Nadhir Hamada, l'un des ministres les plus intègres et compétents de l'ancien régime, enfin libre...si sa famille payent 120 mille dinars de caution.
Illégalement détenu depuis le 17 mai 2012, Nadhir Hamada, 66 ans, est sans doute l’une des compétences nationales les plus brillantes et les plus intègres de l’ancien régime. En mai dernier, alors que la Cour de Cassation de Tunis l’avait déclaré, le 5 mars 2014, « en état de libération obligatoire depuis le 10 juillet 2013 », certains juges de la Cour d’Appel et de la Chambre de mise en accusation, déjà connus par leur zèle et leur arbitraire sous le régime de Ben Ali, l’ont maintenu en détention, au mépris des lois nationales et des conventions internationales.
Sa détention était en effet considérée comme arbitraire et illégale eu égard aux violations des droits fondamentaux de la liberté humaine et au non-respect des lois (nationales et internationales) notamment les articles 85 et 199 du Code des procédures pénales, la loi 75/2008 du 11 Décembre 2008, l’article 29 de la Nouvelle Constitution Tunisienne ainsi que les dispositions des articles 9, 10 et 11 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et les dispositions des articles 9 et 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Parce qu’il y a eu toutes ces atteintes aux droits de l’homme et que la Justice s’est embourbée dans ses propres contradictions, la Chambre des mises en accusation près du tribunal de première instance de Tunis, n’avait plus le choix que de libérer Nadhir Hamada. Et pour cause, depuis le verdict de mai 2014, le Tribunal de première instance et la Cour de cassation n’étaient plus habilités d’examiner cette affaire. Or, dans ce cas de figure, l’article 92 du Code de procédure pénale prévoit que les avocats peuvent exiger la libération immédiate de leur client.
C’est ce qu’a demandé, aujourd’hui 1er octobre 2014, maître Béchir Ferchichi, l’avocat de M.Nadhir Hamada. La chambre des mises en accusation près du tribunal de première instance de Tunis n’avait plus le choix que de décider la libération de l’ancien ministre de l’Environnement, contre une caution de 120 mille dinars. Lorsque son avocat s’est déplacé à la prison Al-Mornaguiya, Nadhir Hamada n’y était pas. Cet homme qui souffre de plusieurs pathologies graves était hospitalisé depuis le matin.
Sa famille, qui souffre depuis deux ans et demi, va pouvoir, le 4 octobre prochain, fêter l’Aïd avec lui. Seule incertitude, elle va devoir au préalable réunir les 120 mille dinars de caution que la Justice a exigée comme caution. Une tache difficile, lorsqu’on sait que cet ancien ministre sous la présidence de Ben Ali n’a pas 100 dinars dans son compte bancaire et que son seul bien immobilier est la maison qu’occupe sa famille !
Tunisie-Secret qui se félicite de cette libération pour avoir été le premier journal online à prendre fait et cause pour M.Nadhir Hamada, prend l’initiative de lancer un appel aux Tunisiens libres et aux consciences qui luttent contre l’injustice d’aider la famille de M.Nadhir Hamada en contribuant à la collecte des 120 mille dinars de caution. Ils peuvent directement prendre contact avec cette famille à l’adresse facebook suivante : https://www.facebook.com/nnadhirhamada?fref=ts
Nebil Ben Yahmed
Sa détention était en effet considérée comme arbitraire et illégale eu égard aux violations des droits fondamentaux de la liberté humaine et au non-respect des lois (nationales et internationales) notamment les articles 85 et 199 du Code des procédures pénales, la loi 75/2008 du 11 Décembre 2008, l’article 29 de la Nouvelle Constitution Tunisienne ainsi que les dispositions des articles 9, 10 et 11 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et les dispositions des articles 9 et 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Parce qu’il y a eu toutes ces atteintes aux droits de l’homme et que la Justice s’est embourbée dans ses propres contradictions, la Chambre des mises en accusation près du tribunal de première instance de Tunis, n’avait plus le choix que de libérer Nadhir Hamada. Et pour cause, depuis le verdict de mai 2014, le Tribunal de première instance et la Cour de cassation n’étaient plus habilités d’examiner cette affaire. Or, dans ce cas de figure, l’article 92 du Code de procédure pénale prévoit que les avocats peuvent exiger la libération immédiate de leur client.
C’est ce qu’a demandé, aujourd’hui 1er octobre 2014, maître Béchir Ferchichi, l’avocat de M.Nadhir Hamada. La chambre des mises en accusation près du tribunal de première instance de Tunis n’avait plus le choix que de décider la libération de l’ancien ministre de l’Environnement, contre une caution de 120 mille dinars. Lorsque son avocat s’est déplacé à la prison Al-Mornaguiya, Nadhir Hamada n’y était pas. Cet homme qui souffre de plusieurs pathologies graves était hospitalisé depuis le matin.
Sa famille, qui souffre depuis deux ans et demi, va pouvoir, le 4 octobre prochain, fêter l’Aïd avec lui. Seule incertitude, elle va devoir au préalable réunir les 120 mille dinars de caution que la Justice a exigée comme caution. Une tache difficile, lorsqu’on sait que cet ancien ministre sous la présidence de Ben Ali n’a pas 100 dinars dans son compte bancaire et que son seul bien immobilier est la maison qu’occupe sa famille !
Tunisie-Secret qui se félicite de cette libération pour avoir été le premier journal online à prendre fait et cause pour M.Nadhir Hamada, prend l’initiative de lancer un appel aux Tunisiens libres et aux consciences qui luttent contre l’injustice d’aider la famille de M.Nadhir Hamada en contribuant à la collecte des 120 mille dinars de caution. Ils peuvent directement prendre contact avec cette famille à l’adresse facebook suivante : https://www.facebook.com/nnadhirhamada?fref=ts
Nebil Ben Yahmed