Maher Ben Dhia, l’actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, est un ancien juge qui a quitté la magistrature pour devenir avocat. Il a été l’un des premiers à rejoindre le parti nouvellement crée par Slim Riahi en 2011, l’Union Patriotique Libre, dont il est devenu le secrétaire général.
Réputé intègre et d’une grande politesse, ce qui n‘est pas toujours le cas dans la nouvelle « élite » politicienne, Maher Ben Dhia a été nommé ministre de la Jeunesse et des Sports en février 2015, sur le quota de l’UPL et au sein du gouvernement Habib Essid. Dans le dernier remaniement, Slim Riahi a pesé de tout son poids pour que son ex « ami » soit viré de son poste et remplacé par un certain Ali Belakhoua, député UPL de Bizerte. Slim Riahi a même menacé de retirer ses trois ministres si Maher Ben Dhia est maintenu dans la nouvelle équipe d’Habib Essid.
Raison secrète de cet acharnement, le politicien-affairiste ne supporte plus l’indépendance d’esprit et la rectitude morale de son ex « ami ». Il reproche à Maher Ben Dhia de n’avoir pas usé de sa position de ministre pour faciliter la réalisation d’un certain nombre d’affaires suspectes. Notamment un marché juteux pour l’installation de caméras de surveillance dans une dizaine de stades sportifs.
La décision d’écarter Maher Ben Dhia était acquise lorsqu’un événement de dernière minute est survenu. Un cadre d’Ennahdha l’a contacté pour lui proposer un arrangement : tu restes à ton poste à condition de répondre à nos désirs chaque fois que nous aurons besoin de tes services. Le ministre de la Jeunesse et des Sports aurait accepté ce deal, mais nous osons encore espérer qu’il restera intègre et qu’il ne se compromettra pas avec les islamo-mafieux dont les pratiques n’ont rien à envier à celles de Slim Riahi. Il ne faudrait pas que Maher Ben Dhia subisse le syndrome de Gribouille !
Ce dernier a perdu ce bras de fer, mais il a pu placer au sein du gouvernement Essid trois ministres qui sont du même niveau « intellectuel » que lui et qui sont des affairistes tout comme lui. Mohsen Hassen a pris le portefeuille stratégique du Commerce ; Hathem el-Euchi a été maintenu à la tête du ministère des Domaines de l'Etat et des Affaires foncières, un poste important pour l’agent immobilier occasionnel, Slim Riahi ; et Najib Darwich s’est imposé au ministère de l’Environnement et du Développement Durable, à la demande de Sabah Alaoui, l’épouse de Slim Riahi, qui guide son mari à partir de Londres.
Ce trio ministériel est beaucoup plus à l’écoute de Slim Riahi que le supposé chef du gouvernement Habib Essid. A partir de son bureau du 6ème étage de la tour Forum au Lac 2, à Tunis, l’arnaqueur des Kadhafi continue, en effet, à mener son business, mais il ne se console pas d’avoir perdu son match avec Maher Ben Dhia.
Et à propos de match, comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, le Club Africain que possède Slim Riahi a perdu contre le Stade Tunisien, que préside l’enfant prodige du Bardo, Ghazi Ben Tounès. Dans son premier match sur la pelouse de son nouveau stade, cette équipe de football, laissée à l’abandon durant des décennies, s’est imposée face au Club Africain avec le score surprenant de quatre buts à deux. Une semaine après, Slim Riahi ne s'en est toujours pas remis.
Lilia Ben Rejeb avec Mounir Chalabiya
Réputé intègre et d’une grande politesse, ce qui n‘est pas toujours le cas dans la nouvelle « élite » politicienne, Maher Ben Dhia a été nommé ministre de la Jeunesse et des Sports en février 2015, sur le quota de l’UPL et au sein du gouvernement Habib Essid. Dans le dernier remaniement, Slim Riahi a pesé de tout son poids pour que son ex « ami » soit viré de son poste et remplacé par un certain Ali Belakhoua, député UPL de Bizerte. Slim Riahi a même menacé de retirer ses trois ministres si Maher Ben Dhia est maintenu dans la nouvelle équipe d’Habib Essid.
Raison secrète de cet acharnement, le politicien-affairiste ne supporte plus l’indépendance d’esprit et la rectitude morale de son ex « ami ». Il reproche à Maher Ben Dhia de n’avoir pas usé de sa position de ministre pour faciliter la réalisation d’un certain nombre d’affaires suspectes. Notamment un marché juteux pour l’installation de caméras de surveillance dans une dizaine de stades sportifs.
La décision d’écarter Maher Ben Dhia était acquise lorsqu’un événement de dernière minute est survenu. Un cadre d’Ennahdha l’a contacté pour lui proposer un arrangement : tu restes à ton poste à condition de répondre à nos désirs chaque fois que nous aurons besoin de tes services. Le ministre de la Jeunesse et des Sports aurait accepté ce deal, mais nous osons encore espérer qu’il restera intègre et qu’il ne se compromettra pas avec les islamo-mafieux dont les pratiques n’ont rien à envier à celles de Slim Riahi. Il ne faudrait pas que Maher Ben Dhia subisse le syndrome de Gribouille !
Ce dernier a perdu ce bras de fer, mais il a pu placer au sein du gouvernement Essid trois ministres qui sont du même niveau « intellectuel » que lui et qui sont des affairistes tout comme lui. Mohsen Hassen a pris le portefeuille stratégique du Commerce ; Hathem el-Euchi a été maintenu à la tête du ministère des Domaines de l'Etat et des Affaires foncières, un poste important pour l’agent immobilier occasionnel, Slim Riahi ; et Najib Darwich s’est imposé au ministère de l’Environnement et du Développement Durable, à la demande de Sabah Alaoui, l’épouse de Slim Riahi, qui guide son mari à partir de Londres.
Ce trio ministériel est beaucoup plus à l’écoute de Slim Riahi que le supposé chef du gouvernement Habib Essid. A partir de son bureau du 6ème étage de la tour Forum au Lac 2, à Tunis, l’arnaqueur des Kadhafi continue, en effet, à mener son business, mais il ne se console pas d’avoir perdu son match avec Maher Ben Dhia.
Et à propos de match, comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, le Club Africain que possède Slim Riahi a perdu contre le Stade Tunisien, que préside l’enfant prodige du Bardo, Ghazi Ben Tounès. Dans son premier match sur la pelouse de son nouveau stade, cette équipe de football, laissée à l’abandon durant des décennies, s’est imposée face au Club Africain avec le score surprenant de quatre buts à deux. Une semaine après, Slim Riahi ne s'en est toujours pas remis.
Lilia Ben Rejeb avec Mounir Chalabiya