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Selon RFI, la Tunisie est au bord de la faillite (bande sonore)


16 Janvier 2014

Le futur gouvernement tunisien va devoir faire face à une situation budgétaire périlleuse, selon les propres termes de Radio France Internationale ce matin 16 janvier 2014, qui a interrogé trois fins connaisseurs de l’économie et des finances : Mahmoud Ben Romdhane, Moncef Cheikhrouhou et Tarek Chérif. M.Ben Romdhane, éminent économiste a déclaré que si des mesures urgentes ne sont pas prises dans les deux mois qui viennent, la Tunisie serait incapable de pourvoir aux dépenses courantes, y compris les salaires des fonctionnaires.


Selon RFI, la Tunisie est au bord de la faillite (bande sonore)
Nous vous disons depuis des mois que la Tunisie est un Etat en faillite, mais beaucoup n’ont pas voulu nous croire. Ce que nous écrivions était basé sur des faits réels, sur des informations secrètes et sur des rapports confidentiels d’institutions étrangères. Tant mieux que des spécialistes tunisiens l’avouent aujourd’hui. Mieux vaut tard que jamais. Ils ont reconnu l’état réel de l’économie tunisienne, mais sans trop s’attarder sur les raisons de cette faillite annoncée, à savoir la corruption et les malversations des Frères musulmans tunisiens, l’incompétence et la mauvaise gestion du gouvernement usurpateur de la troïka, et l’insatiable boulimie de l’ANC dont Moncef Cheikhrouhou est membre et qui a déjà englouti près de 180 millions de dinars. Et puisqu’ils n’ont pas non plus évoqué l’état des finances et de l’économie en générale de la Tunisie avant la pseudo-révolution, voici juste un chiffre : en janvier 2011, la Banque Centrale tunisienne contenait 4850 millions de dinars en réserves stratégiques, outre les 26000 millions de dinars déjà prévus et bloqués pour le budget de l’Etat de l’année 2011. Où est parti tout cet argent ? 2790 millions de dinars ont été dépensés par le gouvernement de Béji Caïd Essebsi et le reste par le gouvernement de Hammadi Jebali !
 
Le journaliste de RFI a commencé son émission par dire que « De Washington à Bruxelles, les bailleurs de fonds suivent de très près la situation tunisienne. Le gouvernement qui doit être nommé d’ici la fin de la semaine fera en effet face à une situation budgétaire périlleuse ».

Il a par la suite donné la parole à Mahmoud Ben Romdhane, économiste réputé, qui a déclaré que « Notre pays est en voix de faillite. Nous avons un budget dont le financement est réalisé seulement aux 2/3. Nous aurons un budget d’à peu près 30 milliards de dinars. Nous avons des ressources propres d’environ 20 milliards de dinars. Il y a donc besoin de financement de 10 milliards de dinars ».

C’était ensuite à Moncef Cheikhrouhou, vice-président de la Commission des finances à l’ANC, d’intervenir. Pour cet ancien enseignant à HEC-Paris, « Les dépenses sont horriblement élevées. Et c’est évident puisque c’est année d’élections. Donc, ces dépenses dans des recrutements au sein de l’administration ont été non-nécessaires et très suspectes. Donc là, nous avons un budget 2014 correctif et nous allons éviter ces dépenses mal placées.
D’un autre côté, le gouvernement sortant a appuyé sur les classes moyennes, puisque les recettes fiscales sont devenues pratiquement la seule ressource nationale, les entreprises publiques ne donnant plus rien ». Nous verrons si le gouvernement de Mehdi Jomaa aura le courage d’annuler les nominations abusives dans l’administration tunisienne.

Au sujet de la fiscalité, Tarek Chérif a estimé que « On cherche cet argent surtout au niveau des entreprises qui sont transparentes et qui font ce qu’il faut au niveau fiscale. De notre point de vue, il faut chercher l’argent ailleurs, dans le marché parallèle, chez les forfaitaires qui ne payent pas leur dû au niveau fiscale ». En effet, depuis que les politiciens « aux mains propres » et qui craignent Dieu sont au pouvoir, beaucoup d’affairistes véreux, qui ont fait fortune sous l’ancien régime, ne payent plus leurs impôts à l’Etat mais à la mafia d’Ennahda, d’Ettakatol et du CPR. Celui qui doit par exemple 100000 dinars d’impôts, s’acquitte avec 500 dinars et verse une partie du reste aux mafieux et aux sangsues de ces trois formations politiques.

C’est par une mise en garde que Mahmoud Ben Romdhane a conclu cette émission de RFI. Il a, en effet, déclaré qu’il « faut trouver des solutions urgentes dans les deux mois qui viennent, sinon il y aura des difficultés à faire face aux dépenses courantes y compris les salaires des fonctionnaires » !

Autrement dit, sauf miracle divin, dans deux mois, l’Etat tunisien déclarera faillite…et ce n’est sûrement pas l’Europe qui volera à son secours, car la Tunisie n’est pas la Grèce, ni l’Espagne, ni l’Italie, ni le Portugal. Et que vive la révolution du jasmin !TunisieSecret

Karim Zmerli       

la_tunisie_au_bord_de_la_faillite_tunisiesecret.mp3 La Tunisie au bord de la faillite  (1.05 Mo)

 
 


           


1.Posté par Léon le 17/01/2014 09:29
Cette révolution a une et unique vertu: Celle de montrer aux tunisiens la réussite de la Tunisie avant le 14 maudit.
Une leçon Divine donnée par le tout puissant à un peuple qui, aveuglé par le régionalisme et la jalousie, n'a pas su le remercier.
Léon.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

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