Ezzeddine Bechaouech, révolutionnnaire de la 25 heure et de la cinquième colonne, alors éphémère ministre de la Culture. De gauche à droite, Mohamed el-Aziz Ben Achour, ancien ministre de la Culture sous la présidence de Ben Ali, Taïeb Baccouche, Saadeddine Zmerli, ancien ministre de la Santé, sous la présidence de Ben Ali.
En français, Bach-Chaouch signifie chef des concierges ! Certains se demandent par conséquent si, de son statut d’universitaire et d’historien de haut niveau (pour la fonction de ministre, ce n’est plus prestigieux depuis janvier 2011), Ezzeddine Bechaouech ne s’est pas rabaissé au rôle de rabatteur pour un Tartour faisant office de président intérimaire et illégitime, et pour un parti méprisé et décrié par l’ensemble des Tunisiens, à savoir le CPR ?
Selon nos confrères de Businessnews, Ezzeddine Bechaouech sera tête de liste sur la circonscription Tunis 2, lors des prochaines élections législatives. Cette information aurait été confirmée par l’aboyeur en chef du CPR et ex-zélateur de Sakhr el-Materi, un certain Tarek Kahlaoui. Mais le principal concerné n'a pas voulu réagir, laissant ainsi planer le doute...Jusqu'à aujourd'hui 29 aoüt 2014, dans la conférence qui a été organisé par le CPR et au cours de laquelle ce micro-parti a dévoilé les noms de ses têtes de listes pour les prochaines élections législatives. Monsieur Ezzeddine Bechaouech est bel et bien tête de liste du CPR pour la circonscription de Tunis 2.
L’information publiée le 28 août 2014 a provoqué la colère et le déchainement des internautes, tous surpris et déçus qu’un si brillant intellectuel puisse se mettre au même niveau qu’un Tarek Kahlaoui, un Samir Ben Amor, un Slim Ben Hmidane, ou une Sihem Badi, pour ne pas citer ceux qui ont quitté le navire, comme Abderraouf Ayadi, Tahar Hmila, Mohamed Abbou ou Aziz Krichen, qui sont déjà au fond de la poubelle de l’histoire. Comment un tel intellectuel, aux qualités académiques indéniables peut-il tomber si bas ?
C’est la question que tous les internautes se posent. Rien de surprenant ni de blâmable dans le fait que monsieur Ezzeddine Bechaouech soit candidat à ces élections. Au pays de la gabegie démocratique, ce ne sont pas les candidats qui manquent ! De plus, c’est tout à fait légitime qu’un aussi pauvre « prolétaire », qui a été plusieurs années maire-adjoint, ensuite maire de Carthage sous le régime de Ben Ali, veuille s’assurer 5000 dinars par mois. Le surprenant en revanche, c’est qu’il aurait pu s’inscrire sur la liste de Nidaa Tounes, ou de n’importe quel autre parti plus ou moins respectable et fréquentable.
C’est d’autant plus incompréhensible qu’il a été, après sa transfiguration révolutionnaire, parachuté par Fouad Mebazaa, ministre de la Culture dans le gouvernement de Béji Caïd Essebsi. Pourquoi donc a-t-il fait le choix de Moncef Marzouki, plutôt que de Béji Caïd Essebsi ? A moins que le patriarche des Beldi n’ait pas voulu de sa candidature, en dépit de sa « belditude » !
Il n'aura pas été le premier intellectuel Beldi à faire allégeance au Tartarin de Carthage. Yadh Ben Achour et Hichem Djaït, eux-aussi révolutionnaires de la 25ème heure, avaient fait de même. C'est à se demander si la chute de l'Etat-Nation en janvier 2011 n'était pas une revanche et une vengeance de certains tunisois sur le Sahel, et plus particulièrement sur l'homme qui en a incarné la bravoure et le patriotisme: Habib Bourguiba, qui avait dénoncé naguère les turpitudes et les compromissions avec le colonialisme de certains descendants des Mamelouks. Nous disons bien certains, car il y a eu de grands résistants et patriotes de Tunis, comme des autres régions du territoire tunisien.
A notre humble avis, il serait plus difficile pour monsieur Ezzeddine Bechaouech de réussir cet examen électoral que d’inscrire le CPR au patrimoine mondial de l’UNESCO !
Nebil Ben Yahmed
Selon nos confrères de Businessnews, Ezzeddine Bechaouech sera tête de liste sur la circonscription Tunis 2, lors des prochaines élections législatives. Cette information aurait été confirmée par l’aboyeur en chef du CPR et ex-zélateur de Sakhr el-Materi, un certain Tarek Kahlaoui. Mais le principal concerné n'a pas voulu réagir, laissant ainsi planer le doute...Jusqu'à aujourd'hui 29 aoüt 2014, dans la conférence qui a été organisé par le CPR et au cours de laquelle ce micro-parti a dévoilé les noms de ses têtes de listes pour les prochaines élections législatives. Monsieur Ezzeddine Bechaouech est bel et bien tête de liste du CPR pour la circonscription de Tunis 2.
L’information publiée le 28 août 2014 a provoqué la colère et le déchainement des internautes, tous surpris et déçus qu’un si brillant intellectuel puisse se mettre au même niveau qu’un Tarek Kahlaoui, un Samir Ben Amor, un Slim Ben Hmidane, ou une Sihem Badi, pour ne pas citer ceux qui ont quitté le navire, comme Abderraouf Ayadi, Tahar Hmila, Mohamed Abbou ou Aziz Krichen, qui sont déjà au fond de la poubelle de l’histoire. Comment un tel intellectuel, aux qualités académiques indéniables peut-il tomber si bas ?
C’est la question que tous les internautes se posent. Rien de surprenant ni de blâmable dans le fait que monsieur Ezzeddine Bechaouech soit candidat à ces élections. Au pays de la gabegie démocratique, ce ne sont pas les candidats qui manquent ! De plus, c’est tout à fait légitime qu’un aussi pauvre « prolétaire », qui a été plusieurs années maire-adjoint, ensuite maire de Carthage sous le régime de Ben Ali, veuille s’assurer 5000 dinars par mois. Le surprenant en revanche, c’est qu’il aurait pu s’inscrire sur la liste de Nidaa Tounes, ou de n’importe quel autre parti plus ou moins respectable et fréquentable.
C’est d’autant plus incompréhensible qu’il a été, après sa transfiguration révolutionnaire, parachuté par Fouad Mebazaa, ministre de la Culture dans le gouvernement de Béji Caïd Essebsi. Pourquoi donc a-t-il fait le choix de Moncef Marzouki, plutôt que de Béji Caïd Essebsi ? A moins que le patriarche des Beldi n’ait pas voulu de sa candidature, en dépit de sa « belditude » !
Il n'aura pas été le premier intellectuel Beldi à faire allégeance au Tartarin de Carthage. Yadh Ben Achour et Hichem Djaït, eux-aussi révolutionnaires de la 25ème heure, avaient fait de même. C'est à se demander si la chute de l'Etat-Nation en janvier 2011 n'était pas une revanche et une vengeance de certains tunisois sur le Sahel, et plus particulièrement sur l'homme qui en a incarné la bravoure et le patriotisme: Habib Bourguiba, qui avait dénoncé naguère les turpitudes et les compromissions avec le colonialisme de certains descendants des Mamelouks. Nous disons bien certains, car il y a eu de grands résistants et patriotes de Tunis, comme des autres régions du territoire tunisien.
A notre humble avis, il serait plus difficile pour monsieur Ezzeddine Bechaouech de réussir cet examen électoral que d’inscrire le CPR au patrimoine mondial de l’UNESCO !
Nebil Ben Yahmed