Mondher Zenaïdi, ce matin dimanche 14 septembre 2014, à l'aéroport d'Orly Sud. Après trois ans d'exil, le retour à la Patrie.
Une dizaine de ses plus fidèles amis l’attendaient ce matin à l’aéroport d’Orly-Sud. Il est arrivé à 11h, accompagné de son épouse qui a été, elle aussi, contrainte à l’exil et qui a été, ces trois dernières années, son plus grand soutien moral et psychologique.
Parmi les présent arrivé en même temps que lui, Mezri Haddad, avec lequel il a eu une discussion en aparté et loin des regards. Nous avons voulu lui arracher une interview mais en vain. Celui qu’on appelle déjà en Tunisie le « ministre du peuple » veut rester humble et discret. Pour lui, c’est le retour d’un simple citoyen, sans triomphalisme mais sans profil bas non plus.
Selon notre correspondant à Tunis, à l’aéroport Tunis-Carthage où il se trouve dés ce matin, une immense foule s’est déjà constituée à l’intérieur de l’aéroport et à l’extérieur. Des personnalités connues mais aussi des personnes anonymes venues de Kasserine, la ville natale du père de Mondher Zenaïdi, de Sidi Bouzid où il est très populaire, de la banlieue sud et de Tunis. Beaucoup de journalistes ont aussi fait le déplacement.
Le retour de Mondher Zenaïdi est un pavée dans la mare pour le lenderneau politique tunisien. Il intervient au bon moment pour un peuple tunisien désemparé et désespéré de trouver un candidat consensuel, rassembleur, compétent, bourguibien et, surtout patriote, après son engouement pour une étoile filante : Béji Caïd Essebsi.
Ce retour brouille en tout cas les cartes, enchante beaucoup de Tunisiens et inquiète ses adversaires politiques, qui ont cru pouvoir se partager ce qu’ils appellent le « gâteau tunisien », à l’abri de toutes concurrences loyales et sérieuses. Ces adversaires ont d’ailleurs déjà lâché leurs chiens, qui distillent sur la toile des intoxications aussi absurdes que ridicules. Notamment celle qui voudrait faire croire aux Tunisiens qu’Ennahda soutient Mondher Zenaïdi ! Une anecdote qui fait plutôt rire les initiés !
Certains analystes considèrent par contre que l’enfant prodige de la Tunisie n’a pas beaucoup de chance pour réussir. Ils se basent sur le facteur temps. Deux mois qui nous séparent des élections, c’est trop peu pour mener une véritable campagne.
C’est manifestement un petit handicap, mais c’est aussi un atout majeur. Mondher Zenaïdi a été relativement épargné jusqu’à présent par ses adversaires politiques et par certains médias. Mais, tel un buteur qui arrive dans un terrain de football en fin de partie, donc non épuisé par la première mi-temps et en pleine forme physique, Mondher Zenaïdi peut marquer le but décisif, et assurer ainsi la victoire de son équipe.
Un match choc en prévision. Sera t-il un derby entre Destouriens ou un classico? Partie à suivre...en direct !
Nebil Ben Yahmed
Parmi les présent arrivé en même temps que lui, Mezri Haddad, avec lequel il a eu une discussion en aparté et loin des regards. Nous avons voulu lui arracher une interview mais en vain. Celui qu’on appelle déjà en Tunisie le « ministre du peuple » veut rester humble et discret. Pour lui, c’est le retour d’un simple citoyen, sans triomphalisme mais sans profil bas non plus.
Selon notre correspondant à Tunis, à l’aéroport Tunis-Carthage où il se trouve dés ce matin, une immense foule s’est déjà constituée à l’intérieur de l’aéroport et à l’extérieur. Des personnalités connues mais aussi des personnes anonymes venues de Kasserine, la ville natale du père de Mondher Zenaïdi, de Sidi Bouzid où il est très populaire, de la banlieue sud et de Tunis. Beaucoup de journalistes ont aussi fait le déplacement.
Le retour de Mondher Zenaïdi est un pavée dans la mare pour le lenderneau politique tunisien. Il intervient au bon moment pour un peuple tunisien désemparé et désespéré de trouver un candidat consensuel, rassembleur, compétent, bourguibien et, surtout patriote, après son engouement pour une étoile filante : Béji Caïd Essebsi.
Ce retour brouille en tout cas les cartes, enchante beaucoup de Tunisiens et inquiète ses adversaires politiques, qui ont cru pouvoir se partager ce qu’ils appellent le « gâteau tunisien », à l’abri de toutes concurrences loyales et sérieuses. Ces adversaires ont d’ailleurs déjà lâché leurs chiens, qui distillent sur la toile des intoxications aussi absurdes que ridicules. Notamment celle qui voudrait faire croire aux Tunisiens qu’Ennahda soutient Mondher Zenaïdi ! Une anecdote qui fait plutôt rire les initiés !
Certains analystes considèrent par contre que l’enfant prodige de la Tunisie n’a pas beaucoup de chance pour réussir. Ils se basent sur le facteur temps. Deux mois qui nous séparent des élections, c’est trop peu pour mener une véritable campagne.
C’est manifestement un petit handicap, mais c’est aussi un atout majeur. Mondher Zenaïdi a été relativement épargné jusqu’à présent par ses adversaires politiques et par certains médias. Mais, tel un buteur qui arrive dans un terrain de football en fin de partie, donc non épuisé par la première mi-temps et en pleine forme physique, Mondher Zenaïdi peut marquer le but décisif, et assurer ainsi la victoire de son équipe.
Un match choc en prévision. Sera t-il un derby entre Destouriens ou un classico? Partie à suivre...en direct !
Nebil Ben Yahmed