Ce sont nos confrères du quotidien tunisien Al-Chourouk, dans son édition du 18 septembre 2014, qui ont annoncé la nouvelle : Ben Ali va parler directement à une chaîne arabe, sans l’intermédiaire de son avocat libanais Akram Azoury. La nouvelle inquiète certains et hante d’autres. Et pour cause, l’ancien président qui va s’adresser au peuple tunisien compte faire des révélations explosives, notamment au sujet des circonstances de son départ forcé le 14 janvier 2011, ou des événements clefs qui ont jalonné ses 23 ans de pouvoir.
Selon des informations proches de son entourage restreint, Ben Ali a évoqué le cas d'un ex-opposant qu'il a nommé ambassadeur dans un pays européen afin qu'il s'occupe exclusivement des négociations avec Rached Ghannouchi, qui avait fait à l'éoque toutes les concessions pour rentrer en Tunisie sans fanfare ni trompette, comme cela fut le cas le 30 janvier 2011, deux semaines après le coup d'Etat déguisé en "révolution" du jasmin.
Pour rappel, depuis ce coup d’Etat maquillé du 14 janvier 2011, Ben Ali ne s’est exprimé que deux fois via son avocat libanais Akram Azoury. La première fois, c’était dans l’interview qu’il avait accordée à notre courageux confrère Mohamed Boughalleb du journal Attounissia. Alors que le journaliste avait les réponses de Ben Ali depuis fin décembre 2011, cette interview a été publiée le 16 janvier 2012.
Dès sa parution, et compte tenu du grand succès qu’elle a eu, Mohamed Boughalleb qui est pourtant l’un des meilleurs journalistes tunisiens, a été lynché par ses « confrères » pour des raisons faciles à deviner. L’interview est devenue alors une affaire d’Etat, et sous la pression de certains milieux tunisiens et saoudiens, maitre Akram Azoury a dû se rétracter en déclarant sur les ondes d’une radio tunisienne, le 17 janvier 2012, que « Ben Ali n’a absolument donné aucune interview, ni directement ni à travers lui ».
La seconde interview a été publiée dans Tunisie-Secret une année plus tard, jour pour jour, soit le 27 janvier 2013, sous le titre de « Ben Ali affirme que jamais aucun ordre n'a été donné pour tirer sur les manifestants ». Là aussi, certains « confrères » ont tout fait pour semer le doute sur l’authenticité de notre interview, mais en vain. Le titulaire d’un site en France, ancien artisan en peinture et maçonnerie recyclé dans le « journalisme citoyen », a même contacté maître Akram Azoury à Beyrouth en espérant de lui un démenti. Mais ce dernier a fait cette réponse décevante pour nos adversaires et nous ne disons pas nos concurrents : « Je n'ai pas été informé que le Président Ben Ali ait donné une interview et je n'ai pas pu le contacter pour confirmer ou infirmer » (ci-dessous lien).
Avant même l’annonce par Al-Chourouk de l’entretien de Ben Ali sur une chaîne de télévision arabe, plusieurs figures de la « révolution » tunisienne, ainsi que d’anciens ministres et hauts responsables, essayent d’entrer en contact avec son avocat libanais pour supplier l’ancien président de ne pas évoquer leurs noms. D’autres harcèlent Kamel Eltaïef pour les mêmes raisons. Ils pensent naïvement que l’ancien affairiste qui a trahi Ben Ali en janvier 2014 et qui a, depuis 1995, activement contribué aux différentes campagnes anti-tunisiennes menées à partir de Paris, est toujours en relation avec le « reclus de Djeddah ».
Malheureusement pour eux, on croit savoir que l’enregistrement de l’interview a déjà été réalisé, que sa diffusion est imminente, et que le pire est dans le livre que Ben Ali a préparé et qui sera édité à Beyrouth et en France avant les élections législatives et présidentielles. Beaucoup de secrets et de révélations à l’horizon… au grand dam des traitres et des mercenaires et au grand bonheur des Tunisiens qui soutiennent encore Ben Ali et qui, naïvement, croient encore à son retour politique.
Ben Ali est une page de l'histoire qui est définitivement tournée. S'il a le droit de vivre paisiblement dans son pays, et d'y être jugé équitablement, qu'il ne rêve pas trop par contre de reconquérir le pouvoir. 23 ans, c'était déjà bien trop, et c'est parce qu'il a voulu s'y maintenir pour un mandat supplémentaire que le pays a implosé en 2011.
Karim Zmerli
Interview de Ben Ali en arabe dans Attounissia du 16 janvier 2012 :
http://www.attounissia.com.tn/details_article.php?t=42&a=48375&temp=1&lang=
Interview de Ben Ali en français dans Tunisie-Secret du 27 janvier 2013 :
http://www.tunisie-secret.com/Ben-Ali-affirme-que-jamais-aucun-ordre-n-a-ete-donne-pour-tirer-sur-les-manifestants_a298.html
Précision de Tunisie-Secret, le 29 janvier 2013 :
http://www.tunisie-secret.com/Tunisie-Secret-persiste-et-signe-l-interview-de-Ben-Ali-est-bien-reelle_a303.html
Selon des informations proches de son entourage restreint, Ben Ali a évoqué le cas d'un ex-opposant qu'il a nommé ambassadeur dans un pays européen afin qu'il s'occupe exclusivement des négociations avec Rached Ghannouchi, qui avait fait à l'éoque toutes les concessions pour rentrer en Tunisie sans fanfare ni trompette, comme cela fut le cas le 30 janvier 2011, deux semaines après le coup d'Etat déguisé en "révolution" du jasmin.
Pour rappel, depuis ce coup d’Etat maquillé du 14 janvier 2011, Ben Ali ne s’est exprimé que deux fois via son avocat libanais Akram Azoury. La première fois, c’était dans l’interview qu’il avait accordée à notre courageux confrère Mohamed Boughalleb du journal Attounissia. Alors que le journaliste avait les réponses de Ben Ali depuis fin décembre 2011, cette interview a été publiée le 16 janvier 2012.
Dès sa parution, et compte tenu du grand succès qu’elle a eu, Mohamed Boughalleb qui est pourtant l’un des meilleurs journalistes tunisiens, a été lynché par ses « confrères » pour des raisons faciles à deviner. L’interview est devenue alors une affaire d’Etat, et sous la pression de certains milieux tunisiens et saoudiens, maitre Akram Azoury a dû se rétracter en déclarant sur les ondes d’une radio tunisienne, le 17 janvier 2012, que « Ben Ali n’a absolument donné aucune interview, ni directement ni à travers lui ».
La seconde interview a été publiée dans Tunisie-Secret une année plus tard, jour pour jour, soit le 27 janvier 2013, sous le titre de « Ben Ali affirme que jamais aucun ordre n'a été donné pour tirer sur les manifestants ». Là aussi, certains « confrères » ont tout fait pour semer le doute sur l’authenticité de notre interview, mais en vain. Le titulaire d’un site en France, ancien artisan en peinture et maçonnerie recyclé dans le « journalisme citoyen », a même contacté maître Akram Azoury à Beyrouth en espérant de lui un démenti. Mais ce dernier a fait cette réponse décevante pour nos adversaires et nous ne disons pas nos concurrents : « Je n'ai pas été informé que le Président Ben Ali ait donné une interview et je n'ai pas pu le contacter pour confirmer ou infirmer » (ci-dessous lien).
Avant même l’annonce par Al-Chourouk de l’entretien de Ben Ali sur une chaîne de télévision arabe, plusieurs figures de la « révolution » tunisienne, ainsi que d’anciens ministres et hauts responsables, essayent d’entrer en contact avec son avocat libanais pour supplier l’ancien président de ne pas évoquer leurs noms. D’autres harcèlent Kamel Eltaïef pour les mêmes raisons. Ils pensent naïvement que l’ancien affairiste qui a trahi Ben Ali en janvier 2014 et qui a, depuis 1995, activement contribué aux différentes campagnes anti-tunisiennes menées à partir de Paris, est toujours en relation avec le « reclus de Djeddah ».
Malheureusement pour eux, on croit savoir que l’enregistrement de l’interview a déjà été réalisé, que sa diffusion est imminente, et que le pire est dans le livre que Ben Ali a préparé et qui sera édité à Beyrouth et en France avant les élections législatives et présidentielles. Beaucoup de secrets et de révélations à l’horizon… au grand dam des traitres et des mercenaires et au grand bonheur des Tunisiens qui soutiennent encore Ben Ali et qui, naïvement, croient encore à son retour politique.
Ben Ali est une page de l'histoire qui est définitivement tournée. S'il a le droit de vivre paisiblement dans son pays, et d'y être jugé équitablement, qu'il ne rêve pas trop par contre de reconquérir le pouvoir. 23 ans, c'était déjà bien trop, et c'est parce qu'il a voulu s'y maintenir pour un mandat supplémentaire que le pays a implosé en 2011.
Karim Zmerli
Interview de Ben Ali en arabe dans Attounissia du 16 janvier 2012 :
http://www.attounissia.com.tn/details_article.php?t=42&a=48375&temp=1&lang=
Interview de Ben Ali en français dans Tunisie-Secret du 27 janvier 2013 :
http://www.tunisie-secret.com/Ben-Ali-affirme-que-jamais-aucun-ordre-n-a-ete-donne-pour-tirer-sur-les-manifestants_a298.html
Précision de Tunisie-Secret, le 29 janvier 2013 :
http://www.tunisie-secret.com/Tunisie-Secret-persiste-et-signe-l-interview-de-Ben-Ali-est-bien-reelle_a303.html