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Ben Ali affirme que jamais aucun ordre n'a été donné pour tirer sur les manifestants


27 Janvier 2013

Voici donc, comme nous vous l’avions promis (voir notre article du 24 janvier dernier, "Ben Ali accorde en exclusivité pour T.S. une interview explosive"), l’interview exclusive que l’ancien président Ben Ali a bien voulu accorder à Tunisie-Secret. Sur les quatre questions qui restaient, il a bien voulu répondre à deux. Comme nous n’avons pris aucun engagement avec lui pour ne pas révéler les deux questions auxquelles il s’est abstenu de répondre, nous les avons mentionnées à la fin de cette interview. Compte tenu des conditions dans lesquelles celle-ci a été réalisée, elle n’est pas comme nous l’aurions souhaité : spontanée, interactive et plus longue. Nous aurions bien voulu rebondir par rapport à certaines réponses. Lorsqu’il dit, par exemple, « on m’a persuadé », nous aurions bien voulu savoir c'est qui « on » ? Le général Ali Sériati, le colonel Sik Salem, Ridha Grira, le général Rachid Ammar ou encore l’affairiste véreux Kamel Eltaïef ? Nous aurions bien voulu savoir aussi quels sont le « pays arabe frère et le pays occidental ami » qui ont trahi la Tunisie ? Nous aurions bien voulu savoir c’est quoi les deux autres tentatives d’assassinats, puisque l’affaire du missile Stinger est parfaitement avérée et avouée même par certains témoins islamistes. Néanmoins, nous sommes satisfaits de cette interview qui est d’abord un document historique et le premier témoignage de l’ancien président Ben Ali, deux ans après le coup d’Etat dont il a été victime le 14 janvier 2011.


Ben Ali affirme que jamais aucun ordre n'a été donné pour tirer sur les manifestants
Avant de lire cette interview,  lire les circonstances :
tunisie-secret.com/Ben-Ali-accorde-en-exclusivite-pour-Tunisie-Secret-une-interview-explosive

Tunisie-Secret-  Monsieur le président, dans quelles circonstances et pour quelles raisons avez-vous quitté la Tunisie le 14 janvier 2011 ?

Ben Ali- On m’a persuadé que la vie de ma famille était en danger et qu’on ne pouvait plus assurer même pas ma propre sécurité. J’ai agi comme tout père de famille en pareille circonstance. Malgré tout ce qu’on m’a dit sur le danger de rester, mon intention n’était pas du tout de quitter la Tunisie. Mon devoir était de rester et de faire face aux différents complots qui se jouaient. Cela m’a beaucoup rappelé les événements de janvier 1984. J’ai fini par embarquer dans l’avion sans mes médicaments et sans mes lunettes, en pensant revenir immédiatement après. Je signale que je n’ai jamais eu l’intention de me rendre en France, à l’inverse de ce qui a été dit. J’ai hésité entre deux pays frères, le royaume d’Arabie Saoudite et l’Algérie. J’ai finalement été guidé vers la terre du Prophète que la paix soit sur lui. Une heure après notre arrivée, j’ai dit au revoir à ma famille que j’ai laissé partir sous bonne escorte et je suis resté dans l’aéroport. C’était tard dans la nuit et j’ai attendu que l’avion fasse le plein en kérosène et que les cinq personnes de l’équipage se reposent un peu pour embarquer et repartir vers Tunis. Sans me prévenir, alors que j’attendais au salon d’honneur, l’avion a décollé sans moi à peine deux heures après notre arrivée.
  


Ben Ali affirme que jamais aucun ordre n'a été donné pour tirer sur les manifestants
T.S.- Dans votre discours à la nation, vous avez affirmé n’avoir jamais donné d’ordre de tirer à balles réelles sur les manifestants ? Pourquoi donc y a-t-il eu tant de morts ?

Ben Ali- Aucun ordre, qu’il soit écrit ou oral n’a été donné au ministère de l’Intérieur et au ministère de la Défense Nationale d’utiliser des armes à balles réelles. Même l’usage des bombes lacrymogènes a été strictement conditionné. Dès le 1er janvier 2011, nous savions que des voitures de locations et des taxis parcouraient le nord et le sud du pays en donnant aux jeunes de l’argent, de la drogue sous forme de comprimés et de quoi fabriquer des cocktails Molotov.  Mais, dès le 8 janvier, à la suite des rapports que j’ai eus sur les attaques de certains postes de police et de la Garde Nationale par des éléments terroristes, où il a eu des morts et des blessés, consigne a été donnée à l’ensemble des forces de l’ordre de faire usage de leurs armes en cas de légitime défense. De là où je me trouve en ce moment, je le jure devant Dieu et devant le peuple tunisien que je n’ai jamais donné le moindre ordre de tirer sur les manifestants. Je reste persuadé que mes ministres de l’Intérieurs et de la Défense  sont innocents de ce dont on les accuse. Même si je n’ai personnellement donné aucun ordre, j’assume mes responsabilités en tant que chef de l’Etat. Je suis prêt à répondre devant un tribunal indépendant de toutes les accusations qu’on m’a adressé. C’est à ce moment là que mes compatriotes sauront toute la vérité. Ils sauront qui a tué les manifestants et sous les ordres de qui. J’avais mal pour tous ces jeunes qui sont morts inutilement et j’en souffre encore comme s’il s’agissait de mes propres enfants.

T.S. Lorsque votre résidence de Sid Dhrif a été perquisitionnée, on y a trouvé beaucoup d’argent en dinars et en devises. Y avait-il autant d’argent et en étiez-vous le possesseur à titre personnel ?

Ben Ali- Malgré sa cruauté, cette histoire m’a fait moins de mal que les jeunes qui sont morts pour rien et qui étaient comme mes propres enfants. Cette histoire était une violation de domicile totalement illégale. On n’a pas seulement trouvé la Banque centrale qui a déménagé chez moi, on a aussi trouvé des armes, de la drogue et je ne sais pas quoi encore. Ce coffre ne servait pas à amasser de l’argent et des bijoux. Il était plein effectivement, mais d’autres choses. J’avais tous les dossiers classés secret défense et beaucoup d’autres dossiers personnels aussi, des lettres privées, de vieux documents de ma famille qui remontent au 19eme siècle, des photos, des actes de propriété de mon arrière grand père, un souvenir de ma mère qui m’était particulièrement cher… Tout ça à été enlevé et remplacé par des billets d’argent venus de je ne sais où. L’argent qu’il y avait représentait 10% de ce qu’on a montré au peuple tunisien. C’était la caisse noire du président de la République, comme tous les chefs d’Etat et même ministres dans certains pays de l’Occident. Mais bon, je comprends pourquoi ils ont fait tout ça.

T.S.-  Certains prétendent que vous aviez l’intention de vous adresser au peuple tunisien dans la soirée du 14 janvier 2011 pour lui faire de révélations d’une extrême gravité, et que vous comptiez même le faire dans votre tenue de général de l’armée. Si cela est vrai, que comptiez-vous dire aux Tunisiens ?

Ben Ali- Oui, c’est tout à fait vrai. Mon discours a été rédigé le 14 janvier, le matin. Je voulais le prononcer à 8h du soir. Les six pages sont restées sur mon bureau à Carthage, lorsque j’ai accompagné ma famille à l’aéroport. C’est quelqu’un qui m’a conseillé de mettre ma tenue de général de notre Armée Nationale. Non, je n’allais pas le faire. Par contre, j’avais pris la décision de dire à mon peuple que j’ai servi toute ma vie, que le pays est en danger, que des groupes terroristes sont arrivés d’Europe et dont nous avons arrêtés quelques uns, que des cellules islamistes dormantes se sont réveillées, que nous avons été trahi par un pays arabe frère et par un pays occidental ami. Je voulais aussi annoncer la constitution d’un nouveau gouvernement d’unité nationale avec pour premier ministre Kamel Morjane, avec la participation du RCD, du MDS, du PDP, du Ettajdid, du Forum démocratique pour le travail et les libertés, de deux intellectuels indépendants et d’une personnalité islamiste de l’intérieur du pays. Il devait être un gouvernement d’une année pour préparer des élections législatives et présidentielles et exécuter mon programme de redressement en 21 points, dont j’ai parlé dans mon discours du 13 janvier. Je voulais annoncer enfin que je ne me portais pas candidat et qu’après ces élections, je me retirais définitivement de la vie politique.

 T.S.-  Comment jugez-vous la situation de la Tunisie deux ans après et que pensez-vous du gouvernement actuel ?

Ben Ali- J’espérais que mes compatriotes retrouvent la paix civile et la fraternité et que les nouveaux dirigeants construisent sur ce qui a été déjà construit depuis l’indépendance. Ce n’est pas à moi de faire le bilan de mes 23 ans au pouvoir, mais aux historiens. Moi, je dis que ma politique n’était pas parfaite mais qu’elle a produit de très bon résultats socio-économiques, structurels, éducatifs et de développement intégral. Avec des ministres compétents et qui se sont dévoués pour leur Patri, avec des moyens énergétiques très modestes, nous avons relevé de grands défis. Lorsque je suis devenu président en 1987, les anciens savent que le pays était en faillite économique et en danger sécuritaire. Toutes les forces vives de la Nation ont participé au redressement du pays, y compris l’opposition, les syndicats et les élites patriotiques. Après mon départ, j’espérais que toutes ces forces vives se remettent au travail, renforcent ce qui a été réalisé et complètent ce que je n’ai pas fait. Mais malheureusement, certains ont choisi un autre chemin pour régler des comptes, pour se venger, pour profiter du pouvoir. Au lieu de plier leurs genoux et de répondre aux besoins des pauvres et des chômeurs, ils ont perdu leur temps et épuisé toutes les réserves financières que mon dernier gouvernement a laissé, les ont épuisé dans des initiatives démagogiques et inutiles. L’inflation, le chômage, la pauvreté et l’endettement extérieur ont quadruplé en deux ans. J’ai vraiment mal pour mon pays et pour mon peuple. J'espère de tout mon coeur que ce gouvernement va saisir la gravité de la situation, qu'il va remédier à ça et qu'il va réussir. 
          
T.S.- Beaucoup de rumeurs circulent sur vous depuis que vous vous êtes installé en Arabie Saoudite. Comment vivez-vous cet exil ?

Ben Ali- Même si ma Patri me manque beaucoup, je ne me sens pas exilé sur cette terre sainte et auprès de mes frères saoudiens qui représentent la fraternité et l'hospitalité arabes et la bonté des musulmans. Ceux qui connaissent l’histoire de leur pays savent que depuis la lutte pour l’indépendance, l’Arabie Saoudite a toujours été aux côtés de la Tunisie. Les rumeurs, il y en a tellement alors, à quoi bon répondre. Je n’ai jamais été dans la communication et dans la parlotte. Je vis normalement comme un père de famille et comme un grand père. Je passe mes journées entre mon ordinateur, la télévision, la lecture et la prière. Je remercie Dieu, je ne manque de rien, sauf ma Patri que j’ai servi et ce peuple que j’ai tant aimé et dont l’avenir m’inquiète. Je vis cet éloignement comme une épreuve de Dieu qui éprouve dans leur foi ceux qu’il aime.

T.S.-  Regrettez-vous certaines choses par rapport aux 23 ans que vous avez passé à la tête de la Tunisie, comme par exemple les atteintes aux droits de l’homme ?

Ben Ali- Tous les êtres humains peuvent commettre des erreurs. Gouverner, c’est choisir. J’ai fait des choix que j’assume entièrement. En 1987, j’ai choisi de continuer dans la voie du Zaïm Habib Bourguiba, en essayant de réconcilier tout le monde, les bourguibistes, les youssefistes, les islamistes, les communistes, les socialistes, les libéraux. Cette réconciliation s’est concrétisée par le Pacte national qui a rassemblé toutes les tendances autour d’un projet moderniste. Les atteintes aux droits de l’homme, il y en a eu par excès de zèle. Mais c’est deux fois rien par rapport à d’autres pays de la région, d’Afrique, d’Amérique Latine ou de l’Europe de l’Est. La responsabilité est partagée entre le gouvernement et les islamistes. Je n’ai pas réagi parce qu’ils ont essayé de me tuer à trois reprises, mais parce que la stabilité de l’Etat et la paix civile étaient menacées. En 1987, je les ai pourtant sauvés d’une condamnation à mort certaine. J’ai ouvert le dialogue avec eux malgré la réticence des partis de gauche et même de la société civile. Je voulais instaurer la concorde, la paix civile et la prospérité économique d’abord. Ensuite, progressivement ouvrir le jeu sur l’aile modérée et patriotique du mouvement islamiste. Qui a cherché la guerre ? Qui a cherché l’affrontement ? Bon passons. Ce que je regrette vraiment, c’est de n’avoir pas été jusqu’au bout de l’ouverture démocratique et de n’avoir pas fait plus par rapport à la liberté d’expression. J’ai fait confiance à certains de mes conseillers et je n’ai pas suffisamment écouté les vrais démocrates, y compris au sein du RCD. Je regrette aussi de n’avoir pas été suffisamment sévère par rapport à la corruption, même si ce phénomène a été gonflé et qu’il ne concerne pas uniquement la Tunisie, mais touche 90% des pays, y compris certaines démocraties occidentales. Je regrette enfin d’avoir accepté un cinquième mandat en 2009.

T.S.- Quels sont vos souhaits personnels et qu’espérez-vous dire au peuple tunisien après deux ans de silence ?

Ben Ali- Rentrer dans mon pays pour y finir ma vie auprès des miens et parmi mon peuple. Me recueillir sur les tombes de tous ceux qui sont morts durant les événements douloureux de 2011, sur les tombes de mes parents et de mes ancêtres et sur les mausolées de Sidi Abdelghani, de Sidi Mezri et d’Habib Bourguiba. Je pense aussi aux vivants et qui sont injustement détenus en prison depuis deux ans. Au peuple tunisien, je dirai une seule chose : veiller bien à la souveraineté de votre pays, conquise au prix du sang et des sacrifices de plusieurs générations. Que Dieu le tout Puissant protège 

Les deux questions auxquelles l’ancien président n’a pas souhaité répondre sont :

1 Quelles étaient les rapports entre les Etats-Unis et la Tunisie les cinq dernières années de votre présidence, et est-ce que ce pays a joué un rôle dans les événements de décembre 2010, janvier 2011 ?
2 Que pensez-vous du « printemps arabe » en Libye, en Egypte et en Syrie ?  

Lire aussi : 

Tunisie-Secret persiste et signe : l’interview de Ben Ali est bien réelle


 
 


           

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1.Posté par mehrez le 27/01/2013 05:08
c du nimporte quoi...

2.Posté par zaman le 27/01/2013 15:59
ما دام أذيال بن علي لم تجتثّها الثورة و ما دام التجمّعيين يحرجون علينا كلّ يوم بكل قباحة و صفاقة و لم يثلوا أمام المحاسبة و مادام بن علي و زوجته و أنصاره ينعمون بالحرية و بأموال تونس ن،، كل شيء جائز !
يعوّلون على ذاكرة التونسي الضعيفة جد!!
http://zaman-jamil.blogspot.com/

3.Posté par moon bel le 27/01/2013 16:09
on aurait franchement pu faire meiux, comme interview, et sans doute en posant des questions directes avoir des réponses claires, même si c'est par le silence. Une question approximative entraîne une réponse évasive

4.Posté par Z.POLONKY le 27/01/2013 16:41
Tunisiens, pour moi ce site est le seul site francophone a dénoncer une manipulation, même si il y'a quelques fois des divergences... Arrêtons les mensonge et les manipulations . Quel que soit ce système idéal que la Tunisie doit rapidement trouver, Tunisie-secret a donc un rôle important a jouer pour préparer ce future système dont la Tunisie bénéficiera un jour.
Juste un conseil pour les rédacteurs de TS : méfiez-vous des "monstres gélatineux"

5.Posté par tounsi le 27/01/2013 16:42
vous aller tous regreter ben ali il a donner ala tunisie une image et maintenant vous aller voir wallah vous aller faire la guerre

6.Posté par Ferid Khebour le 27/01/2013 16:43
ça manque beaucoup des questions a part ça pourquoi il na pas voulu répondre les 2 questions et pourquoi il n etais pas questionné a propos sa femme ce qu elle a fait durant des années en tout qu a il a bien répondu et je préfère qu il retourne chez lui et se présente devant le tribunal mais pas maintenant ont attendre la nouvel élection prochaine

7.Posté par Jihane Triki le 27/01/2013 16:45
Qu est ce qui prouve que c est bien ses paroles.nous n avons pas d audio.Sauf tous mes respects pour votre travail.Je suis sceptique a cet interview.
Je ne suis pas convaincue.

8.Posté par Mezri Haddad le 27/01/2013 16:46
Je viens de lire à deux reprises cette interview, que je vais partager tout de suite. Je félicite l'équipe de Tunisie Secret qui font du bon travail. Les commentaires qui demandent des preuves sur l'authenticité de cette interview font preuve d'amateurisme politique et de manque de connaissance élémentaire des règles journalistiques. Lorsque le Washington Post, Le Monde ou Mediapart, dont certains boivent les publications comme parole biblique (coranique), est-ce qu'on leur demande de fournir la preuve de ceci ou cela et est-ce qu'on leur demande de révéler leur source ?

9.Posté par Amel Jerbi le 27/01/2013 16:47
Que cette interview soit authentique ou non, l’essentiel c’est de bien veiller à consolider les acquis de la révolution, défendre la souveraineté de l'Etat, faire allégeance à la Tunisie, s'imprégner des principes démocratiques et des droits humains et servir la patrie en toute intégrité et impartialité.

10.Posté par Afif Kenzari le 27/01/2013 16:48
pourquoi vous avez évité de lui poser la question pertinante qu'est ce qu'il pense de sa corruption et de celle de sa famille

11.Posté par Hajer Ben Slimane le 27/01/2013 16:48
quel culot!!!

12.Posté par Afif Kenzari le 27/01/2013 16:49
Afif Kenzari c'est un moyen pour influencer les prochaines éléctions je m'explique : en mettant des hommes à eux dans des postes d'influence c'est une propagande électorale camouflée. le gouverneur ou le pdg ne vont pas avoir froid aux yeux pour manipuler les electeurs moyennant des promesses.

13.Posté par jalila ben le 27/01/2013 16:52
vous étiez sans doute le subalterne de ce dictateur de ben ali, un dictateur n'aime que lui,un dictateur ordonne,un dictateur méprise son peuple,un dictateur vole son peuple,un dictateur ne supporte pas que le peuple soit contre lui, si la tunisie va mal c'est à cause de lui est aggravée par les islamistes terroristes qui dirrigent la tunisie actuellement, conclusion la peste

14.Posté par BF Jalel le 27/01/2013 16:53
@jalila benben,tu n'as pas raison Mme,la Tunisie allait trés bien,la peste et la coléra sont dans vos tetes,si la tunisie est foutu c'est bien a cause de vos grandes gueules,ce qui m'agasse c'est que vous n'avez toujours pas fermé vos gueules,dictatures!!!! sale race!!!

15.Posté par Raoudha Azaiez Boughenia le 27/01/2013 16:55
c est la vérité !! c est un coup d état !!!

16.Posté par Badreddine Abbes le 27/01/2013 18:27
je pense que l'histoire d'argent à Sidi Dhrif était un cirque mal tournée...
ZABA n'est pas hônnete dans ce qu'il dit la... mais on a fait en sorte qu'il devient le diable...
et puis rappelons bien que tous ce qu'il a dit au sujet des Islamistes est vrai!!!

17.Posté par Mohamed Fethi le 27/01/2013 18:49
Pour essayer d'approcher la vérité on devrait entendre toutes les parties et voir le pour et le contre sans parti pris.

18.Posté par douja zouari le 27/01/2013 19:22
coup d'étai islamiste avec la complicité americano-sioniste personne n'en doute plus.mais la question brulante pr le tunisien c'est où vas la tunisie.une guerre civile idem l'algérie?le somal ou l'afganistan?l'avenir est sombre aussi bien si les islamistes gagnent ou si ils perdent ,ils mettront le pays à feu et à sang.avec l'économie en banqueroute,un scenario à l'argentine ou à la grecque nous attends , mais les grécques avaient l'europe!attendons-nous à des jours difficiles.



rabi yoster

19.Posté par zakaria le 27/01/2013 21:01
BEN Ali reviens stp sauver ton pays malmene par ces khouanjia incompetents et serviteurs d'Israel et le Qatar

20.Posté par mizaanoun le 27/01/2013 22:17
Les deux questions qui sont restées sans réponse, nous éclairent beaucoup plus sur la « révolution » et sur sa nature réelle.

Les raisons objectives, comme le reconnait bien l’ancien président dans cette interview, pour une colère générale ou une révolution pure et simple existaient et existent encore aujourd’hui, et, probablement pour longtemps encore, mais il ne reste aucun doute sur la main des Etats-Unis dans sa manipulation.

Les papiers de Wikileaks ont bien démontré ce rôle de l’Administration américaine, non seulement en Tunisie, mais aussi en Egypte et d’une manière encore plus féroce et plus sanglante en Libye. Les Etats-Unis ne sont pas à leur première dans ce genre de rôle de pyromane et pompier. Leur but dans ces manipulations qui font des milliers et mêmes des millions de victimes n’est autre que la perpétuation de leur hégémonie. Ce qu’ils appellent leurs intérêts.

Le fait que ça soit les « islamistes » qui aient été choisis pour assurer la continuité de ces intérêts sautent aux yeux. Obama s’est immédiatement réjoui du "triomphe de la révolution ». Par la suite on a vu défiler à Tunis Libermann, Mac Cain, Hilary Clinton, sans oublier le ventru du Qatar, un fidèle inconditionnel du « projet » américain pour le 21ième siècle.

Les islamistes avaient scellé bien auparavant leur allégeance inconditionnelle au Marché, avec toutes ses institutions comme le FMI, la BM, l’OMC etc. Le tout est totalement sous domination américaine et leur énorme machine militaire. Voilà pourquoi, la situation en Tunisie n’a fait qu’empirer depuis et ça n’a rien à voir ni avec les divergences au sein de la « Troïka », ni avec le « lourd héritage », ni avec la « rédaction de la nouvelle constitution » ni rien d’autre que la domination des Etats-Unis qui semble s’être maintenue intacte jusqu’à présent. Elle s'est même fortifiée.Rien quà voir comment les prix de tous les produits,surtout alimentaires, comment ils se sont enflammés. Les commerçants d'Annahdha se trouvent en pleine fête tout autant que leurs "frères" en Libye et en Egypte. Et les compagnies pétrolières américaines raflent des milliards dans tous ces pays et dans d'autres en Afrique avec ou sans printemps.

Enfin le problème n’était pas et n’est pas avec Ben Ali, mais bien avec l’hégémonie américaine qui ne peut être mieux servie que par les « islamistes ». N’oublions pas que les islamistes n’ont jamais vu les américains comme des ennemis des peuples. Ils les considèrent comme les « gens du livre » c’est-à-dire des croyants et par conséquent amis.

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