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Tunisie, Qatar et Egypte, contre l’action française au Mali


23 Janvier 2013

Sans surprise, la Tunisie, l’Egypte et le Qatar n’ont pas apprécié l’intervention française au Mali. C’est logique : elle prend de court leur stratégie de wahabisation globale. Cette stratégie menée par le Qatar et supervisée par les Etats-Unis et la Grande Bretagne consiste à islamiser toute l’Afrique francophone, y compris dans les pays où l’islam est minoritaire. Le chef spirituel du "printemps arabe", Qaradaoui, a lui aussi critiqué la décision française. Quant au chef des islamo-terroristes, Mokhtar Belmokhtar (de son vrai nom Hacen Ould Khalil), il a dit tout haut ce que Qaradaoui, Morsi et Ghannouchi pensent tout bas: la France, pays "des croisés et des Juifs sionistes paiera son agression contre les musulmans du nord Mali. J'espère que la France se rend compte qu'il va y avoir des dizaines de Mohamed Merah et de Khaled Kelkal. L'attaque d'In Amenas n'est que le début!", a menacé cette racaille islamiste. Pour comprendre les positions tunisienne, égyptienne et qatarienne, T.S. reprend un article du Figaro, qui semble renouer avec son lectorat désabusé ces derniers temps par la dérive gauchière et l'islamisme "modéré" de leur journal. Pourvu que ça dure !


Tunisie, Qatar et Egypte, contre l’action française au Mali
Les pouvoirs égyptien et tunisien, liés aux Frères musulmans, n'ont pas hésité à afficher leur opposition à l'intervention militaire française au Mali.
http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gif
Soutenir leurs partisans intégristes plutôt que la lutte antiterroriste menée par la France. Les pouvoirs égyptien et tunisien, liés aux Frères musulmans, n'ont pas hésité à afficher leur opposition à l'intervention militaire française au Mali contre les djihadistes. Ils ont été soutenus par leur sponsor du Qatar, pourtant l'un des plus proches alliés de Paris au Moyen-Orient.
La charge la plus franche est venue du président égyptien Mohammed Morsi, issu de la Confrérie. «Nous ne serons jamais d'accord avec une intervention militaire au Mali  parce que cela va attiser le conflit dans cette région», a déclaré le raïs égyptien en déplacement en Arabie saoudite, n'hésitant pas à parler d'une «agression». Pour Morsi, «l'intervention doit être pacifique et (…) des fonds doivent être investis dans le développement. Ce que nous ne voudrons jamais, c'est séparer le Nord arabe du cœur de l'Afrique».

Soucieux de coller à une rue islamiste prompte à dénoncer «les invasions étrangères», les dirigeants tunisiens ont commencé par se montrer opposés à l'offensive militaire française, avant de se rétracter quelque peu. Il y a une semaine, le ministre des Affaires étrangères, membre des Frères musulmans, Rafik Abdelsallem, estimait que «les problèmes en Afrique doivent être résolus dans un cadre africain», tout en se disant «contre une intervention étrangère, dans tous les cas de figures».

Quelques jours auparavant, le président Moncef Marzouki  - un laïc - s'était déjà gardé d'apporter son soutien à Paris, indiquant qu'il aurait «préféré une solution politique négociée». Y a-t-il eu des réactions courroucées de Paris en coulisses? Toujours est-il qu'après une rencontre entre l'ambassadeur de France à Tunis, François Gouyette, et Rafik ­Abdelssalem, ce dernier a adouci sa position, disant «comprendre» l'opération française. «La Tunisie est bien consciente des exigences de l'intervention militaire française et des problèmes de sécurité qui ont nécessité ce processus pour empêcher la transformation du Mali en un foyer de terrorisme et de violence», indiquait alors le ministère tunisien des Affaires étrangères dans un communiqué cousu de fil blanc.

Tout aussi embarrassante pour la France a été la réaction de ses alliés qatariens. Le premier ministre, Hamad Ben Jassem, a mis en doute le bien-fondé de l'intervention française, estimant que le recours à la force ne réglerait pas le problème au Mali. Dans la foulée, le très influent cheikh Youssef Qaradaoui, hébergé à Doha, critiquait «la précipitation de la France à déclencher la guerre, avant d'avoir épuisé tous les moyens de parvenir à une solution pacifique et à la réconciliation nationale». Une attaque émise au nom de l'Union internationale des oulémas musulmans, l'organisme que dirige Cheikh Qaradaoui, un ami des dirigeants qatariens, qui n'a pas pu s'exprimer sans un feu vert de l'émir Cheikh Hamad, lui-même. L'activisme humanitaire du Qatar au Mali est regardé avec suspicion par les services de renseignements français.
Tunisie-Secret.com

Par Georges Malbrunot, le 22 janvier 2013.

 
 


           


1.Posté par nazou le 25/01/2013 01:24
n'importe quoi !! le mokhtar ben mokhtar,il va pas nous dire qu'il ne sait pas que mohamed merah,
travaillait pour les sevices secret de sarko ?. Alors question
toutes c guerres sont elles l'oeuvre ,de la gauche internationale contre la droite internationale.
ou bien des conservateurs contre les mondialistes
Quoi qu'il en soit ils nous fatiguent.
Je crache sur les tombes des inventeurs de la democratie ,aucune religions au monde n'a autant divisee' l'humanite' que la merdocratie .

2.Posté par YOUSSEF le 06/02/2013 14:07
C' EVIDENT
ON PEUX PAS DESOBEIR AU MAITRE LE QUATAR
LE QUATAR EST A LA TETE DE CETTE ORGANISTAION EXTREMISTE
LE QUATAR QUI INVESTI DANS LES PAYS RICHE TELQUE LA FRANCE /GRANDE BRETAGNE ETC
JOUE DOUBLE JEUX
ET NOUS LES PAUVRES GENTS TUNISIENS EGYPTIENS ET LYBIENS SOMMES NOUS OBLIGES DE SE SOUMETTRE ?
PAUVRE TUNISIE
PAUVRE POUVOIR

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