Parmi les martyrs de Ben Guerdane, une fille de 12 ans

fillette de 12 ans, elle s'appelait Sarra Al-Mouathek Bougdima et elle a été tué ce matin par les terroristes.

Au moment où nos soldats, nos compatriotes et nos enfants tombaient sous les balles de ces criminels, une journaliste de la chaîne intégriste Al-Jazeera, une certaine Fatma Triki (voir sa photo ci-dessous) ironisait sur nos vaillants militaires. Elle a écrit sur sa page facebook ceci « Photo de soldats tunisiens prenant un selfi avec des cadavres de « terroristes ». Qu’est-ce qu’on donne à brouter pour ces militaires arabes ? » (c'est nous qui traduisons de l'arabe au français). Dans cette injure à l'armée tunisienne, Khadija Benguenna a suivie sa collègue "al-jazeerienne" et un certain Haythem Mekki, cyber-collabos recyclé dans le journalisme, a également critiqué ce selfi.

On aura remarqué les guillemets pour le mot terroristes, ce qui est une tradition sur cette chaîne de propagande islamo-terroriste, qui n'appelle jamais les terroristes par leur nom mais par l'expression "ceux qu'on appelle terroristes" ( ما يسمى بالارهاب ) . C'est cette même télévision de propagande et de manipulation qui a fait, avec certains Tunisiens, la révolution de la brouette en janvier 2011, qui a conduit le pays à la situation actuelle.

La question n’est pas « ce qu’on donne à brouter pour ces militaires arabes ? », mais plutôt ce que donnent les Qataris pour que des ordures de cet acabit profèrent ce genre de propos abjects ? Et dire que des tunisiens et des tunisiennes, dont cette Fatma Triki, travaillent encore pour cet organe de propagande intégriste !

Voici à présent la liste provisoire des civils et des militaires-sécuritaires décédés aujourd’hui. Ils sont au total 20 mais le nombre des morts aurait atteint la cinquantaine, 45 selon Le Figaro. Quant aux assaillants terroristes tués par os forces armées et dont on ne citera pas le nom, ils seraient 34.

Militaires, policiers et douanier :

Abdelâati Abdel-Kébir, chef de la Brigade antiterroriste de Ben Guerdane, assassiné chez lui probablement par des terroristes autochtones qui étaient aussi dans la contrebande.
Imed Masouri, gendarme
Abdessalem Sâafi, gendarme
Soufiane Ben Ahmed, gendarme
Mohamed Afif, gendarme
Abdelbaset Mourii, soldat
Houcine Mansouri, agent de douane

Les civils :

Mohamed Sayari, Sarra al-Mouathek (12 ans), Lassaad Al-Jarii (tué en défendant son oncle Abdelkrim), Abdelkrim Al-Jarii, Ali Qadri, Mahmoud Taïeb, Walid Chatwi, Mohamed Mbarki, Mehdi Chemleli, Abdeljawad Chafii, Mohamed Ben Mokhtar Tayeb, Oussama Kammoun, Ali Lakdiri.

Paix à leurs âmes.