Cyber-collabos formation OTPOR, ayant basculé dans le salafisme djihadiste avant de se recycler dans le marzoukisme.
Avant de prendre l’avion pour Tunis hier, mercredi 24 décembre 2014, ce dangereux agitateur et mercenaire qui a théoriquement basculé dans le salafisme djihadiste avant de rejoindre la cellule de propagande marzoukienne que dirige Imad Daïmi, savait parfaitement bien que son arrestation était inévitable. Résidant en France, il a été condamné par contumace, le 18 novembre 2014, à trois ans de prison ferme par le tribunal militaire de Tunis pour avoir porté atteinte à l’honneur de l’institution militaire et affecté le moral des troupes en pleine opérations contre les terroristes.
Il savait que l’impunité dont il a bénéficié ces trois dernières années n’était plus d’actualité après la débâcle de son recruteur, Moncef Marzouki. Il a prémédité son retour pour défier les nouvelles autorités qui ne sont d’ailleurs pas encore au pouvoir, plus exactement pour se faire passer pour le « premier prisonnier politique de la nouvelle dictature ». Selon nos confrères de Business News, « Aussitôt arrêté, le blogueur a envoyé un sms à ses nombreux fans, parmi les soutiens de Moncef Marzouki notamment, pour se placer dans le costume de victime et se présenter comme étant le premier prisonnier d’opinion de l’ère de Béji Caïd Essebsi ».
Dans un message posté à 9h ce matin sur sa page facebook (voir capture d'écran ci-dessous) et qu’il a supprimé depuis, Imad Daïmi a d’ailleurs écrit que « l’arrestation de Yassine Ayari ce soir révèle le vrai visage d’un régime qui n’est même pas encore officiellement investi. On ne leur permettra pas de nous ramener à la période d’avant le 17 décembre 2010 ». Ainsi s’exprime cet ancien conseiller de Moncef Marzouki, qui est aujourd’hui député de l’Assemblée nationale tunisienne !
Dans un communiqué publié ce jeudi 25 décembre 2014 par le ministère public près du Tribunal militaire permanent de première instance de Tunis, on apprend que Yassine Ayari « a été présenté ce matin au Tribunal par les autorités sécuritaires et en application du mandat de recherche émis à son encontre » qu’il a été « informé du jugement émis à son encontre », et qu’il a été « condamné à 3 ans de prison ferme par contumace en vertu de l’article 91 du Code des plaidoiries et sanctions militaires et après avoir rempli toutes les procédures légales ». Le ministère public a souligné dans son communiqué que le jugement a été prononcé à la suite d’une « instruction ouverte contre Yassine Ayari pour diffamation à l’encontre de hauts gradés de l’armée, pour publications de rumeurs mensongères susceptibles de déstabiliser les forces armées, et pour suscitation de fausses nouvelles » accusant un certain nombre de responsables militaires et civils de « corruption, sans fournir les moindres preuves de ces allégations ».
Outre cette condamnation à trois ans de prison ferme, ce cyber-collabos a été jugé et condamné en janvier 2011 à six mois de prison, dans une autre affaire de diffamation à l’encontre de Mondher Thabet. Ayant fait appel de ce jugement, le juge a laissé Yassine Ayari en liberté, l’encourageant ainsi à persévérer dans ses campagnes diffamatoires et calomnieuses. Ce laxisme judiciaire n’est plus de mise aujourd’hui puisque, malgré l’appel qu’il vient de faire, par le biais de son avocat islamiste-marzoukiste, Samir Ben Amor, pour sa condamnation à trois ans, le tribunal a émis un mandat de dépôt à son encontre et reporté l’examen de son appel au 6 janvier 2014.
Sans remonter à janvier 2011 et à son célèbre mensonge au sujet du général Rachid Ammar « Qui a dit nom à Ben Ali », désinformation qu’il a lancée à partir de son QG à Bruxelles pour créer la zizanie au sein de l’armée et susciter le conflit entre celle-ci et le ministère de l’Intérieur, notre cyber-collabos va devoir répondre de ses actes et de ses nombreuses atteintes à l’armée nationale à laquelle son père appartenait. Il va surtout devoir livrer le, ou les noms de ses commanditaires au sein du cabinet présidentiel, qui lui ont également confié des documents des archives de la présidence pour calomnier et faire du chantage sur un certain nombre d’anciens cadres de l’Etat.
Durant des mois, indique Business News, « Yassine Ayari utilisait sa page FB pour faire fuiter des informations sur l’appareil militaire tunisien, le ministère de la Défense et le ministre Ghazi Jeribi, lui-même. Des informations de premier plan parfois sur les mouvements au sein même du cabinet du ministre(…) Le timing de la publication des informations relatives à l’appareil militaire et sécuritaire tunisiens était plus que suspect et gravissime puisqu’il coïncidait avec l’assassinat de nos soldats martyrs au mont Châambi. Il utilisait le sang de ces martyrs pour accabler le ministre à travers des informations semant le trouble parmi les militaires tunisiens et incitant à l’insurrection ».
Dès 2013, Tunisie-Secret a alerté l’opinion sur le danger que constitue ce mercenaire aux ordres des plus offrants. Mercenaire d’Ennahda, puis d’Ansar al-Charia, puis du CPR de Moncef Marzouki, cet ex-agent du mouvement serbo-sioniste OTPOR, a même accusé le syndicat de la police nationale d’être derrière l’opération kamikaze de Sousse et la tentative de destruction du mausolée de Bourguiba à Monastir, en octobre 2013. En 2012, sur sa page facebook, il s’est même déclaré salafiste, attirant sur lui la curiosité de certains services français. Le 5 juin 2013, toujours sur sa page facebook, après avoir insulté le peuple tunisien pour "sa lâcheté et son hypocrisie", il a annoncé "la fermeture de sa page, de son compte tweeter, de son blog", et s'est engagé à "ne plus se montrer dans les médias après ce jour". Mais, quelques jours après, il a repris de plus belle dans l'apologie de l'islamisme, le dénigrement de l'opposition et la culpabilisation des Tunisiens "de n'avoir pas dressé des potences pour les contre-révolutionnaires". Depuis, il n’a pas cessé de défendre et Ennahda et Ansar al-Charia, « de vrais patriotes » selon lui, incarnant « ce qu’il y a de plus pur dans l’islam » !
A la suite du limogeage de Mohamed Morsi en Egypte, Yassine Ayari, déjà connu pour son admiration d’Oussama Ben Laden, « ce guide exemplaire de la cause islamique », s’est déchainé sur facebook où il déplorait la situation en Egypte en la comparant à la Tunisie: « Préparez-vous à être trainés dans la rue jusqu’à la mort, les magistrats, les journalistes, les Rcdistes, les syndicalistes… et les mouchards! Dans tout conflit, il y a un perdant et un gagnant. Pour être les plus forts, il faut éliminer les plus faibles».
Contrairement à l’image qu’il veut donner à ses nombreux amis virtuels sur facebook, ce mercenaire n’est pas un électron libre, ni un bloggeur indépendant, attaché à la liberté et au respect des droits de l’homme, ni ingénieur. Simple technicien en informatique, il agit sur instruction et contre argent, puisqu’en France, on ne lui connait pas d’activité professionnelle, autre celle de dénigrer telle ou telle personnalité et de lancer des campagnes calomnieuses contre telle ou telle institution tunisienne.
Comme l’écrivait NBY en octobre 2013, « le zèle de Yassine Ayari ne pouvait pas passer inaperçu aux yeux des Frères musulmans tunisiens. A la demande d’Ameur Larayedh, homme de confiance de Rachid Ghannouchi et frère d’Ali Larayedh, Karim Azouz, le consul général d’Ennahda auprès de la France, l’a recruté comme agent cyber-réactif. Payé aux frais de la princesse, il fait la navette entre Tunis et Paris, où il est censé résider. Indésirable sur les plateaux de télévisions, il scribouille sur le site intégriste Al-Sadaa… ».
Depuis le changement du consul général de Tunisie en France, c’est la présidence de la République tunisienne qui aurait pris en charge « les frais de mission » de ce cyber-collabos, qui a fait de la mort de son père, le colonel Tahar Ayari, un commerce bien juteux. Yassine Ayari a vite oublié que les assassins de son père, ainsi que du sergent Sghaïer Mbarka et le caporal chef Walid Hajji, dans la région de Rouhia, le 18 mai 2011, sont les terroristes de Soliman, qui venaient d’êtres libérés par Farhat Rajhi, alors ministre de l’Intérieur.
Karim Zmerli
A lire dans nos archives l’article de NBY, « Yassine Ayari, un cyber-collabos recyclé dans le salafisme (vidéo) », publié le 31 octobre 2013 :
http://www.tunisie-secret.com/Yassine-Ayari-un-cyber-collabos-recycle-dans-le-salafisme-video_a680.html
Il savait que l’impunité dont il a bénéficié ces trois dernières années n’était plus d’actualité après la débâcle de son recruteur, Moncef Marzouki. Il a prémédité son retour pour défier les nouvelles autorités qui ne sont d’ailleurs pas encore au pouvoir, plus exactement pour se faire passer pour le « premier prisonnier politique de la nouvelle dictature ». Selon nos confrères de Business News, « Aussitôt arrêté, le blogueur a envoyé un sms à ses nombreux fans, parmi les soutiens de Moncef Marzouki notamment, pour se placer dans le costume de victime et se présenter comme étant le premier prisonnier d’opinion de l’ère de Béji Caïd Essebsi ».
Dans un message posté à 9h ce matin sur sa page facebook (voir capture d'écran ci-dessous) et qu’il a supprimé depuis, Imad Daïmi a d’ailleurs écrit que « l’arrestation de Yassine Ayari ce soir révèle le vrai visage d’un régime qui n’est même pas encore officiellement investi. On ne leur permettra pas de nous ramener à la période d’avant le 17 décembre 2010 ». Ainsi s’exprime cet ancien conseiller de Moncef Marzouki, qui est aujourd’hui député de l’Assemblée nationale tunisienne !
Dans un communiqué publié ce jeudi 25 décembre 2014 par le ministère public près du Tribunal militaire permanent de première instance de Tunis, on apprend que Yassine Ayari « a été présenté ce matin au Tribunal par les autorités sécuritaires et en application du mandat de recherche émis à son encontre » qu’il a été « informé du jugement émis à son encontre », et qu’il a été « condamné à 3 ans de prison ferme par contumace en vertu de l’article 91 du Code des plaidoiries et sanctions militaires et après avoir rempli toutes les procédures légales ». Le ministère public a souligné dans son communiqué que le jugement a été prononcé à la suite d’une « instruction ouverte contre Yassine Ayari pour diffamation à l’encontre de hauts gradés de l’armée, pour publications de rumeurs mensongères susceptibles de déstabiliser les forces armées, et pour suscitation de fausses nouvelles » accusant un certain nombre de responsables militaires et civils de « corruption, sans fournir les moindres preuves de ces allégations ».
Outre cette condamnation à trois ans de prison ferme, ce cyber-collabos a été jugé et condamné en janvier 2011 à six mois de prison, dans une autre affaire de diffamation à l’encontre de Mondher Thabet. Ayant fait appel de ce jugement, le juge a laissé Yassine Ayari en liberté, l’encourageant ainsi à persévérer dans ses campagnes diffamatoires et calomnieuses. Ce laxisme judiciaire n’est plus de mise aujourd’hui puisque, malgré l’appel qu’il vient de faire, par le biais de son avocat islamiste-marzoukiste, Samir Ben Amor, pour sa condamnation à trois ans, le tribunal a émis un mandat de dépôt à son encontre et reporté l’examen de son appel au 6 janvier 2014.
Sans remonter à janvier 2011 et à son célèbre mensonge au sujet du général Rachid Ammar « Qui a dit nom à Ben Ali », désinformation qu’il a lancée à partir de son QG à Bruxelles pour créer la zizanie au sein de l’armée et susciter le conflit entre celle-ci et le ministère de l’Intérieur, notre cyber-collabos va devoir répondre de ses actes et de ses nombreuses atteintes à l’armée nationale à laquelle son père appartenait. Il va surtout devoir livrer le, ou les noms de ses commanditaires au sein du cabinet présidentiel, qui lui ont également confié des documents des archives de la présidence pour calomnier et faire du chantage sur un certain nombre d’anciens cadres de l’Etat.
Durant des mois, indique Business News, « Yassine Ayari utilisait sa page FB pour faire fuiter des informations sur l’appareil militaire tunisien, le ministère de la Défense et le ministre Ghazi Jeribi, lui-même. Des informations de premier plan parfois sur les mouvements au sein même du cabinet du ministre(…) Le timing de la publication des informations relatives à l’appareil militaire et sécuritaire tunisiens était plus que suspect et gravissime puisqu’il coïncidait avec l’assassinat de nos soldats martyrs au mont Châambi. Il utilisait le sang de ces martyrs pour accabler le ministre à travers des informations semant le trouble parmi les militaires tunisiens et incitant à l’insurrection ».
Dès 2013, Tunisie-Secret a alerté l’opinion sur le danger que constitue ce mercenaire aux ordres des plus offrants. Mercenaire d’Ennahda, puis d’Ansar al-Charia, puis du CPR de Moncef Marzouki, cet ex-agent du mouvement serbo-sioniste OTPOR, a même accusé le syndicat de la police nationale d’être derrière l’opération kamikaze de Sousse et la tentative de destruction du mausolée de Bourguiba à Monastir, en octobre 2013. En 2012, sur sa page facebook, il s’est même déclaré salafiste, attirant sur lui la curiosité de certains services français. Le 5 juin 2013, toujours sur sa page facebook, après avoir insulté le peuple tunisien pour "sa lâcheté et son hypocrisie", il a annoncé "la fermeture de sa page, de son compte tweeter, de son blog", et s'est engagé à "ne plus se montrer dans les médias après ce jour". Mais, quelques jours après, il a repris de plus belle dans l'apologie de l'islamisme, le dénigrement de l'opposition et la culpabilisation des Tunisiens "de n'avoir pas dressé des potences pour les contre-révolutionnaires". Depuis, il n’a pas cessé de défendre et Ennahda et Ansar al-Charia, « de vrais patriotes » selon lui, incarnant « ce qu’il y a de plus pur dans l’islam » !
A la suite du limogeage de Mohamed Morsi en Egypte, Yassine Ayari, déjà connu pour son admiration d’Oussama Ben Laden, « ce guide exemplaire de la cause islamique », s’est déchainé sur facebook où il déplorait la situation en Egypte en la comparant à la Tunisie: « Préparez-vous à être trainés dans la rue jusqu’à la mort, les magistrats, les journalistes, les Rcdistes, les syndicalistes… et les mouchards! Dans tout conflit, il y a un perdant et un gagnant. Pour être les plus forts, il faut éliminer les plus faibles».
Contrairement à l’image qu’il veut donner à ses nombreux amis virtuels sur facebook, ce mercenaire n’est pas un électron libre, ni un bloggeur indépendant, attaché à la liberté et au respect des droits de l’homme, ni ingénieur. Simple technicien en informatique, il agit sur instruction et contre argent, puisqu’en France, on ne lui connait pas d’activité professionnelle, autre celle de dénigrer telle ou telle personnalité et de lancer des campagnes calomnieuses contre telle ou telle institution tunisienne.
Comme l’écrivait NBY en octobre 2013, « le zèle de Yassine Ayari ne pouvait pas passer inaperçu aux yeux des Frères musulmans tunisiens. A la demande d’Ameur Larayedh, homme de confiance de Rachid Ghannouchi et frère d’Ali Larayedh, Karim Azouz, le consul général d’Ennahda auprès de la France, l’a recruté comme agent cyber-réactif. Payé aux frais de la princesse, il fait la navette entre Tunis et Paris, où il est censé résider. Indésirable sur les plateaux de télévisions, il scribouille sur le site intégriste Al-Sadaa… ».
Depuis le changement du consul général de Tunisie en France, c’est la présidence de la République tunisienne qui aurait pris en charge « les frais de mission » de ce cyber-collabos, qui a fait de la mort de son père, le colonel Tahar Ayari, un commerce bien juteux. Yassine Ayari a vite oublié que les assassins de son père, ainsi que du sergent Sghaïer Mbarka et le caporal chef Walid Hajji, dans la région de Rouhia, le 18 mai 2011, sont les terroristes de Soliman, qui venaient d’êtres libérés par Farhat Rajhi, alors ministre de l’Intérieur.
Karim Zmerli
A lire dans nos archives l’article de NBY, « Yassine Ayari, un cyber-collabos recyclé dans le salafisme (vidéo) », publié le 31 octobre 2013 :
http://www.tunisie-secret.com/Yassine-Ayari-un-cyber-collabos-recycle-dans-le-salafisme-video_a680.html
Yassine Ayari en juillet 2013 devant la grande mosquée de Paris, en compagnie d'islamistes tunisiens, montrant l’étendard d'Al-Qaïda récemment repris par Daech.