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Monsieur Chafik Jarraya clashe « Madame » Soufiane Ben Hamida (vidéo) !


15 Mars 2015

Invité au show politique de Hamza Belloumi, Chafik Jarraya s’est déchainé contre le très pédant et médiocre Soufiane Ben Hamida, un ancien mercenaire d’Abdelwahab Abdallah et de Mohamed-Ali Ganzoui, qui s’est mis au service de l’affairiste véreux, Kamel Eltaïef. Et depuis le coup d’Etat du 14 janvier 2011, ce ras d’ambassade ne cesse de jouer au procureur sur les plateaux de télévision.


Missionné par ses nouveaux maîtres, Soufiane Ben Hamida voulait comme d’habitude livrer ses cibles désignées à la vindicte populaire (voir vidéo ci-dessous). Mais cette foi-ci, il est tombé sur un os dur : Chafik Jarraya, un homme d’affaire qui n’a pas la langue dans sa poche. On peut penser de lui ce que l’on veut, mais Jarraya ne se laisse pas marcher sur les pieds, ni intimider. Particulièrement lorsque les attaques viennent d’individus qui devraient balayer devant leur propre porte avant de juger les autres.

Dans le dernier show politique de Hamza Belloumi, il était question de Chafik Jarraya et de ses rapports avec Nida Tounes. Mais très vite, l’émission a tournée aux accusations gratuites et au procès d’intention. Muni de documents tirés du Rapport Abdelfattah Amor et de transcriptions d’écoutes téléphoniques tuniso-libyennes, « Madame » Soufiane Ben Hamida a commencé par les anciennes relations entre l’homme d’affaire et les Trabelsi. Il est passé ensuite à l’origine de la fortune de Chafik Jarraya avant de terminer son réquisitoire calomnieux par des accusations impliquant l’homme d’affaire dans des « opérations terroristes ». Il s’agirait précisément de ces échanges téléphoniques entre Chafik Jarraya et certains proches d’Abdelhakim Belhadj, interceptés par le ministère de l’Intérieur. Les initiés ont compris que la révélation d’un document du ministère de l’Intérieur, diffusé sur internet, s’inscrit dans la guerre que se livre les deux principaux clans au sein de Nida Tounes : celui de Hafedh Caïd Essebsi, Abderraouf Kamassi, Nebil Karoui… et celui de Lazhar Akrémi, Mohsen Marzouk…  
   
Hamza Belloumi a fait semblant de ramener son « analyste » au vrai débat et même Samia Abbou a fini par lâcher, « Ce n’est pas notre sujet ». C’est alors que Chafik Jarraya s’est déchaîné contre ce « mercenaire de Kamel Eltaïef, dont le passé au service du régime est connu ». « Tu n’es qu’un larbin au service de tes nouveaux maîtres et je suis mille fois plus honnête que toi », a-t-il répondu à un Soufiane Ben Hamida qui a fini par perdre la voix féminine, après avoir essayé de rétorquer : « Moi, je suis pour la souveraineté de la Tunisie » !

Soufiane Ben Hamida, un ras d’ambassade, qui travaillait autrefois pour le Koweït e et le Qatar, qui défend la souveraineté du pays ! On croit rêver ! Cet individu est, en effet, très mal placé pour parler de souveraineté tunisienne.

Après avoir échoué dans ses études à l’Ecole normale supérieure de Sousse, Soufiane Ben Hamida a été recruté par le bureau tunisien de l’agence de presse soviétique Novosti, qui était à l’époque dirigé par celui qui deviendra l’agent No1 du Qatar, Mohamed Krichène. Grace à ce dernier, Ben Hamida est passé de Novosti à Kuna, l’agence de presse du Koweït. Au chômage à la suite de l’invasion du Koweït par l’Irak, Soufiane Ben Hamida s’est mis au service de Mohamed-Ali Ganzoui, l’homme fort du ministère de l’Intérieur à l’époque de la chasse aux islamistes et des plus graves atteintes aux droits de l’homme (1991-1995). C’est le syndicaliste Mohamed Trabelsi qui avait présenté Ben Hamida à Mohamed-Ali Ganzoui.

Complexé d’être sans diplômes supérieurs, Abdelwahab Abdallah le fait inscrire à l’IPSI (Institut de Presse et des Sciences de l’Information), dans un cycle court spécialement conçu pour les journalistes en exercice. Dès lors, il devient l’un des hommes d’Abdelwahab Abdallah, le puissant conseiller de Ben Ali, chargé de l’information, plus exactement de la propagande. Payé par l’ATCE, sa mission va consister à informer le pouvoir des activités de l’AJT (Association des Journalistes Tunisiens), devenue par la suite le SNJT (Syndicat National des Journalistes Tunisiens). De façon discrète, jouant de son statut « d’indépendant », le rôle de Soufiane Ben Hamida sera déterminant dans la mise au pas du SNJT (voir ci-dessous les articles de Nawaat ). Sa dernière mission au service du régime a été sa participation en mai 2010, à Cadix (Espagne), au congrès de la FIJ (Fédération internationale des Journalistes), où il a défendu, selon la feuille de route d’Abdelwahab Abdallah, les « acquis de la presse tunisienne » !

Dès le 15 janvier 2011, sentant le vent tourner, Soufiane Ben Hamida devient l’un des plus violents critiques de la « dictature de Ben Ali » et le principal pourfendeur des hommes du régime. Sa première victime a été Abdelwahab Abdallah, auquel il doit tout, y compris son domicile, ainsi qu’un crédit de 300 000 dinars qu’il n’a toujours pas remboursé. L’une de ses premières apparitions sur Nessma TV a été lors d’une émission dont Jean Daniel a été l’invité d’honneur (21 janvier 2011). Venu saluer la « révolution du jasmin », Jean Daniel ne s’est pas privé de culpabiliser les intellectuels et les journalistes tunisiens qui avaient soutenu « le Tyran sanguinaire de Bagdad, Saddam Hussein ». Soufiane Ben Hamida, l’ex-agent du Koweït en Tunisie, avait alors répondu qu’il était l’un des rares à stigmatiser Saddam Hussein en 1991 et à défendre le principe de l’intervention américaine en Irak, en 2003, ce qui est parfaitement exact.
   
Dans un article publié (puis supprimé) dans LePost.fr et repris par Welid Naffati, le 22 février 2011 sous le titre de « Opportunisme dégage ! 20 des plus beaux retours de veste de la Tunisie de l’après Ben Ali », on y lit que « Soufiane Ben Hamida, membre du faux bureau exécutif de l’association des journalistes imposé par le régime. A joué un rôle dans le bâillonnement de la presse tunisienne lors des années 2000 ». C’est cette association des journalistes tunisiens dont Soufiane Ben Hamida était membre du bureau exécutif, qui a décerné à Ben Ali la Palme d’or (Al-Arich al-Dhahabi) pour le « rôle qu’il a joué dans la libéralisation de la presse tunisienne et l’encouragement à la liberté d’expression » !

Soufiane Ben Hamida, alias « Madame Ben Hamida » en raison de son élocution efféminée, devrait balayer devant sa porte avant de s’en prendre aux « hommes de l’ancien régime », dont il a été l’un des agents les plus pernicieux. Avec tous ses défauts, Chafik Jarraya a au moins le courage de reconnaître son passé d’homme d’affaire au sein d’un régime qui était certes corrompu et autoritaire, mais qui n’a jamais bradé la Souveraineté de la Tunisie, dont se targue aujourd’hui Madame Soufiane Ben Hamida.
   
Nebil Ben Yahmed

A consulter dans les archives de Nawaat :
 http://nawaat.org/portail/2009/08/16/syndicat-national-des-journalistes-tunisiens-chronique-dune-conspiration-programmee/

 http://nawaat.org/portail/2007/06/18/y-a-t-il-des-independants-dans-le-bureau-de-lajt/



           


1.Posté par Les Pacifistes de Tunis le 19/03/2015 16:02
Merci à TUNISIE SECRET ou à l'auteur d'avoir choisi la photographie du personnage de la scène médiatique tunisienne. Elle correspond à la fameuse interview qui allait sceller le destin de la Libye puisque le journaliste avait en face de lui Mouammar AL-GADDAFI donnant son point de vue sur les événements en Tunisie.
******************
Tragiquement, la majorité des Tunisiens n'a rien compris à cette interview accordée à la chaîne NESSMA. GADDAFI a dit littéralement dit aux Tunisiens qu'il était avec le peuple mais que si c'était pour changer une tête de président par une autre, un parti par un autre, à quoi bon…. Cela serait dangereux car les Etats impérialistes s'ingèreraient immédiatement. L'Histoire non seulement l'a absout mais lui a donné entièrement raison, sur tous les plans.
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Le décor est très important. La toile de fond (celle d'une tente - GADDAFI, berger de naissance, n'aimant pas les palais mais la vie en plein air) montre des palmiers et les cercles de couleur verte représentent le système de démocratie directe mis en œuvre dans le cadre de la Jamahiriya (gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple: min-nefsihi bi-nefsihi wa li-nefsihi) et officialisé le 2 mars 1977 (1). Le détail montre les congrès populaires de base.
(1)Déclaration sur l'avènement du Pouvoir du Peuple (2 mars 1977). Trad. JP Maury.
http://mjp.univ-perp.fr/constit/ly1977.htm
******************
Donc on peut dire que "Madame" SOFIANE a aussi trahi GADDAFI. Ce n'est pas la seule femme à avoir été manipulée par Qatar et l'Empire dans ce but (accusations mensongères jamais démontrées de "viols", etc.).

2.Posté par hombre le 21/03/2015 07:31
Vous êtes vraiment minables de vous attaquer à un collègue avec ce bas niveau .
Cela prouve que vous êtes payés par celui que vous vantez .
Ayez le courage de publier mon commentaire .

TS- Nous n'avons pas besoin de courage pour publier votre commentaire mais de sens de l'ironie! La puissance de Tunisie-Secret réside justement dans son indépendance totale. Vous trouverez dans nos archives des articles très critiques sur la "personne qui nous paye". En revanche, le "collègue" que vous défendez est salarié chez Kamel Eltaïef.

3.Posté par Belwafa Dhekra le 02/04/2015 09:48
Bonjour,
Bravo pour le contenu de cet article à ce que je voit je ne suis pas la seule victime de ce Sofiane Bin Hamida et Kamel jandoubi !et bé je comprends mieux maintenant.Sofiane Bin Hamida s'est servie d'une chaine de télévision pour faire briller l'image de Kamel Jandoubi quia escroqué l'argent des listes indépendantes en France.

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