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Selon Hamma Hammami, celui qui a un cœur noir ne mérite pas la présidence


8 Novembre 2014

Par sa sincérité et sa spontanéité, Hamma Hammami a indéniablement touché les téléspectateurs de Nessma TV. Contrairement à d’autres, au discours artificiel, formaté ou carrément haineux, le chef du Front populaire s’est montré moralement humain et politiquement pragmatique. Manifestement, l’ancien chef du POCT n’est plus dans le populisme et l’extrémisme révolutionnaire, mais dans la posture de l’homme d’Etat rassembleur qui a définitivement tourné la page du passé, le sien comme celui de l’ancien régime.


Plus Hamma Hammami s'élève, plus Moncef Marzouki s'avère tout petit.
Plus Hamma Hammami s'élève, plus Moncef Marzouki s'avère tout petit.
Invité, le mercredi 5 novembre, par Myriam Belkhadi, l’animatrice de l’émission « Rencontre spéciale » sur la chaîne Nessma TV, Hamma Hammami, leader du Front populaire et candidat aux élections présidentielles s’est montré digne, bienveillant et profondément humain. Tout le contraire de celui qui n’a jamais été son ami mais juste un compagnon de lutte, Moncef Marzouki, l’ex militant des droits de l’homme que les Tunisiens ont découvert sous un autre visage au bout de trois ans de présidence provisoire et chaotique à tous les niveaux.

C’est probablement à cette personne mauvaise comme une teigne que Hamma Hammami pensait lorsqu’il a déclaré : « Je vais vous le dire franchement, celui qui a un cœur noir ne mérite aucune responsabilité, et sûrement pas une fonction d’Etat. Celui qui a un cœur sombre et aspire à la responsabilité va porter préjudice à l’Etat et nuire au peuple ».

Exagérant un peu les affres de l’ancien régime bourguibien et bénalien, qui n’était sûrement pas un totalitarisme stalinien, ni une dictature impitoyable comme l’Afrique ou le monde arabe en ont connus depuis la décolonisation, Hamma Hammami a déclaré que, « Malgré 40 ans de militantisme, passées entre la clandestinité, la prison et la torture, je ne porte en moi aucun sentiment de vengeance ».

C’est que pour lui, « Le but de la justice transitionnelle n’est pas la vengeance. Certes, nous avons vécu des moments très difficiles : torture, tyrannie, atteintes aux droits politiques, mais ce que je demande personnellement et que je ferai en tant que président de la République, c’est que l’on comprenne ce qui s’est passé et qui en est responsable. Le but est que cela ne se reproduise plus jamais pour les futures générations. On ne demande pas grand-chose, tout juste que les responsables s’excusent ».

A l’inverse d’autres opportunistes et parvenus qui n’ont jamais connu la prison ou l’exil et qui sont aujourd’hui dans la surenchère pseudo-révolutionnaire, Hamma Hammami a fait preuve de générosité quasi évangélique : « Personnellement, les gens qui m’ont fait du mal ou torturé, dont certains sont déjà décédés, je leur accorde mon pardon. Ceux qui vivent encore et que je croise dans les rues, je leur pardonne aussi. Je n’ai porté plainte contre personne, ni dénigré aucun. Le passé est une page tournée. Il faut aller de l’avant, nous n’avons pas besoin de trainer des blessures » a-t-il indiqué.

Pour le chef du Front populaire qui est à l’origine de la catastrophique ANC, et qui semble avoir compris que l’excitation révolutionnaire et le dogmatisme idéologique n’enchantent plus les Tunisiens, qui sont « des gens sensés et tolérants », l’heure n’est plus aux règlements de compte et à la haine de classe. Dans un élan de sincérité et de lucidité, il a confié : « Que je vous le dise franchement et du fond du cœur : j’ai trois filles, trois fleurs et je voudrai qu’elles vivent dans un jardin, et non pas dans une scène de guerre et de torture. Comme pour tous les enfants de ce pays, je ne voudrais pas que mes filles versent dans la drogue ou l’alcool ; que nos enfants émigrent clandestinement, qu’ils rejoignent Daesh… ».

Se démarquant de celui qui usurpe le palais de Carthage depuis près de trois ans en s’octroyant un salaire de 31000 dinars, Hamma Hammami a précisé « qu’il n’habitera pas au Palais de Carthage s’il est élu, qu’il se contentera d’un salaire minimum car il préfère poursuivre sa vie simple avec sa femme et ses trois filles, ce qu’il a récolté de plus précieux dans sa vie ». Et à l’inverse de Moncef Marzouki qui a axé sa propagande électorale sur la division et la discorde entre les Tunisiens, Hamma Hammami a assuré que « le président devra être celui de tous les Tunisiens et, ainsi, veiller à unifier tous les citoyens ».

L’intervention de Hamma Hammami sur Nessma TV a eu un impact très positif, tant sur les réseaux sociaux qu’au niveau de la presse locale. Sarra Hlaoui, journaliste de BusinessNews, a estimé que « Le leader du Front populaire a tenu, ce soir, un discours d’une limpidité et d’une logique que les communicateurs les plus chevronnés lui envieraient. Eloquent, pertinent, passionné, ferme et sobre... Une prestation digne d’un vrai homme d’Etat ».

Cette prestation, qui démontre que Hamma Hammami a atteint l'âge de la maturité politique, a été surtout une leçon d’humilité et de bravoure, une leçon qui pourrait inspirer ses anciens « camarades » de lutte, Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaafar !

Lilia Ben Rejeb

Extrait de l’émission sur Nessma TV :
https://www.youtube.com/watch?v=ejtVQRwg9Kg


           


1.Posté par didi le 10/11/2014 01:31
C'eat de la rigolade... ils sont tous les memes...BCE est le seul a faire sortir ce pays de la merde

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