Photos à l’appui, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Laroui, a révélé aujourd’hui 17 mars 2014, l’existence d’un camp d’entrainement de terroristes islamistes dans le gouvernorat de Monastir, la ville natale de Bourguiba ! Plus exactement à Menzel Nour, où une opération antiterroriste a été menée le 13 ars dernier. C’est à la suite de cette opération qu’un camp d’entrainement terroriste a été découvert. «Nous avons des preuves, des documents et des photos de ce camp d’entraînement où s’entraînent les jeunes avant d’être envoyé en Syrie», a précisé Mohamed Ali Laroui. Selon nos propres informations, 13 personnes ont été arrêtés, dont un certain cheikh Taoufik, le propriétaire du "restaurant islamique" à Sousse. Il s'appelle en réalité Taoufik Al-Aïssi et il a été accusé d'association de malfaiteurs et de terrorisme, puisqu'il est l'un des chefs d'un réseau de formation de terroristes en destination de la Syrie. Pour chaque contingent envoyé, il touchait près de 30000 dinars.
Mais le porte-parole de l’Intérieur a menti sur deux points. Primo, ce n’est pas le seul camp d’entrainement de djihadistes en Tunisie. Il y en a bien d’autres, notamment dans la région de Tataouine, de Sfax, de Bizerte et de Kélibia, non loin de Haouaria. Secundo, ces djihadistes ne sont plus destinés à l’exportation en Syrie, où la dératisation des rats bas son plein. Ils s’entrainent pour la future guerre sainte qui va embraser la Tunisie, la Libye et l’Algérie.
C’est grâce aux deux opérations antiterroristes conjointement menées à Jendouba et à Sidi Bouzid, ville natale du vrai faux « martyr » Tarek Bouazizi, que le camp paramilitaire de Menzel Nour a été découvert. Dans l’opération de Jendouba, il y a eu six blessés parmi les forces de police, trois morts parmi les islamo-terroristes et six interpellations : trois femmes portant le nikab, dont une certaine Salwa Fejari, qui servait de relais entre les financiers des djihadistes et les terroristes de Chaambi. Les trois terroristes éliminés sont Ragheb Hannachi, Rabii Saïdani et un troisième, qui n’est pas algérien, contrairement à ce qui a été annoncé, mais un palestinien du Hamas.
Selon nos confrères de Business News, dans la maison assiégée, les forces de police ont retrouvé deux Kalachnikov, deux chargeurs d’armes, une grenade, une ceinture explosive, un revolver Smith&Wesson, un ordinateur portable, des puces téléphoniques, ainsi que deux cartes professionnelles ayant appartenu à deux agents assassinés lors des événements d’Ouled Manaâ.
Lors de sa conférence de presse, le porte-parole du ministère de l’Intérieur a par ailleurs confirmé l’information selon laquelle le frère de la « représentante du peuple » sur la liste d’Ennahda, Sonia Ben Toumia, est l’un des chefs des gangs terroristes que Ghannouchi et Marzouki exportent en Syrie. Selon Mohamed Ali Laroui, le frère de la poétesse de l’ANC se trouverait actuellement sur le front syrien. C’est faux a répliqué la poétesse dans une déclaration à Assabah News, « mon frère se trouve en Libye, où il travaille comme mécanicien » ! Effectivement, il n’est pas en Syrie, où il est bien trop lâche pour s’y rendre, mais à Tripoli, où il roule les mécaniques avec ces frères terroristes Libyens, tous aux ordres de leurs commanditaires Qataris.
Dernier événement de cette moisson au pays de la « révolution du jasmin » : des jihadistes tunisiens de retour de Syrie ont mis au point un plan pour attaquer, avec le soutien de terroristes de diverses nationalités arabes, une ville tunisienne et prendre le contrôle de ses institutions sécuritaires. C’est du moins ce qu’a avoué, lors de son interrogatoire, Slim Kantari (alias Abou Ayoub), le numéro 2 du groupe terroriste Ansar Charia, une succursale d’Al-Qaïda, qui a été arrêté samedi à Gabes, dans le sud tunisien. D’après nos confrères de Kapitalis qui citent l’hebdomadaire arabe ‘‘Al-Moussawar’’, « des éléments terroristes de diverses nationalités arabes se trouvant sur le territoire tunisien ont reçu une quantité d’armes en provenance de Libye. Ils ont planifié d’entrer en confrontation avec l’armée et la police et d’attendre des renforts de la Libye ».
Ces différentes informations diffusées en seulement une journée, indiquent à quel point la situation est périlleuse en Tunisie, un pays qui a été autrefois paisible et prospère et dont l’avenir est plus que jamais sombre et explosif.
Lilia Ben Rejeb
Mais le porte-parole de l’Intérieur a menti sur deux points. Primo, ce n’est pas le seul camp d’entrainement de djihadistes en Tunisie. Il y en a bien d’autres, notamment dans la région de Tataouine, de Sfax, de Bizerte et de Kélibia, non loin de Haouaria. Secundo, ces djihadistes ne sont plus destinés à l’exportation en Syrie, où la dératisation des rats bas son plein. Ils s’entrainent pour la future guerre sainte qui va embraser la Tunisie, la Libye et l’Algérie.
C’est grâce aux deux opérations antiterroristes conjointement menées à Jendouba et à Sidi Bouzid, ville natale du vrai faux « martyr » Tarek Bouazizi, que le camp paramilitaire de Menzel Nour a été découvert. Dans l’opération de Jendouba, il y a eu six blessés parmi les forces de police, trois morts parmi les islamo-terroristes et six interpellations : trois femmes portant le nikab, dont une certaine Salwa Fejari, qui servait de relais entre les financiers des djihadistes et les terroristes de Chaambi. Les trois terroristes éliminés sont Ragheb Hannachi, Rabii Saïdani et un troisième, qui n’est pas algérien, contrairement à ce qui a été annoncé, mais un palestinien du Hamas.
Selon nos confrères de Business News, dans la maison assiégée, les forces de police ont retrouvé deux Kalachnikov, deux chargeurs d’armes, une grenade, une ceinture explosive, un revolver Smith&Wesson, un ordinateur portable, des puces téléphoniques, ainsi que deux cartes professionnelles ayant appartenu à deux agents assassinés lors des événements d’Ouled Manaâ.
Lors de sa conférence de presse, le porte-parole du ministère de l’Intérieur a par ailleurs confirmé l’information selon laquelle le frère de la « représentante du peuple » sur la liste d’Ennahda, Sonia Ben Toumia, est l’un des chefs des gangs terroristes que Ghannouchi et Marzouki exportent en Syrie. Selon Mohamed Ali Laroui, le frère de la poétesse de l’ANC se trouverait actuellement sur le front syrien. C’est faux a répliqué la poétesse dans une déclaration à Assabah News, « mon frère se trouve en Libye, où il travaille comme mécanicien » ! Effectivement, il n’est pas en Syrie, où il est bien trop lâche pour s’y rendre, mais à Tripoli, où il roule les mécaniques avec ces frères terroristes Libyens, tous aux ordres de leurs commanditaires Qataris.
Dernier événement de cette moisson au pays de la « révolution du jasmin » : des jihadistes tunisiens de retour de Syrie ont mis au point un plan pour attaquer, avec le soutien de terroristes de diverses nationalités arabes, une ville tunisienne et prendre le contrôle de ses institutions sécuritaires. C’est du moins ce qu’a avoué, lors de son interrogatoire, Slim Kantari (alias Abou Ayoub), le numéro 2 du groupe terroriste Ansar Charia, une succursale d’Al-Qaïda, qui a été arrêté samedi à Gabes, dans le sud tunisien. D’après nos confrères de Kapitalis qui citent l’hebdomadaire arabe ‘‘Al-Moussawar’’, « des éléments terroristes de diverses nationalités arabes se trouvant sur le territoire tunisien ont reçu une quantité d’armes en provenance de Libye. Ils ont planifié d’entrer en confrontation avec l’armée et la police et d’attendre des renforts de la Libye ».
Ces différentes informations diffusées en seulement une journée, indiquent à quel point la situation est périlleuse en Tunisie, un pays qui a été autrefois paisible et prospère et dont l’avenir est plus que jamais sombre et explosif.
Lilia Ben Rejeb