Cette réunion s’est tenue à Bruxelles le mardi 11 février 2014. Alors qu’ils sont les plus impliqués dans l’exportation du terrorisme islamiste en Syrie, le Qatar et l’Arabie Saoudite n’ont pas participé à cette réunion sécuritaire, qui n’a pas été rendu public, contrairement à la rencontre du 5 décembre 2013, entre les ministres de l’Intérieurs Belge et Français, Joëlle Milquet et Manuel Valls.
Ces derniers se sont rencontrés pour « tenter de trouver des solutions face à l'exode de milliers de jeunes Européens partis combattre en Syrie dans les rangs d'organisations proches d'Al-Qaïda ». On avait alors estimé leur nombre à près de 2000. Selon Joëlle Milquet, « Les Belges sont entre 100 et 150 ». « Un peu plus de 400 Français sont concernés, dont 184 sont actuellement en Syrie », a pour sa part indiqué M. Valls, précisant que « 14 Français sont morts en Syrie, 80 sont revenus et une centaine veulent partir ».
Avant cette rencontre du 5 décembre 2013, trois réunions ministérielles ont été organisées avec leurs homologues britannique, allemand, néerlandais, espagnol, italien, suédois, et danois. La France et la Belgique coordonnent les actions des pays européens les plus concernés par le problème des djihadistes européens en Syrie dont le portrait robot a été dressé par Manuel Valls dès juin 2013. Selon le ministre de l’Intérieur, qui maitrise ces questions bien avant son entrée dans le gouvernement, « Il s'agit d'hommes plutôt jeunes, d'origine très modeste, et pour la plupart convertis à un islam radical. Ils ont un passé de délinquance, ont été impliqués dans le trafic de drogue et parfois dans des actes de grand banditisme. »
Selon l’étude « Foreign deaths in fight agains Syrian Army », publiée le 3 janvier 2013 (voir tableau), sur les 87 nationalités impliquées en Syrie, les Tchétchènes arrivent en tête avec 14000 terroristes dont 3671 ont été tués. Deuxième pays, l’Arabie Saoudite, avec 12000 terroristes dont 3872 tués. Troisième pays, l’Irak, avec 11000 terroristes dont 2791 tués. Quatrième pays, le Liban, avec 9000 terroristes dont 2904 tués. Cinquième pays, la Turquie, avec 5600 terroristes dont 1946 tués. Les sixièmes sont les Palestiniens, avec 5000 terroristes, dont 2018 tués. Septième pays, la Libye, avec 4400 terroristes dont 2893 tués. Huitième pays, la Tunisie, avec 4000 terroristes dont 2645 tués. Pour l’Allemagne, 668 terroristes, dont 142 tués. Quant à la France, il y aurait 450 terroristes, dont 107 tués.
Ces statistiques remontent à janvier 2013. Selon l’Elysée, il y aurait aujourd’hui 700 jeunes Français qui ont répondu à l’appel au djihad lancé par l’International Islamiste, dont Al-Qaïda. Les autorités françaises on fini par prendre conscience du péril, puisque les survivants sont de retour chez eux en France. Pour dissuader les futurs candidats au djihad, ceux qui en reviennent risquent d’aller directement en prison. C’est le cas des deux jeunes Toulousains récemment rapatriés en France. Les Anglais et les Australiens ont pris des mesures encore plus dissuasives : déchoir de leur nationalité leurs « compatriotes » djihadistes. Le djihad c’est entre Arabes et en terre islamique, mais pas chez nous en Occident !
Même les Saoudiens ont fini par comprendre l’effet boomerang du terrorisme islamiste. Alors qu’ils ont été parmi les premiers à envoyer leur racaille wahhabite en Syrie, y compris des criminels et des condamnés à morts amnistiés, ils viennent d’annoncer que toutes personnes de retour en Arabie Saoudite risquent 25 ans de prison ! En Tunisie, c'est le silence radio. Sa racaille terroriste a été pourtant parmi les premières à s'engager en Syrie, avec la complicité active des autorités tunisiennes. Près de 800 terroristes sont déjà revenus en Tunisie, où un autre djihad les attend !
Même si elle est tardive, cette prise de conscience collective est salutaire, d’abord pour ce pauvre peuple syrien qui a été martyrisé par ces hordes islamo-fascistes, mais aussi pour l’Europe qui s’est engagée dans un conflit dont elle a ignoré les effets secondaires à l’intérieur de ses propres frontières.
Reste la responsabilité politique du Qatar, principal bailleur de fonds du djihadisme islamiste en Syrie. Ses dirigeants seront-ils un jour traduits devant un tribunal pénal international pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité ? Et leurs complices Tunisiens, Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaafar, répondront-ils de leurs crimes devant des juridictions internationales ?
Lilia Ben Rejeb
Ces derniers se sont rencontrés pour « tenter de trouver des solutions face à l'exode de milliers de jeunes Européens partis combattre en Syrie dans les rangs d'organisations proches d'Al-Qaïda ». On avait alors estimé leur nombre à près de 2000. Selon Joëlle Milquet, « Les Belges sont entre 100 et 150 ». « Un peu plus de 400 Français sont concernés, dont 184 sont actuellement en Syrie », a pour sa part indiqué M. Valls, précisant que « 14 Français sont morts en Syrie, 80 sont revenus et une centaine veulent partir ».
Avant cette rencontre du 5 décembre 2013, trois réunions ministérielles ont été organisées avec leurs homologues britannique, allemand, néerlandais, espagnol, italien, suédois, et danois. La France et la Belgique coordonnent les actions des pays européens les plus concernés par le problème des djihadistes européens en Syrie dont le portrait robot a été dressé par Manuel Valls dès juin 2013. Selon le ministre de l’Intérieur, qui maitrise ces questions bien avant son entrée dans le gouvernement, « Il s'agit d'hommes plutôt jeunes, d'origine très modeste, et pour la plupart convertis à un islam radical. Ils ont un passé de délinquance, ont été impliqués dans le trafic de drogue et parfois dans des actes de grand banditisme. »
Selon l’étude « Foreign deaths in fight agains Syrian Army », publiée le 3 janvier 2013 (voir tableau), sur les 87 nationalités impliquées en Syrie, les Tchétchènes arrivent en tête avec 14000 terroristes dont 3671 ont été tués. Deuxième pays, l’Arabie Saoudite, avec 12000 terroristes dont 3872 tués. Troisième pays, l’Irak, avec 11000 terroristes dont 2791 tués. Quatrième pays, le Liban, avec 9000 terroristes dont 2904 tués. Cinquième pays, la Turquie, avec 5600 terroristes dont 1946 tués. Les sixièmes sont les Palestiniens, avec 5000 terroristes, dont 2018 tués. Septième pays, la Libye, avec 4400 terroristes dont 2893 tués. Huitième pays, la Tunisie, avec 4000 terroristes dont 2645 tués. Pour l’Allemagne, 668 terroristes, dont 142 tués. Quant à la France, il y aurait 450 terroristes, dont 107 tués.
Ces statistiques remontent à janvier 2013. Selon l’Elysée, il y aurait aujourd’hui 700 jeunes Français qui ont répondu à l’appel au djihad lancé par l’International Islamiste, dont Al-Qaïda. Les autorités françaises on fini par prendre conscience du péril, puisque les survivants sont de retour chez eux en France. Pour dissuader les futurs candidats au djihad, ceux qui en reviennent risquent d’aller directement en prison. C’est le cas des deux jeunes Toulousains récemment rapatriés en France. Les Anglais et les Australiens ont pris des mesures encore plus dissuasives : déchoir de leur nationalité leurs « compatriotes » djihadistes. Le djihad c’est entre Arabes et en terre islamique, mais pas chez nous en Occident !
Même les Saoudiens ont fini par comprendre l’effet boomerang du terrorisme islamiste. Alors qu’ils ont été parmi les premiers à envoyer leur racaille wahhabite en Syrie, y compris des criminels et des condamnés à morts amnistiés, ils viennent d’annoncer que toutes personnes de retour en Arabie Saoudite risquent 25 ans de prison ! En Tunisie, c'est le silence radio. Sa racaille terroriste a été pourtant parmi les premières à s'engager en Syrie, avec la complicité active des autorités tunisiennes. Près de 800 terroristes sont déjà revenus en Tunisie, où un autre djihad les attend !
Même si elle est tardive, cette prise de conscience collective est salutaire, d’abord pour ce pauvre peuple syrien qui a été martyrisé par ces hordes islamo-fascistes, mais aussi pour l’Europe qui s’est engagée dans un conflit dont elle a ignoré les effets secondaires à l’intérieur de ses propres frontières.
Reste la responsabilité politique du Qatar, principal bailleur de fonds du djihadisme islamiste en Syrie. Ses dirigeants seront-ils un jour traduits devant un tribunal pénal international pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité ? Et leurs complices Tunisiens, Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaafar, répondront-ils de leurs crimes devant des juridictions internationales ?
Lilia Ben Rejeb