Jeune et brillante avocate, première de sa promotion au concours des avocats en 1997, issue d’une grande famille destourienne, Abir Moussi est l’exemple même du courage et de la résistance à la dictature islamiste. Agressée verbalement et physiquement par ses « confrères », calomniée par une presse soumise aux nouveaux maîtres de la Tunisie, livrée à la vindicte des cyber-barbus et des moutons qui les suivent sur facebook, Abir Moussi ne baisse pas les bras et continue à se battre pour son honneur, pour l’honneur d’une profession souillée par le Barreau qui est censé représenter ce métier noble, et pour toute une Tunisie qui s’enfonce jour après jour. Son crime, avoir été la seule à défendre le RCD et à plaider contre sa dissolution.
Tout commence en effet en mars 2011, avec l’affaire civile 14332, concernant la dissolution du RCD. Premier acte « démocratique » exigé par Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki, Hamma Hammami, Chokri Belaïd et d’autres profiteurs de la révolution du jasmin ; un acte entièrement approuvé par le « peuple », c’est-à-dire par une foule d’internautes décervelés et totalement sous l’emprise d’une poignée de cyber-collabos américains. Les islamistes et leurs alliés de l’extrême-gauche savaient que leur marche vers le pouvoir passait par la décapitation du parti destourien, que l’illustre Habib Bourguiba a fondé et qui a conduit la lutte pour l’indépendance, mené la construction d’un Etat souverain et moderne, généralisé l’enseignement et libéré la femme tunisienne. L’extrême-gauche, cette idiote utile comme dirait Lénine, croyait ainsi pouvoir profiter de ce vide politique que laisseraient les destouriens. On sait maintenant à qui a profité cette mesure arbitraire et totalitaire et combien le POCT et compagnie ont récolté de voix dans les élections du 23 octobre 2011.
Par conviction (Abir Moussi a adhéré au RCD en 2001), mais aussi par respect du droit, maître Abir Moussi a défendu le RCD dans ce tout premier procès politique de l’ère islamo-gauchiste. Comme on le constate très clairement dans les vidéos ci-dessous, elle a été stigmatisée, insultée, bousculée et agressée par un ramassis de voyous qui ne méritent pas de porter la robe et qui sont une honte pour tous les avocats du monde. Cette scène restera dans l’histoire.
On y voit un certain Faouzi Ben Mrad sautiller tel un chimpanzé sur les tables et scandant des slogans qui dénotent ses limites éthiques et intellectuelles. On y voit un autre, Farid Allagui, dont on se demande s’il n’est pas un débile mental. On y voit une salle surchauffée et hystérique, criant vengeance. On y voit même une certaine Zina (secrétaire d’un avocat corrompu) tirer les cheveux d’une Abir Moussi impressionnante par son calme, par sa dignité et par son impavidité. Escortée par la police du Palais pour éviter le lynchage, Abir Moussi sera pourchassée jusqu’au fourgon de la police où un misérable voyou déguisé en avocat, un certain Nabil Bedchiche l’a poursuivi de sa haine en lui tirant une fois de plus les cheveux, au vu et au su de la police. Faire ça à une confrère, qui plus à est une femme !
Ce n’est pas tout et l’affaire ne s’arrête pas à ce stade déjà accablant. Le courageux agresseur, Nabil Bedchiche, s’est empressé de déposer plainte contre Abir Moussi, soutenu par Chokri Belaïd et sa bande, et discrètement encouragé par Abderrazak Kilani, l’avocat et « grand militant » des droits de l’homme, qui est derrière tous les coup bas judiciaires dictés par les islamistes. Kilani est en effet connu pour sa sympathie à l’égard des islamistes, et c’est lui qui a activé l’un de ses hommes de main, Bechir Chebbi, pour déposer plainte contre Béji Caïd Essebsi, au sujet de l’assassinat de Salah Ben Youssef, de même que la plainte contre Chawki Tébib, pour le disqualifier dans la course au contrôle de l’Ordre des avocats.
La plainte de cet avocat-voyou a été déclarée recevable et c’est sa victime, Abir Moussi qui a été finalement condamnée (le 26 septembre 2011) en première instance à deux mois de prison avec sursis. Après ce verdict inique, le conseil de discipline de la commission nationale des avocats avait décidé (le 11 juillet 2012) de la suspendre de ses fonctions pour une durée d’une année. La même semaine, elle a subi un contrôle fiscal. Finalement, grâce au témoignage d’un policier que le premier juge a refusé d’entendre, la Cour d’appel a condamné Abir Moussi à une amende de 9,600 Dinars. Du strict point de vue juridique, elle aurait dû être acquittée, compte tenu du témoignage oculaire de ce policier honnête. Mais la justice révolutionnaire a ses raisons que la Raison ignore.
Que sont devenus les protagonistes depuis ? Zina, qui porte maintenant le voile car c’est une musulmane très pieuse, a obtenu un prix de la toute nouvelle association des secrétaires d’avocats. Son "militantisme", qui se résume à insulter les gens et à leur tirer les cheveux, a payé. Faouzi Ben Mrad, dont la plaidoirie a consisté à monter sur les tables en hurlant et qui a été au début de la « révolution du jasmin » l’un des plus virulents pourfendeurs du régime qu’il avait auparavant fidèlement servi, a été accusé et condamné à deux ans de prison ferme pour avoir spolié l’un de ses clients.
Sa victime n’est pas un richissime homme d’affaire de l’ère Ben Ali –auquel cas ça aurait été « légitime », comme diraient les avocats-malfrats qui rançonnaient les chefs d’entreprise « compromis » avec l’ancien régime- mais un père de famille dont le montant de dédommagement à la suite d’un accident, a été détourné par l’avocat censé défendre les intérêts, à savoir Faouzi Ben Mrad. Le 3 mai 2011, la 23 eme Chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis l’a acquitté, à la suite d’un arrangement financier, non pas entre la victime et son escroc, Faouzi Ben Mrad, mais entre celui-ci et le juge qui l’a relaxé !!! Comme quoi les régimes changent et les pratiques restent.
Quant à maître Abir Moussi, malgré tout ce qu’elle a subi, elle continue son combat pour sa liberté d’opinion et pour défendre ses convictions, contrairement à la majorité des rcédistes, qui rasent les murs ou, plus grave encore, ont rejoint le mouvement islamo-fasciste d’Ennahdha. Cette brave femme continue son combat….mais elle n’est plus seule. D'après nos informations, le machiavélique philosophe Mezri Haddad, ancien Ambassadeur auprès de l'UNESCO, la soutiendrait de toutes ses forces à partir de son exil en France d'où il continue à dénoncer le "complot islamo-atlantiste contre la Tunisie" et à prévoir un "avenir sombre" pour les Tunisiens.
Nebil Ben Yahmed
Vidéos d'archives :
Tout commence en effet en mars 2011, avec l’affaire civile 14332, concernant la dissolution du RCD. Premier acte « démocratique » exigé par Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki, Hamma Hammami, Chokri Belaïd et d’autres profiteurs de la révolution du jasmin ; un acte entièrement approuvé par le « peuple », c’est-à-dire par une foule d’internautes décervelés et totalement sous l’emprise d’une poignée de cyber-collabos américains. Les islamistes et leurs alliés de l’extrême-gauche savaient que leur marche vers le pouvoir passait par la décapitation du parti destourien, que l’illustre Habib Bourguiba a fondé et qui a conduit la lutte pour l’indépendance, mené la construction d’un Etat souverain et moderne, généralisé l’enseignement et libéré la femme tunisienne. L’extrême-gauche, cette idiote utile comme dirait Lénine, croyait ainsi pouvoir profiter de ce vide politique que laisseraient les destouriens. On sait maintenant à qui a profité cette mesure arbitraire et totalitaire et combien le POCT et compagnie ont récolté de voix dans les élections du 23 octobre 2011.
Par conviction (Abir Moussi a adhéré au RCD en 2001), mais aussi par respect du droit, maître Abir Moussi a défendu le RCD dans ce tout premier procès politique de l’ère islamo-gauchiste. Comme on le constate très clairement dans les vidéos ci-dessous, elle a été stigmatisée, insultée, bousculée et agressée par un ramassis de voyous qui ne méritent pas de porter la robe et qui sont une honte pour tous les avocats du monde. Cette scène restera dans l’histoire.
On y voit un certain Faouzi Ben Mrad sautiller tel un chimpanzé sur les tables et scandant des slogans qui dénotent ses limites éthiques et intellectuelles. On y voit un autre, Farid Allagui, dont on se demande s’il n’est pas un débile mental. On y voit une salle surchauffée et hystérique, criant vengeance. On y voit même une certaine Zina (secrétaire d’un avocat corrompu) tirer les cheveux d’une Abir Moussi impressionnante par son calme, par sa dignité et par son impavidité. Escortée par la police du Palais pour éviter le lynchage, Abir Moussi sera pourchassée jusqu’au fourgon de la police où un misérable voyou déguisé en avocat, un certain Nabil Bedchiche l’a poursuivi de sa haine en lui tirant une fois de plus les cheveux, au vu et au su de la police. Faire ça à une confrère, qui plus à est une femme !
Ce n’est pas tout et l’affaire ne s’arrête pas à ce stade déjà accablant. Le courageux agresseur, Nabil Bedchiche, s’est empressé de déposer plainte contre Abir Moussi, soutenu par Chokri Belaïd et sa bande, et discrètement encouragé par Abderrazak Kilani, l’avocat et « grand militant » des droits de l’homme, qui est derrière tous les coup bas judiciaires dictés par les islamistes. Kilani est en effet connu pour sa sympathie à l’égard des islamistes, et c’est lui qui a activé l’un de ses hommes de main, Bechir Chebbi, pour déposer plainte contre Béji Caïd Essebsi, au sujet de l’assassinat de Salah Ben Youssef, de même que la plainte contre Chawki Tébib, pour le disqualifier dans la course au contrôle de l’Ordre des avocats.
La plainte de cet avocat-voyou a été déclarée recevable et c’est sa victime, Abir Moussi qui a été finalement condamnée (le 26 septembre 2011) en première instance à deux mois de prison avec sursis. Après ce verdict inique, le conseil de discipline de la commission nationale des avocats avait décidé (le 11 juillet 2012) de la suspendre de ses fonctions pour une durée d’une année. La même semaine, elle a subi un contrôle fiscal. Finalement, grâce au témoignage d’un policier que le premier juge a refusé d’entendre, la Cour d’appel a condamné Abir Moussi à une amende de 9,600 Dinars. Du strict point de vue juridique, elle aurait dû être acquittée, compte tenu du témoignage oculaire de ce policier honnête. Mais la justice révolutionnaire a ses raisons que la Raison ignore.
Que sont devenus les protagonistes depuis ? Zina, qui porte maintenant le voile car c’est une musulmane très pieuse, a obtenu un prix de la toute nouvelle association des secrétaires d’avocats. Son "militantisme", qui se résume à insulter les gens et à leur tirer les cheveux, a payé. Faouzi Ben Mrad, dont la plaidoirie a consisté à monter sur les tables en hurlant et qui a été au début de la « révolution du jasmin » l’un des plus virulents pourfendeurs du régime qu’il avait auparavant fidèlement servi, a été accusé et condamné à deux ans de prison ferme pour avoir spolié l’un de ses clients.
Sa victime n’est pas un richissime homme d’affaire de l’ère Ben Ali –auquel cas ça aurait été « légitime », comme diraient les avocats-malfrats qui rançonnaient les chefs d’entreprise « compromis » avec l’ancien régime- mais un père de famille dont le montant de dédommagement à la suite d’un accident, a été détourné par l’avocat censé défendre les intérêts, à savoir Faouzi Ben Mrad. Le 3 mai 2011, la 23 eme Chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis l’a acquitté, à la suite d’un arrangement financier, non pas entre la victime et son escroc, Faouzi Ben Mrad, mais entre celui-ci et le juge qui l’a relaxé !!! Comme quoi les régimes changent et les pratiques restent.
Quant à maître Abir Moussi, malgré tout ce qu’elle a subi, elle continue son combat pour sa liberté d’opinion et pour défendre ses convictions, contrairement à la majorité des rcédistes, qui rasent les murs ou, plus grave encore, ont rejoint le mouvement islamo-fasciste d’Ennahdha. Cette brave femme continue son combat….mais elle n’est plus seule. D'après nos informations, le machiavélique philosophe Mezri Haddad, ancien Ambassadeur auprès de l'UNESCO, la soutiendrait de toutes ses forces à partir de son exil en France d'où il continue à dénoncer le "complot islamo-atlantiste contre la Tunisie" et à prévoir un "avenir sombre" pour les Tunisiens.
Nebil Ben Yahmed
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