On précisera d’abord que ce câble diplomatique adressé, le 15 août 2014, par Salman al-Harfi, l’ambassadeur de l’Autorité palestinienne en Tunisie, au président Mahmoud Abbas, est un moyen classique et habituel d’information et d’échange entre les ambassadeurs en poste et leurs gouvernements. Celui-ci (voir l’original en bas de cet article), n’est donc pas une exception ou un fait extraordinaire. C’est par contre sa diffusion dans le journal "Aakher Khabar", alors qu’il est par définition même strictement confidentiel, qui pose quelques interrogations !
Le câble en question est en réalité « un compte-rendu préliminaire sur la rencontre entre Salman al-Harfi et Moncef Marzouki » qui devait avoir lieu au palais de Carthage, le 14 août 2014 et qui s’est finalement tenue le 15 août en présence d’une délégation du Hamas arrivée de Gaza.
Dès mon arrivée à Carthage, écrit l’ambassadeur palestinien, « j’ai rencontré la délégation en question, qui était composée de M.Ismaïl Radouane et de M.Ali Barkah, le représentant du Hamas au Liban, en présence du conseiller du président Marzouki, qui est un nahdhaoui par excellence ! J’ai alors appris qu’ils sont les émissaires de Khaled Mechaal, à la suite d’un échange téléphonique et un suivi entre celui-ci et Moncef Marzouki »
L’ambassade palestinien poursuit qu’après avoir « fait un exposé sur le dernier conflit entre Gaza et Israël et sur la résistance palestinienne qui a été victorieuse malgré les massacres et la destruction aussi bien des infrastructures que de la population de Gaza, M. Ismaïl Radouane a justifié le refus de Hamas de la proposition égyptienne… »
C’était ensuite au « président Marzouki » de prendre la parole, écrit l’ambassadeur palestinien. Il a d’abord « rappelé avoir reçu la veille un enfant de Gaza qui lui a raconté combien la population de Gaza souffrait des autorités égyptiennes avec lesquelles nos relations (tunisiennes) ne sont pas excellentes… Après ce rappel, le président Marzouki a parlé de ses concertations avec Khaled Mechaal et de ses tentatives d’organiser un sommet arabe… Je lui ai alors fait part d’abord de ma surprise de l’arrivée de cette délégation du Hamas à Tunis, ensuite que l’Autorité palestinienne n’était pas du tout au courant de ce projet de sommet arabe et que de toutes les manières, tout doit être fait en coordination avec le président Mahmoud Abbas …. »
Le câble diplomatique se termine par « Des remarques sur les raisons de cette visite » de la délégation du Hamas à Tunis. Ces remarques sont au nombre de quatre :
Premièrement, « L’activisme du président Marzouki obéit aux directives du Qatar et s’inscrit dans le soutien aux Frères musulmans »,
Deuxièmement, « L’objectif du président Marzouki n’a strictement rien à avoir avec un quelconque soutien à la cause palestinienne, mais sert ses propres intérêts dans sa campagne électorale pour gagner la sympathie des Frères musulmans et rendre service au Qatar qui en est le principal financier »
Troisièmement, « L’objectif est aussi de parasiter le rôle de l’Egypte dans la région et de torpiller sa feuille de route »
Quatrièmement, « L’implication de Mahmoud Abbas en tant que représentant de la légitimité palestinienne n’est que symbolique, car le président Marzouki sait qu’il ne peut pas la transgresser »
L’ambassadeur palestinien conclu son câble en disant que « Ce projet de sommet arabe est voué à l’échec en raison d’un déséquilibre dans les propositions et en raison de la non-réactivité des Etats et des partis avec un tel projet, d’autant plus que le gouvernement tunisien a fait savoir qu’aucun contact tuniso-palestinien ne peut se faire sans les représentants légitimes de l’Autorité palestinienne… »
Ce câble diplomatique révèle d’autres faits non moins graves sur le rôle dangereux du malade mental et du mercenaire du Qatar qu’Ennahdha a placé au palais de Carthage. Dans les échanges entre le Tartour national et le prince bédouin du Qatar, on apprend que Moncef Marzouki a demandé le soutien de son maître lors de l’élection présidentielle. Ce dernier aurait répondu : « On a fait pression sur Ennahdha pour soutenir votre candidature mais ils ont eu des réserves sur le sujet pour des raisons internes ». Par contre, poursuit le fils de Mozza, « les dirigeants d’Ennahdha se sont engagés à ne soutenir aucun de vos adversaires à la présidentielle ».
Telles sont les manœuvres de cet agent du Qatar et mercenaire du Hamas pour se maintenir au pouvoir. Des agissements en ruptures totales avec les traditions politiques et diplomatiques de la Tunisie, qui mettent en péril les intérêts supérieurs de l’Etat ainsi que la sécurité du peuple tunisien. Des agissements qui relèvent de la Haute trahison, que l’armée nationale et le ministère de l’Intérieur laissent faire depuis que Marzouki a usurpé le palais de Carthage en 2011. Quant à l'émirat du Qatar, c'est de notoriété publique qu'il travaille en étroite collaboration avec Israël et qu'il oeuvre depuis longtemps à la division du peuple palestinien et à la zizanie entre l'OLP et le Hamas.
Nebil Ben Yahmed
A lire également notre article du 13 septembre 2014, « Moncef Marzouki, Khaled Mechâal, rencontre entre un traitre et un vendu » :
http://www.tunisie-secret.com/Moncef-Marzouki-Khaled-Mechaal-rencontre-entre-un-traitre-et-un-vendu-video_a1048.html
Voici l'original du câble diplomatique palestinien
Le câble en question est en réalité « un compte-rendu préliminaire sur la rencontre entre Salman al-Harfi et Moncef Marzouki » qui devait avoir lieu au palais de Carthage, le 14 août 2014 et qui s’est finalement tenue le 15 août en présence d’une délégation du Hamas arrivée de Gaza.
Dès mon arrivée à Carthage, écrit l’ambassadeur palestinien, « j’ai rencontré la délégation en question, qui était composée de M.Ismaïl Radouane et de M.Ali Barkah, le représentant du Hamas au Liban, en présence du conseiller du président Marzouki, qui est un nahdhaoui par excellence ! J’ai alors appris qu’ils sont les émissaires de Khaled Mechaal, à la suite d’un échange téléphonique et un suivi entre celui-ci et Moncef Marzouki »
L’ambassade palestinien poursuit qu’après avoir « fait un exposé sur le dernier conflit entre Gaza et Israël et sur la résistance palestinienne qui a été victorieuse malgré les massacres et la destruction aussi bien des infrastructures que de la population de Gaza, M. Ismaïl Radouane a justifié le refus de Hamas de la proposition égyptienne… »
C’était ensuite au « président Marzouki » de prendre la parole, écrit l’ambassadeur palestinien. Il a d’abord « rappelé avoir reçu la veille un enfant de Gaza qui lui a raconté combien la population de Gaza souffrait des autorités égyptiennes avec lesquelles nos relations (tunisiennes) ne sont pas excellentes… Après ce rappel, le président Marzouki a parlé de ses concertations avec Khaled Mechaal et de ses tentatives d’organiser un sommet arabe… Je lui ai alors fait part d’abord de ma surprise de l’arrivée de cette délégation du Hamas à Tunis, ensuite que l’Autorité palestinienne n’était pas du tout au courant de ce projet de sommet arabe et que de toutes les manières, tout doit être fait en coordination avec le président Mahmoud Abbas …. »
Le câble diplomatique se termine par « Des remarques sur les raisons de cette visite » de la délégation du Hamas à Tunis. Ces remarques sont au nombre de quatre :
Premièrement, « L’activisme du président Marzouki obéit aux directives du Qatar et s’inscrit dans le soutien aux Frères musulmans »,
Deuxièmement, « L’objectif du président Marzouki n’a strictement rien à avoir avec un quelconque soutien à la cause palestinienne, mais sert ses propres intérêts dans sa campagne électorale pour gagner la sympathie des Frères musulmans et rendre service au Qatar qui en est le principal financier »
Troisièmement, « L’objectif est aussi de parasiter le rôle de l’Egypte dans la région et de torpiller sa feuille de route »
Quatrièmement, « L’implication de Mahmoud Abbas en tant que représentant de la légitimité palestinienne n’est que symbolique, car le président Marzouki sait qu’il ne peut pas la transgresser »
L’ambassadeur palestinien conclu son câble en disant que « Ce projet de sommet arabe est voué à l’échec en raison d’un déséquilibre dans les propositions et en raison de la non-réactivité des Etats et des partis avec un tel projet, d’autant plus que le gouvernement tunisien a fait savoir qu’aucun contact tuniso-palestinien ne peut se faire sans les représentants légitimes de l’Autorité palestinienne… »
Ce câble diplomatique révèle d’autres faits non moins graves sur le rôle dangereux du malade mental et du mercenaire du Qatar qu’Ennahdha a placé au palais de Carthage. Dans les échanges entre le Tartour national et le prince bédouin du Qatar, on apprend que Moncef Marzouki a demandé le soutien de son maître lors de l’élection présidentielle. Ce dernier aurait répondu : « On a fait pression sur Ennahdha pour soutenir votre candidature mais ils ont eu des réserves sur le sujet pour des raisons internes ». Par contre, poursuit le fils de Mozza, « les dirigeants d’Ennahdha se sont engagés à ne soutenir aucun de vos adversaires à la présidentielle ».
Telles sont les manœuvres de cet agent du Qatar et mercenaire du Hamas pour se maintenir au pouvoir. Des agissements en ruptures totales avec les traditions politiques et diplomatiques de la Tunisie, qui mettent en péril les intérêts supérieurs de l’Etat ainsi que la sécurité du peuple tunisien. Des agissements qui relèvent de la Haute trahison, que l’armée nationale et le ministère de l’Intérieur laissent faire depuis que Marzouki a usurpé le palais de Carthage en 2011. Quant à l'émirat du Qatar, c'est de notoriété publique qu'il travaille en étroite collaboration avec Israël et qu'il oeuvre depuis longtemps à la division du peuple palestinien et à la zizanie entre l'OLP et le Hamas.
Nebil Ben Yahmed
A lire également notre article du 13 septembre 2014, « Moncef Marzouki, Khaled Mechâal, rencontre entre un traitre et un vendu » :
http://www.tunisie-secret.com/Moncef-Marzouki-Khaled-Mechaal-rencontre-entre-un-traitre-et-un-vendu-video_a1048.html
Voici l'original du câble diplomatique palestinien