiment préméditée. La même chose pourrait arriver à tous les autres détenus politiques dont certains, comme Abdallah Kallel ou Ridha Grira, souffrent de graves problèmes cardio-vasculaires.
Indépendamment de ce qu'on pourrait penser de Moncef Trabelsi et des dépassements ou des injustices qu'il a pu commettre, il avait droit à des soins et à un procès juste et équitable. Par vengeance et inhumanité, il a été maintenu en prison sans suivi médical et sans le moindre respect des droits de l'homme, dans une république islamique présidée par un imposteur des droits de l'homme, Moncef Marzouki.
D'autres cas de prisonniers politiques sont dans la même situation et risquent la mort compte tenu de la fragilité de leur santé et des conditions de leur détention. Parmi ces bouc-émissaires arbitrairement maintenus en prison, Sami Fehri, dont on annonce sans cesse la libération, Rafik Haj Kacem, Mohamed Lamine el-Abid, Abdelaziz Ben Dhia, Abdallah Kallel, Ridha Grira, Ali Seriati, Mohamed Gariani, Abdelwahab Abdallah, Mohamed Bellalouna, Nadhir Hamada, Mongi Safra, Moncef Gouja...
Parce qu'ils doivent être jugés ou relâches, parce qu'ils ont droit à un procès équitable, parce que dans un Etat de droit qui se respecte, la basse vengeance ne doit pas se substituer à la justice, parce que dans une république digne de ce nom, on ne libère pas des terroristes et des criminels de droit commun en jetant en prison des hommes qui ont été au service de l'Etat nonobstant les erreurs ou les dépassements qu'ils ont pu commettre, Tunisie-Secret a décidé d'ouvrir le dossier des prisonniers politiques dès ce soir. A chaque prisonnier politique, nous allons consacrer un article afin que l'opinion publique nationale et internationale connaisse la vérité de leurs dossiers et la nature du régime dictatorial que préside Marzouki et que dirige Ghannouchi et sa secte.
La Rédaction