Seifallah Ben Hassine, auteur des assassinats de Belaïd, Brahmi et des sept gendarmes


28 Octobre 2013

Il se fait appeler Abou Iyadh et se fait aider par des terroristes du Hamas. Ancien d’Al-Qaïda, il purgeait une peine de 43 ans de prison lorsque les mercenaires des droits de l’homme ont exigé son amnistie, avec beaucoup d’autres terroristes, au nom de la « révolution du jasmin ». Selon nos tuyaux à Alger, c’est lui qui est l’auteur des assassinats de Chokri Belaïd, Mohamed Brahmi et des derniers sept agents de la garde nationale dans le gouvernorat de Sidi Bouzid. Des agents de police travaillaient pour ce dangereux terroriste et ont organisé sa fuite vers la Libye. Ce qui ne l'empêche pas d'organiser d'autres attentats, y compris dans les prochains jours et qui vont cibler des personnalités de l'opposition, particulièrement de Nidaa Tounis.


Depuis l’assassinat de Mohamed Brahmi, Seifallah Ben Hassine (que nous appelons par son nom et non pas par son pseudonyme de terroriste, Abou Iyadh) s’est réfugié, avec son complice Boubaker el-Hakim, en territoire libyen, où il s’est mis sous la protection de son chef hiérarchique dans l’organigramme d’Al-Qaïda, Abdelhakim Belhadj. Il a pu s’échapper grâce à l’assistance logistique de certains agents du ministère de l’Intérieur qui travaillent pour Ennahda. Le quotidien Al-Chourouk de ce jour (23 octobre) confirme ce que nous avions révélé dès juillet 2013, à savoir que c’est un sous-officier de la garde nationale qui l’a acheminé avec trois autres terroristes, en voiture qu’il conduisait lui-même, jusqu'aux frontières libyennes où l’attendaient les brigands d’Abdelhakim Belhadj. Les quatre terroristes, précise Al-Chourouk, avaient pris la précaution de se raser la barbe et de se déguiser. Le sous-officier en question vient d’être arrêter.

Seifallah Ben Hassine a pu faire, depuis sa fuite, plusieurs incursions en Tunisie. Plus exactement à Tataouine et à Sidi Bouzid. Dans la dernière opération qui a fait sept victimes parmi les agents de la garde nationale, il était présent dans la maison de Khatib Idrissi, commandant une unité de 150 terroristes. Tous ces terroristes ont disparu dans la nature, en attendant une prochaine opération. Quant à Seifallah Ben Hassine et Boubaker el-Hakim, ils se sont repliés sur leur base arrière libyenne.

Seifallah Ben Hassine est le chef d’Ansar al-Charia, groupe terroriste rallié à Al-Qaïda et comptant parmi ses membres, outre des Tunisiens, une centaine de terroristes palestiniens appartenant au Hamas, ainsi que quelques Tchétchènes et Afghans. Tous, de vieilles connaissances à Seifallah Ben Hassine, qui a été mercenaire en Afghanistan à l’époque de Ben Laden. Des sources sécuritaires tunisiennes indiquent que les fameux tunnels découverts un peu partout en Tunisie, y compris en plein centre de Tunis, au Belvédère, et dont certains peuvent atteindre les 100 mètres, ont été creusé grâce à l’assistance technique de ces terroristes du Hamas qui se font passer pour des étudiants. Ils ont été vus à Sidi Bouzid, à Tataouine et à Sejnane, trois fiefs d’Ansar al-Charia.

Dans nos articles précédents, nous avons évoqué le passé criminel de ce dangereux terroriste. Membre d’Ennahda, Seifallah Ben Hassine s’est enfui de Tunisie dès 1987. Après un court séjour au Maroc où il a épousé une marocaine, il s’est installé au Royaume-Uni qui lui a généreusement accordé l’asile politique. En Afghanistan où il est en mission commandée, il intègre en 1999 des camps d'entraînement et rencontre Ben Laden, qui était encore un agent de la CIA. En 2000, en coordination avec Rached Ghannouchi, fonde le Groupe Combattant Tunisien avec Tarek Maaroufi, qui hiberne actuellement à Jendouba. Ces deux mercenaires ont organisé en septembre 2001 l’assassinat du commandant Massoud. Considéré comme terroriste après le divorce entre les USA et Al-Qaïda à la suite du 11 septembre, Seifallah Ben Hassine est arrêté en Turquie, en 2003, et se fait extrader en Tunisie où il a été condamné à 43 ans de prison. Dans l’hystérie pseudo-révolutionnaire de 2011, et sous la pression des mercenaires des droits de l’homme, Sihem Ben Sédrine, Radhia Nasraoui, Mohamed Abbou…, il a été amnistié par Farhat Rajhi, ministre de l’Intérieur dans le gouvernement de Béji Caïd Essebsi. Dès sa sortie de prison, il fonde Ansar al-Charia, une « ONG d’éducation et de prédication », qui ne sera classée comme organisation terroriste qu’en août 2013.

En toute impunité et en accord avec certains éléments d’Ennahda, Seifallah Ben Hassine a pu commettre les assassinats politiques de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, ainsi que la liquidation de plusieurs agents de la garde nationale, de l’armée et de la police. Alerté par ses agents islamistes au ministère de l’Intérieur, il a pu s’échapper à la justice tunisienne pour se mettre sous la protection et le commandement de son ami Abdelhakim Belhadj. Même si ce dangereux terroriste libyen a nié il y a quelques semaines, sur les ondes de Mosaïque FM, tout lien avec Seifallah Ben Hassine, les deux hommes se connaissent très bien depuis leur « exil politique » à Londres et jusqu'en Afghanistan. Leurs relations intimes avec Rached Ghannouchi, Lotfi Zitoune et Ferjani Saïd est également parfaitement avérée.

C’est le même Abdelhakim Belhadj qui a révélé avoir rencontré le Général Rachid Ammar et qu'il lui avait « remis une récompense des révolutionnaires libyens en signe de remerciement pour l'aide de l'armée tunisienne qui avait permis le passage de marchandises et d'armes » pour détruire la Libye et prêter main forte aux forces colonialistes qui ont envahi ce pays voisin et « frère » et se sont appropriées ses richesses. L’Histoire ne pardonnera pas aux traîtres.TunisieSecret

Karim Zmerli  

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