Lors du congrès nationaliste arabe, réuni au Caire du 3 au 4 juin 2013, le chef des Frères musulmans en Tunisie a été déclaré persona non grata par l’ensemble des congressistes, dont plusieurs ont été même surpris par sa présence dans un congrès qui réunissait des patriotes et des panarabes et où les « mercenaires du Qatar et d’Israël n’avaient aucune place ». Le vil exécutant des basses manœuvres de Youssef Qaradaoui et de cheikh Hamad en Tunisie, en Egypte et en Syrie a dû s’éclipser dans la même discrétion avec laquelle il est arrivé dans ce congrès, sous les injures d’un congressiste algérien : « Ta place n’est ni au Caire, ni à Tunis, mais à Doha ou à Tel-Aviv » !
Ce congressiste arabe aurait pu ajouter et à Washington aussi. En effet, quatre jours auparavant, le 31 mai, le représentant des Frères musulmans en Tunisie se faisait recevoir par l’un des représentants des « Frères » sionistes à Washington. Plus exactement au Saban Center for Middle East Policy, un Think Tank sioniste dont le vice-président et directeur est Martin S.Indyk, ancien ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Israël, l’un des rares diplomates à avoir effectué deux mandats à Tel-Aviv : d’avril 1995 à septembre 1997, et de janvier 2000 à juillet 2001.
Martin S.Indyk a été (1982) directeur-adjoint de l’American Israël Public Affairs (AIPAC), un redoutable groupe de lobbying pro-israélien à Washington, qui a d’ailleurs déjà invité Rached Ghannouchi il y a moins d’une année. Martin S. indyk a nseigné au « Centre Moshé Dayan pour les études africaines et du Moyen-Orient » à l’Université de Tel-Aviv. Secrétaire d’Etat pour les affaires du Proche-Orient au cours de l’Administration Clinton, il a été le stratège de la politique du « double endiguement » qui visait l’Irak et l’Iran.
C’est lui (vidéo) qui a fait une présentation très élogieuse de l’islamo-sioniste Rached Ghannouchi. Après sa lumineuse conférence prononcée dans un anglais du londonistan, le débat a été mené par Tamara Cofman Wittes, directrice du Centre Saban, qui a publié cette note de présentation : «En Tunisie, où le réveil arabe a commencé, le mouvement vers une société plus ouverte connaît une crise de croissance. Les pressions économiques exacerbées par la révolution, les soubresauts de la guerre dans la Libye voisine, les violences extrémistes et les profondes divisions dans le pays sur l'élaboration de la nouvelle constitution sont les défis pressants de la transition démocratique actuellement en cours en Tunisie. Est-ce que le pays qui a impulsé les révolutions arabes continue d'inspirer les peuples de la région vers la démocratie? Que peut apporter l'approche tunisienne pour résoudre les conflits politiques et concilier islamisme et la démocratie et que nous enseigne-t-elle sur les perspectives des transitions réussies ailleurs dans le monde arabe?».
Rached Ghannouchi, dont la secte des Frères musulmans a usurpé le pouvoir avec l’appui politique d’Obama et l’argent public de Hamad, rend depuis son retour en Tunisie de précieux services aux Américains et aux Israéliens, notamment dans la guerre qui est livrée à la Syrie et dans les multiples tentatives de déstabiliser l’Algérie. On comprend donc pourquoi il a été reçu aussi chaleureusement par les "amis" des Arabes et les "protecteurs" de l'islam ! Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli
Ce congressiste arabe aurait pu ajouter et à Washington aussi. En effet, quatre jours auparavant, le 31 mai, le représentant des Frères musulmans en Tunisie se faisait recevoir par l’un des représentants des « Frères » sionistes à Washington. Plus exactement au Saban Center for Middle East Policy, un Think Tank sioniste dont le vice-président et directeur est Martin S.Indyk, ancien ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Israël, l’un des rares diplomates à avoir effectué deux mandats à Tel-Aviv : d’avril 1995 à septembre 1997, et de janvier 2000 à juillet 2001.
Martin S.Indyk a été (1982) directeur-adjoint de l’American Israël Public Affairs (AIPAC), un redoutable groupe de lobbying pro-israélien à Washington, qui a d’ailleurs déjà invité Rached Ghannouchi il y a moins d’une année. Martin S. indyk a nseigné au « Centre Moshé Dayan pour les études africaines et du Moyen-Orient » à l’Université de Tel-Aviv. Secrétaire d’Etat pour les affaires du Proche-Orient au cours de l’Administration Clinton, il a été le stratège de la politique du « double endiguement » qui visait l’Irak et l’Iran.
C’est lui (vidéo) qui a fait une présentation très élogieuse de l’islamo-sioniste Rached Ghannouchi. Après sa lumineuse conférence prononcée dans un anglais du londonistan, le débat a été mené par Tamara Cofman Wittes, directrice du Centre Saban, qui a publié cette note de présentation : «En Tunisie, où le réveil arabe a commencé, le mouvement vers une société plus ouverte connaît une crise de croissance. Les pressions économiques exacerbées par la révolution, les soubresauts de la guerre dans la Libye voisine, les violences extrémistes et les profondes divisions dans le pays sur l'élaboration de la nouvelle constitution sont les défis pressants de la transition démocratique actuellement en cours en Tunisie. Est-ce que le pays qui a impulsé les révolutions arabes continue d'inspirer les peuples de la région vers la démocratie? Que peut apporter l'approche tunisienne pour résoudre les conflits politiques et concilier islamisme et la démocratie et que nous enseigne-t-elle sur les perspectives des transitions réussies ailleurs dans le monde arabe?».
Rached Ghannouchi, dont la secte des Frères musulmans a usurpé le pouvoir avec l’appui politique d’Obama et l’argent public de Hamad, rend depuis son retour en Tunisie de précieux services aux Américains et aux Israéliens, notamment dans la guerre qui est livrée à la Syrie et dans les multiples tentatives de déstabiliser l’Algérie. On comprend donc pourquoi il a été reçu aussi chaleureusement par les "amis" des Arabes et les "protecteurs" de l'islam ! Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli