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Exclusif: l’échange téléphonique qui a scellé le destin de la Tunisie


25 Octobre 2012

Une source policière nous a fait parvenir ce document explosif, avec la bande sonore qui confirme son authenticité. Nous vous livrons en exclusivité la transcription des communications téléphoniques qui ont eu lieu, dans la nuit du 14 au 15 janvier 2011, entre Ben Ali (B.A), son Premier ministre Mohamed Ghannouchi (M.G), son ministre de la Défense Ridha Grira (G.R), Mahmoud Cheikhrouhou (M.C), le commandant de bord de l’avion qui transportait le couple présidentiel en Arabie Saoudite, et Hédi Baccouche (H.B), ancien Premier ministre de Ben Ali. Après la transcription, notre analyse des faits.


Exclusif: l’échange téléphonique qui a scellé le destin de la Tunisie
A 3h02 du matin, Ben Ali appelle l’ex-Premier Ministre Tunisien Mohamed Ghannouchi (M.G) :
B.A : « Mohamed ! Je vous ai demandé de repasser à la télé ! Dites au peuple tunisien que vous comptez donner quelques précisions au sujet de votre discours ! Dites aux gens que je rentre demain et que tout rentrera dans l’ordre ! Dites leur que je sais à présent qui a manigancé pour qu’on en arrive là !
M.G : « Monsieur le Président ! Vous êtes toujours Président de la Tunisie ! Cependant je ne pense pas que votre retour sera apprécié par le peuple tunisien ! Il faut que vous passiez encore quelques temps en Arabie Saoudite le temps que ça se calme !

B.A : « Il n’en est pas question ! Je vous ai dit que je rentre demain à la première heure ! Faites ce que je vous dis ! C’est moi le Président ! C’est moi le Président ! Où êtes-vous en ce moment Si Mohamed ?
M.G : « On est tous réunit au Ministère de l’intérieur Monsieur le Président »
B.A : « Si Ridha est-il à vos côtés? »
M.G : « Oui Monsieur le Président »
B.A : « Passez le moi ! »
R.G : « Monsieur le Président ! »
B.A : « Si Ridha ! Dites moi ce qui se passe. Mohamed m’a dit que la situation est très grave ! »
R.G : « Affirmatif Monsieur le Président ! Le pays et à feu et à sang. Des milices tirent sur des innocents. On ne sait pas d’où ils sortent ! Monsieur le Président je sens qu’il y a un complot dangereux qui se trame sur nos sols »
B.A : « Avez-vous pris contact avec Ali Sériati (Directeur de la Garde présidentielle) ? »
R.G : « Monsieur le Président ! J’ai ordonné l’arrestation d’Ali Sériati ! »
B.A : « Pourquoi avez-vous fait ça ? Qu’est ce qu’il a encore fait ?
R.G : « Je ne sais pas encore Monsieur le Président mais les R.M (Renseignements Militaires) sont en possession d’informations très délicates »
B.A : « Quels types d’informations Si Ridha ? »
R.G : « Je ne peux vous dire ça au téléphone Monsieur le Président !»
B.A : « Dites moi Ridha ! Dites moi tout de suite ce vous avez trouvé sur Ali »
RG : « Je ne peux pas Monsieur le Président ! Je n’ai plus confiance en personne. On est tous sur écoute ici ! Vous le savez ça ! »
B.A : « Vous voulez dire quoi ? »
R.G : « Vous m’avez bien compris Monsieur le Président ! »
B.A : « Bon Ridha dites à Mohamed que je rentre demain et que je vais remettre les pendules à l’heure. »
R.G : « Monsieur le Président ! Vous ne pouvez plus rentrer. Le pays risque de brûler. Les gens pensent que vous avez fui le pays. Vous ne pouvez plus faire marche arrière. Attendez encore deux ou trois jours et on vous dira ce qu’il en sera Monsieur le Président !
B.A : « Pas question ! Je rentre! Je rentre ! Je rentre ! »
R.G : « Monsieur le Président ! Si vous rentrez, je serai dans l’obligation d’assurer votre sécurité ! L’armée sera probablement contrainte de tirer sur les gens et je ne veux pas en arriver là ! Je n’ai pas envie de tuer des innocents !
B.A : « On n’en arrivera pas là ! Je vous le promets Ridha »

A ce moment, Ben Ali raccroche le téléphone. Ou la communication se coupe.

A 5h18 du matin, le commandant Mahmoud Cheikhrouhou (M.C) appelle le Premier Ministre Tunisien :
M.C : « Monsieur le Premier Ministre ! Je fais quoi ! Je suis toujours à l’aéroport ! Le Président m’a donné l’ordre de ne pas bouger. Et ici, personne n’est au courant de quoi que ce soit. J’étais avec Si Nabil (Nabil Chéttaoui est l’ancien PDG de la compagnie aérienne Tunisair) au téléphone et c’est lui qui m’a conseillé de vous contacter. »

M.G : « je ne sais pas ! Je ne peux rien vous dire pour le moment ! Attendez ! Je vous passe Si Ridha le Ministre de la Défense. C’est l’armée et à sa tête Si Ridha qui contrôlent le pays maintenant. Je vous le passe ! »
R.G : « Si Moncef, qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce qu’il y a ?
C : « Monsieur le Ministre ! Dites moi ce que je dois faire ! Ça fait à peu près 5 heures que j’attends et on ne m’a toujours pas donné de consignes et ici, personne ne veut ravitailler l’avion! »

A ce moment, le Ministre de la Défense s’adressa aux présents et leurs dits en ayant toujours le commandant au téléphone :

R.G : « Messieurs ! Je vais donner l’ordre au commandant de rentrer sans le Président et j’en assume l’entière responsabilité »
A ce moment là, une longue discussion a eu lieu avant que le Ministre de la Défense ne reprenne la conversation :
RG : « Mahmoud, préparez vous à repartir. Je vais vous donner plus de détails d’ici 10 mn. Faites le plein. Vous allez rentrer directement à Tunis. Et surtout n’en parlez à personne même pas au Président en personne ! Vous m’avez bien compris Si Mahmoud ?
M.C : « Oui Monsieur le Ministre ! »
RG : « Donnez-moi un numéro où je pourrai vous joindre ! »
M.C : « Tout de suite Monsieur le Ministre. Avez-vous de quoi noter Monsieur le Ministre ? »
R.G : « Oui, allez-y ! »
M.C : « C’est le xxxxxxx », rappelez-moi SVP ».
R.G : « Bien entendu ! Laissez le téléphone à vos côtés ! Je vous rappelle de suite pour vous donner les consignes. »

Près de dix minutes plus tard, Ridha Grira rappelle le commandant et lui dit :

R.G : « Si Mahmoud ! Écoutez mois attentivement ! Vous allez rentrer tout de suite. Vous allez rentrer sans le Président. C’est une décision qui a été prise au plus haut niveau de l’Etat et j’en assume l’entière responsabilité. Je vous laisse préparer l’avion ! Je reviens vers vous dans 15 mn. »
A ce moment le Ministre de la Défense raccroche le téléphone et appelle Hédi Baccouche (ancien Ministre du temps de Bourguiba et de Ben Ali, l’un des trois cerveaux de l’opération du 7 Novembre 87)
R.G : « Si Hédi ! C’est Ridha Grira au téléphone »
H.B : « Monsieur le Ministre ! J’ai appris ce qui s’est passé ! Seriez-vous derrière le départ du Président ? »
R.G : « Je vous expliquerais cela plus en détail plus tard Si Hédi ! Si Hédi Je viens de prendre une décision d’une extrême importance suite à une réunion avec Si Mohamed, Si Foued (Foued Mebazaa, ancien Président du parlement), Si Abdallah Kallel (ancien Ministre et Président de la Chambre des Sénateurs du temps de Ben Ali), le Général Ammar (Rachid Ammar, chef d’état major), les membres du CSA (Conseil Suprême des Armées), Si Ahmed (Ahmed Friaa ancien Ministre de l’Intérieur) et Si Kamel (Kamel Morjane était encore le Ministre des Affaires étrangères) : Si Hédi ! J’ai décidé que Ben Ali ne vas plus rentrer en Tunisie !
H.B : « Etes-vous sûr de vous Si Ridha ? Avez-vous reçu des instructions d’une ambassade bien particulière ?
R.G : « Non Si Hédi ! C’est une décision personnelle ! S’il rentre, on sera obligé de le défendre et des milliers de vies tomberont !
H.B : « Faites le nécessaire Monsieur le Ministre »
R.G : « J’aurais besoin de vous Si Hédi ! J’ai proposé à Si Foued (Mebazaa) de passer à l’article 15 demain matin. Mais il ne veut pas entendre parler de ça. Il dit qu’il est malade. Mais on doit appliquer le texte de loi. Il faut qu’il occupe le poste de Président afin de fermer définitivement la porte devant un retour éventuel du Président Ben Ali. Essayez de le convaincre. Ici, il ne veut plus écouter personne. Appelez Si Hamed (Hamed Karoui est un ancien Premier ministre de Ben Ali) ; lui, il saura lui parler ».

Lire Aussi : Ben Ali confirme l’authenticité du document que nous avons publié en exclusivité

Exclusif: l’échange téléphonique qui a scellé le destin de la Tunisie
Analyse de ces échanges téléphoniques
Ce document parfaitement authentifié est d’une importance capitale. Nous savions déjà que Ben Ali ne s’est jamais enfui, qu’il y a été persuadé et contraint par le général Ali Seriati. Nous savons maintenant que Ben Ali voulait absolument revenir au pays. L’on comprend ici que c’est Ridha Grira qui a pris la décision d’empêcher Ben Ali de revenir. Mais a-t-il pris tout seul cette décision qui a fait basculer le destin de la Tunisie ? Nous pensons et nous affirmons que cette décision lui a été dictée par le général Rachid Ammar, même s’il en était le ministre. Mais Rachid Ammar lui-même, a-t-il agi tout seul ou sous instruction ? Nous soutenons et affirmons qu’il n’a fait qu’exécuter le « souhait » du Pentagone, pour ne pas dire l’ordre de Washington.
 
            Si Rida Grira est le « sauveur » du pays, pourquoi donc a-t-il été arrêté, sous le Premier ministère de Béji Caïd Essebsi, en septembre 2011 ? Parce que, dès mars 2011, il n’a pas observé l’omerta. Sans doute par honnêteté intellectuelle et naïveté politique, il a commencé à parler aux médias des événements de janvier 2011, puisqu’il en était au cœur. Il a d’abord démenti la légende selon laquelle Rachid Ammar n’a jamais dit Non à Ben Ali pour réprimer la foule. Selon son propre aveu, c’est le cyber-collabos Yacine Ayari qui a lancé cette désinformation à partir de sa chambre de bonne à Bruxelles. Le démenti de Ridha Grira n’a évidemment pas plu au général Ammar, qui a fini par croire à ce mensonge qui a fait sa popularité auprès des Tunisiens. Grira a par la suite, toujours par médias interposés, accablé le général Ali Seriati dont il aurait donné l’ordre d’arrestation.
 
            Notre thèse est par conséquent la suivante. Dès le 10 janvier 2011, sentant la crise s’aggraver et le pouvoir chanceler, plusieurs protagonistes se sont mis à rêver qu’ils pouvaient succéder à Ben Ali. Ces protagonistes sont principalement le général Ali Seriati et le général Rachid Ammar. Le premier a persuadé Ben Ali de quitter le pays, prétextant qu’il ne pourrait plus assumer sa sécurité. Il espérait ainsi créer un vide dont il aurait profité pour prendre le pouvoir. Le second a donné l’ordre d’empêcher Ben Ali de revenir, pour les mêmes raisons que Seriati. Il y avait donc deux coups-d’Etat en marche. Celui du général Ali Seriati et celui du général Ammar. Le premier de type endogène, et le second de type exogène (américain). Vous connaissez la suite : Ali Seriati a été arrêté le 14 janvier 2011, sous l’ordre de Rachid Ammar, avec l’appui des Etats-Unis, et non pas de Ridha Grira comme il le dit dans ce document.
 
            Ce qui s’est passé le 14 janvier 2011 n’est donc pas une révolution, mais un coup d’Etat militaire, qui n’était pas planifié par les Américains, mais improvisé par les stratèges de la Maison Blanche qui suivaient de très près les événements dès leur déclenchement à Sidi Bouzid. Comment ce fait divers, l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi, a-t-il pu prendre une telle ampleur nationale, régionale et même internationale ?
 
            Il s’agit là d’une autre question, géopolitique cette fois-ci, qui implique en l’occurrence une véritable planification américaine qui a commencé dès 2003. Une planification dont les acteurs et les exécutants ne sont plus l’armée nationale ou la Garde républicaine, mais l’armée des cybers-collabos, formatés par les ONG-écran des services de renseignement américain, et qui ont fait la « révolution 2.0 » ! Nous y reviendrons avec détails, documents, preuves et noms à l'appui.                     
 
 



           

Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

26.Posté par kane le 07/11/2012 16:51
Pourquoi spéculer à l'infini sur les responsabilités des uns et des autres alors que les acteurs principaux de ces évènements sont toujours vivants et certains d'entre eux occupent les mêmes postes. Si on veut connaître la vérité il est facile de les inviter à le faire, de gré ou par la force de la loi. Quoi qu'il en soit, il ressort de la transcription des conversations téléphoniques en question que
1-Ben Ali avait perdu la main et son autorité était bien chancelante,
2-A aucun moment il n'est question de Leila Trabelsi-Ben Ali à qui on a prêté (à tort ou à raison) un rôle majeur dans la fuite de son dictateur de mari,
3-Il est évident qu'une autorité tirait les ficelles et que Grira, Baccouche et Cie le savaient mais Ben Ali parait hors du coup. Il se peut donc qu'un complot réel se tramait contre le dictateur mais nous manquons d'éléments pour savoir plus.
4-Une évidence s'impose: le soulèvement populaire (certains appellent cela "révolution") était spontané et imprévisible par son ampleur. il a pris tout le monde de cours et chacun a du improviser pour tirer les marrons du feu, y compris les Etats-unis. Les causes de ce soulèvement sont connues et universelles: misère, injustice, corruption généralisée, etc...

25.Posté par Younes le 04/11/2012 10:03
Non ce qui s'est passé en Tunisie ce n'est pas un coup d'Etat , ni une colère populaire, déclenchée par l"immolation par le feu de Bouazizi .Non tout ça est faux ,faux et même stupide .Et ce pour 2 raisons:
1.Quelques jours avant la fuite de Ben Ali tout était presque normal : quelques émeutes , répressions sanglantes chose banales dans un régime policier ,Seriati et Ammar chacun était dans son poste
2. Bouazizi qu'on a considéré comme un grand martyr et déclencheur de révolution était en fait un homme déprimé dont les nerfs étaient sur le point de se rompre (il s'alcoolisait)
Alors que s'est il passé ? Eh bien Allah par sa volonté et sa miséricorde a voulu libérer ce pauvre peuple tunisien ,ce bon peuple croyant mais opprimé et dont l'identité arabo-musulmane a été défigurée durant plus d'un demi-siècle par Bourguiba puis par Ben Ali .Voilà la verité qui ne plait pas à tout le monde ... M YOUNES

24.Posté par MOEZ le 04/11/2012 02:10
سذج فقط مزالو يتكلمون عن ثورة مزعومة و ربيع عبري.... أنقلاب أمني متاع 14 جانفي 2011 الي عملو خاصة فرق نخبة متكونة أساسا أمريكيا ...ملا بن علي كيفاش خرج.....ماهو هذكا ألي صار بظبط...تسميوه ثورة ...تسميوه دوارة.تسميوه تغيير..تسميوه ألي تحبو....في لأخر هذكا أش سار على أرض...
بطولة ونظال و الانتماء لفريدم هاوس و الميبي فخر لاصحابه الأن ... لأن هذه منظمات ساهمت كثير في تشويه تونس قبل ...و ساهمت كثير في إنقلاب على حكم وحققت أمانيكم بأسقاط دولة و سحق سيادتها ...ومنتصر دائم يكتب تاريخ...
انا لا اكيل بمكيالين ، سمير ديلو ، محسن مرزوق .... و مئات الشخصيات السياسيه التونسيه تعاملت مع فريدوم هاوس....معادش حاجة تحشم العمالة توة...

23.Posté par Nour Noureddine le 03/11/2012 22:41
Twitter
si la révolution était spontanée nous aurions du l'avoir depuis 2008 avec la révolution minière ou encore lors de l’immolation de Abdeslem Trimèche à Monastir mais ce n'était pas encore le temps pour le pentagone , il était encore tôt. bouazizi est arrivé à pic et les américains n'ont pas raté l'occasion !!! De grâce ne parlez plus de révolutions ni de révolutionnaires encore moins de printemps arabe

22.Posté par sbii le 02/11/2012 10:01
ان تسريب المكالمات الهاتفية لليلة الفاصلة بين 14 و15 جانفي عبر المواقع الالكترونية ليس اعتباطيا وانما هناك اطراف تريد الظهور في صورة أبطال سيّما في ضوء التهم التي وجهت لها وهي التآمر على أمن الدولة.

21.Posté par Samia Lamine le 01/11/2012 17:12
La révolution a eu lieu!!!!!!

Et ... chacun a sa manière est sorti du flanc du cheval de Troie pour l'exploiter à sa façon et de la détourner selon son intérêt: Coup d'état? Intifadha? Anarchie créatrice? Toutes les enchères ne servent rien!

LA REVOLUTION A EU LIEU!

20.Posté par Ergo sum le 01/11/2012 15:49
Il est clair que les instructions étaient reçues de la part d'une ambassade bien déterminée, que l'on connait tous. L’ombre baccouche, la première chose qu’il a dite, as-tu reçu ces instructions de la part d’une ambassade ? Quelle saleté, pour moi cela est très révélateur sur la nature de l’ancien régime, des bêtes qui se chargent d’exécuter les instructions de leurs maitres, aucun charisme, aucune initiative ! Dans une affaire du siècle telle que celle du 14 janvier 2011, ces pseudo-humains veulent attendre les instructions des ambassades des pays étrangères et ils osent nous parler de souveraineté !
Mais le complot n'a pas été réussi car il a été improvisé, car la composante qui a été ignorée lors des calculs a pris le dessus et a gagné, cette composante s'appelle le peuple!
Le peuple a dit clairement qu'il n'acceptera qu'une transition démocratique, et rien de plus. Toute partie allant prendre le pouvoir à ce moment là allait se suicider et ça les supersoldats l'ont compris ils ont donc cédé à cette volonté car ils n'avaient pas le choix!

Quoi qu'il en soit, la révolution remercie aujourd'hui tous ceux qui ont contribué de près ou de loin directement ou indirectement à nous débarrasser de la mafia et de l'inculte déchu, une honte, un point noir dans une Histoire.

19.Posté par Amel le 01/11/2012 10:52
J'aimerais savoir comment ce document peut être "parfaitement authentifié" tout en sachant que la majorité de ce qui est écrit est faux!! et par qui d'ailleurs?!?!
Les horaires ne correspondent pas (arrivée de l'avion sur le sol tunisien à 5h du matin le 15 janvier), les conversations avec le commandant, celles avec Baccouche sont totalement fausses et imaginées: ma source et bien c'est le commandant lui même et Hedi Baccouche.
Si ça vous amuse d'écrire des absurdités et de perdre du temps sur ça au lieu de se préoccuper de choses plus importantes et primordiales qui concernent notre avenir à tous... ça vous regarde, mais franchement je trouve ça navrant...

18.Posté par Hédia DRIDI-RAFRAFI le 31/10/2012 20:19
Coup d’Etat, dites-vous? La révolution a bel et bien eu lieu. Au moins ça a déclenché quelque chose dans la tête des petites gens qu’on avait, depuis 60 ans, empêché à prendre leur destin en main, voire même à apprendre à réfléchir ni à leur destin ni à celui de leurs enfants... Là je n’aborderais pas le sujet de notre élite qui c’est embourgeoisée et qui n’est plus capable même de se positionner au sein de la société… !!!

17.Posté par el khlifi mokhtar le 31/10/2012 17:26
Monsieur Seriati qui a été arrêté par Monsieur Grira aurait compris que quelque chose se tramait.Il a donc téléphoné à Monsieur Sik Salem, grâce à son second portable, pour couper l'herbe sous les pieds de Mr Grira et Cie en lui demandant de réunir autour de Monsieur Mbazaa, Monsieur Ghannouchi et Monsieur Abdallah Kallel en vue d'assurer la continuité de l'Etat.Monsieur Grira n'a pas voulu que Mr Ghannouchi aille à Carthage ce qui laisse présager que cela contrecarre ses desseins.En empêchant l'ancien Président de retourner au pays, en arrêtant Monsieur Seriati et en voulant empêcher le Premier Ministre d'aller à Carthage, Monsieur Grira a poursuivi un objectif particulier.Mais des questions sans réponses qui se posent.Qui était avec Monsieur Grira ( Le Général Rchid Ammar?Monsieur Hédi Baccouche?lune ambassade étrangère?) et que visait-il?S'il voulait le Pouvoir pourquoi s'est-il arrêté en si bon chemin?Les USA se sont inclinés devant le fait accompli et ont jugé préférable qu'il y ait une passation de pouvoir dans la "légalité' constitutionnelle?Si on avait tous les enregistrements de toutes ces communications téléphoniques, on verrait plus clair.Je souhaite que les ambassades étrangères soient hors du coup et que cette "insurrection" soit l’œuvre des tunisiens (Sidi Bouzid et autres villes de l'intérieur appuyées par la gréve de Sfax déclenchée par la base syndicale )ainsi qu'aux internautes qui ont véhiculé l'information.

16.Posté par gaha chiha le 31/10/2012 13:55
la théorie du complot une nouvelle fois;;; les E.U qui ont tout manigancé, encore une nouvelle fois..; tout ca c'est du déjà vu... je n'aime pas même si c'est probablement plausible..

15.Posté par dali le 31/10/2012 07:31
Si plusieurs versions restent possibles , il semble par contre qu'il y a un consensus autour de l'idée qu'il n'y a jamais eu de révolution.

14.Posté par Mehdi Mahjoub le 31/10/2012 01:47
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votre hypothèse manque de détails.

mon hypothèse est la suivante:
Sériati et Ben Ammar travaillaient les deux pour les états unis dans cette révolution et ils ont tout fait pour mettre dehors Ben Ali. au moment ou ce dernier est parti, ils ont attendu les ordres des USA pour savoir koi faire.
d'autre part Grira et le service de renseignement militaire (sans ben ammar) travaillaient pour un coup d'état ou grira prennait le pouvoir et donc c'est pour ca Grira a directement ordonner l'arresttion de seriati.
les deux complot ont échoué grace au second de la garde présidentiel qui lui n'était au courant de rien et sans le savoir, en appelant Mohammed il Ghannouchi et en filmant la video, il a déjoué les 2 complots
(cette version explique le fait que seriati et grira sont en prison, explique aussi pour quoi rchid ammar a forcé a la retraite tout les généraux du service de renseignement militaire 3 semaines aprés la révolution)

13.Posté par Benzero7 le 31/10/2012 01:40
c'est sont des coups d'etat par cyber_collabos interposés mais avec une logistique planetaire et des moyens immences (voir Budget de la NSA)

12.Posté par nour ch le 30/10/2012 23:30
اذا هذه هى الحقيقة اليس من حقنا ان نسمع التسجيلات وما الفرق ان تكتبوها او نسمعها ولتكون لهذا المقال وصاحبه مصداقية اسمعونا التسجيلات كى لا نقول تراهات

11.Posté par Weld Zohra Harroum le 30/10/2012 23:21
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انتفاضة عارمة انتجت مسارا ثوريا ما أربك نظام العمالة والاستغلال والفساد و دوائر الهيمنة الأجنبيّة ممّا دفعهم الى الاسراع بانقاذ النّظام و تنفيذ الخطط المرسومة لادامة الواقع بأشكال بديلة اعتمادا على الديمقراطيّة الشكليّة دون المساس بأسس الطبقيّة للنظام و ارتهانه لامريكا والاتحاد الأوروبي و الصهيونيّة و منع تغييره تغييرا ثوريا في مصلحة الشعب المنتفض الشعب الذي لم تكن قواه الثورية والمناضلة الوطنيّة و التقدّميّة التي أطّرت الانتفاضة لكنّها لم تكن قد نظّمت الجماهير الكادحة و عموم الشعب المنتفض و لم تمتدّ في صفوفه الامتداد الذي يؤهّلها لقيادته و السير معه بالمسار الثوري الى استلام السلطة ، فقد كانت هذه القوى الحزبية والتنظيمات والمجموعات غير مهيأة كفاية للحظة التاريخيّة الفارقة والفارزة ممّا سهّل مسار الالتفاف والتسريع بالانقلابات المتتالية من حكومة الغنوشي 1 و 2 الى حكومة السبسي و هيأة بن عاشور الى مهزلة -وهم انتخابات 23 أكتوبر التي حسمها المال السياسي والانتخابي و التوظيف الديني اعتمادا على الاسلام السياسي الاخواني المموّل قطريا و وهّابيّا بتوجيه خارجي محكم وبرضى و متابعة دقيقة من دوائر الهيمنة التي تتحكم الى اليوم في المشهد واللعبة بتونس كما بالمنطقة ككل .

10.Posté par Med le 30/10/2012 23:13
Vous dites que c'est un coup d'Etat élaboré par les americains, mais sans apporter de preuves, sans aucune preuve, aucune ! Il faudra apporter des preuves, ou alors reconnaitre tout simplement que Grira et Ammar ont tout simplement pris la decision de ne pas utiliser l'armee contre le peuple. Pourquoi faut-il necessairement que les americains soient derriere ce type de decision?

9.Posté par Tj Abdelmt le 30/10/2012 22:45
Cette version est en contradiction avec le fait Ridha Gribi a donné l'ordre d'abattre les agents qui tenaient les trabelsi. Mais Rachid Ammar a igonré son ordre...

8.Posté par amabis le 30/10/2012 22:29
عفوا ليس لضرب إيران و لكن لضرب التيار الأشد و الأعنف على إسرائيل و المصالح الأمريكية وهو التيّار السلفي و ما يحدث الآن يثبت ذلك

7.Posté par بوك الحاج le 30/10/2012 21:56
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من وثائق ويكيلكس المسرّبه على النّات... تعرف مسبّقا إلّي الولايات المتحده تحضّر في حاجه لتونس وبإختصار جات جمله في وثيقه تقول "نظام بن علي اصبح فاسد وخارج السّيطره يستحيل التعامل معه.." وتزيد كي نرجعو الفيلم شويّه لتالي وبعض الأسرار لي تكشفت بعد 14 جانفي كيما تحوّل مجموعه مالبلوڨور سنة 2008 و2006 .. و اكيد تعرفوهم شكون ... للولايات المتحده لتلقي تدريب خاص فالنشاط الإلكتروني وتكسير الحجب والتّحريض ووووو وخآآآاصّة وهذا الأهم قرار عودة راشد الغنوشي الى تونس قبل طرد بن علي لعرفتم انّ بن علي وقع طرده بأمر من البيت الأبيض بحماية المؤسسه العسكريّه...وتعويضه ببيادق اخرى حسب مخطّطهم الشيطاني المرّه هاذي زرع الأحزاب ذو التوجّه الديني السنّي ليسهل عليهم فيما بعد ضرب ايران....مختصر لحديث كل ما قعّد يخرج من خزعبلات في جرايد وفي مواقع اجتماعيه حول احداث 14 جانفي لكلّو وهم....ختاما نحبّو ولاّ نكرهو مصيرنا موش بيينا

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