Lorsqu’il y a quelques semaines, Bernard Henri Lévy a été interrogé sur Europe 1 au sujet de la vérité ou du mensonge de cette rencontre, il a refusé de la confirmer ou de l’infirmer. Et cela veut tout dire. Il a effectivement rencontré le chef de la secte islamiste, en compagnie d’Ameur Larayedh, membre de l’ANS et frère d’Ali Larayedh, celui qui fait encore office de Premier ministre et qui mène en bateau les dialoguistes qui veulent le remplacer. On peut deviner les raisons de cette rencontre fraternelle entre l’islamisme et le sionisme.
De l’islamo-sionisme, nous avons déjà parlé plusieurs fois. Même si cette expression peut choquer les musulmans autant que les juifs, même si la majorité des juifs de France, comme la majorité des musulmans aussi, sont profondément anti-islamistes, cette expression renvoie à une réalité que personne ne peut contester : l’alliance entre les sionistes et les Frères Musulmans. Cette alliance est parfaitement claire en Syrie et en Libye. Elle relève du secret de polichinelle au Qatar. Elle est de plus en plus visible en Tunisie.
On se souvient encore des visites répétitives de John McCain et Joseph Lieberman, dans les neuf premiers mois qui ont suivis la chute de Ben Ali et l’assassinat de Kadhafi. On se souvient encore de l’accolade fraternelle entre Hammadi Jebali et John McCain, chrétien et néanmoins hyper-sioniste, comme la plupart des néoconservateurs, qui ont joué un rôle clef dans la destruction de l’Irak.
On se souvient aussi du 26 juin 2013, lorsqu’une importante délégation de l’« American Israel Public Affairs Committee » (AIPAC) s’est rendue à Tunis. Pour vous rafraichir la mémoire, voici ce que nous écrivions alors.
« Cette délégation est arrivée dans la discrétion totale à l’aéroport de Tunis-Carthage où, dans le salon d’honneur, elle a été accueillie par six membres du gouvernement de la troïka et deux représentants de la présidence. C’est dans un hôtel à Ghammarth que les premières rencontres ont eu lieu avec des cadres d’Enahhda. Le lendemain, c’était au tour d’une délégation d’Ettakatol. Dans la soirée du vendredi, les membres de l’AIPAC ont rencontré trois autres hauts représentants de partis de l’opposition dont nous ignorons encore les noms. Décidément, l’AIPAC est capable de fédérer toutes les « forces vives » de la Nation ! »
« Alors que cette organisation sioniste n’a jamais mis les pays en Tunisie, aussi bien sous la présidence de Bourguiba que celle de Ben Ali, sa venue à Tunis, sous l’hégémonie des Frères musulmans interpelle certains crédules d’autant plus que le chef de cette secte, Rached Ghannouchi, fait partie de ses hôtes de premier plan. En réaction à l'information diffusée par MosaïqueFM, la section des Frères musulmans en Tunisie, Ennahda, a démenti, dans un communiqué d'aujourd'hui, avoir les moindres relations ou contacts avec l'APAIC. Mais pourquoi diable considèrent-ils que c'est grave d'avoir des relations avec l'AIPAC ? Comme nous venons de le dire, ce lobby sioniste est très respectable !!! Ces membres adorent les peaux rouges de la Palestine et ils militent pour la naissance d'un Etat palestinien avec pour capitale Jérusalem ! »
On se souvient aussi de début juin 2013, lorsque Rached Ghannouchi a participé à un colloque à Washington, en marge duquel une rencontre entre l’ancien terroriste et l’AIPAC a été organisée. L’organisateur de ce déplacement, qui n’est pas le premier, est l’islamo-sioniste de nationalité américaine, Rédouane Masmoudi. Cette affairiste préside un think-tank financé notamment par des ONG-écrans de la CIA. Il dit œuvrer au rapprochement des cultures et des religions ! C’est-à-dire la consolidation des liens déjà anciens entre les Frères musulmans, les Frères maçons et les Frères sionistes.
On se souvient enfin de la cérémonie organisée par le magazine Foreign Policy au cours de laquelle Rached Ghannouchi a reçu la distinction à titre de « l’un des plus grands intellectuels de l’année 2011 », décernée par le ce média américain. C’était au début du mois de décembre et 100 autres « grands intellectuels influents » avaient reçus la même distinction. Parmi eux, le criminel de guerre Dick Cheney, Condoleezza Rice, Hillary et Bill Clinton, Robert Gates, John McCain, Nicolas Sarkozy, le Frère musulman Erdogan, le guide de la « révolution » libyenne Bernard Henri Lévy, ainsi qu’un panel d’autres « éminentes personnalités arabes, comme le Frère Musulman Wadah Khanfar, Mustapha Barghouthi, Mohamed Baradei, et les deux cybers-collabos l’égyptien Wael Ghonim et le tunisien Sami ben Gharbia. Ne manquaient plus à ce conglomérat que Slim Amamou et Lina Ben Mhenni.
Lors de cette visite à Washington, Rached Ghannouchi a profité pour se rendre au Washington Institute for Near East Policy où il a tenu une conférence sur sa vision de l’islamisme « modéré ». Cette institution est un think tank très influent qui a été fondé en 1985 par M. Martin Indyk, autrefois chargé de recherche à l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) !
Figurez-vous que ce jeudi 8 novembre, Rached Ghannouchi se trouve déjà à Washington, où il a été invité pour un colloque à Harvard ! Selon le Maghreb Confidentiel No 1084, du 31 octobre 2013, « Le président d’Ennahda devrait aussi avoir de discrets rendez-vous à Washington, où Ennahda a perdu beaucoup de soutiens depuis son arrivée aux affaires ». Au secours mes frères sionistes!!!!
La rencontre du 15 août dernier entre le cheikh des Frères Musulmans tunisiens et le rabbin des Frères sionistes n’étaient donc pas fortuite. Il s’agit bien d’une alliance islamo-sioniste dont la Turquie erdoganienne est l’ancêtre et le Qatar Mozza-hamadien est le pourvoyeur. Qu’importe ce que pense Rached Ghannouchi des Juifs, ou ce que pense BHL de l’islam en général et des palestiniens en particulier. N’a-t-il pas écrit, après l’occupation de la Libye, que la Charia est une bonne chose pour ce pays ? Qu’importe ce que pensent ces deux imposteurs, mais ils devraient se soucier de ce que pensent les laïcs, les démocrates et les vrais humanistes Juifs et Musulmans ? Eux, ils savent très bien que l’alliance islamo-sioniste est éphémère et que seule l’alliance judéo-islamo-chrétienne est éternelle.
Karim Zmerli
A lire aussi
http://www.tunisie-secret.com/Et-voici-l-islamo-sionisme-dans-toute-sa-splendeur_a383.html
http://www.tunisie-secret.com/Le-puissant-lobby-sioniste-AIPAC-recu-en-Tunisie_a495.html
De l’islamo-sionisme, nous avons déjà parlé plusieurs fois. Même si cette expression peut choquer les musulmans autant que les juifs, même si la majorité des juifs de France, comme la majorité des musulmans aussi, sont profondément anti-islamistes, cette expression renvoie à une réalité que personne ne peut contester : l’alliance entre les sionistes et les Frères Musulmans. Cette alliance est parfaitement claire en Syrie et en Libye. Elle relève du secret de polichinelle au Qatar. Elle est de plus en plus visible en Tunisie.
On se souvient encore des visites répétitives de John McCain et Joseph Lieberman, dans les neuf premiers mois qui ont suivis la chute de Ben Ali et l’assassinat de Kadhafi. On se souvient encore de l’accolade fraternelle entre Hammadi Jebali et John McCain, chrétien et néanmoins hyper-sioniste, comme la plupart des néoconservateurs, qui ont joué un rôle clef dans la destruction de l’Irak.
On se souvient aussi du 26 juin 2013, lorsqu’une importante délégation de l’« American Israel Public Affairs Committee » (AIPAC) s’est rendue à Tunis. Pour vous rafraichir la mémoire, voici ce que nous écrivions alors.
« Cette délégation est arrivée dans la discrétion totale à l’aéroport de Tunis-Carthage où, dans le salon d’honneur, elle a été accueillie par six membres du gouvernement de la troïka et deux représentants de la présidence. C’est dans un hôtel à Ghammarth que les premières rencontres ont eu lieu avec des cadres d’Enahhda. Le lendemain, c’était au tour d’une délégation d’Ettakatol. Dans la soirée du vendredi, les membres de l’AIPAC ont rencontré trois autres hauts représentants de partis de l’opposition dont nous ignorons encore les noms. Décidément, l’AIPAC est capable de fédérer toutes les « forces vives » de la Nation ! »
« Alors que cette organisation sioniste n’a jamais mis les pays en Tunisie, aussi bien sous la présidence de Bourguiba que celle de Ben Ali, sa venue à Tunis, sous l’hégémonie des Frères musulmans interpelle certains crédules d’autant plus que le chef de cette secte, Rached Ghannouchi, fait partie de ses hôtes de premier plan. En réaction à l'information diffusée par MosaïqueFM, la section des Frères musulmans en Tunisie, Ennahda, a démenti, dans un communiqué d'aujourd'hui, avoir les moindres relations ou contacts avec l'APAIC. Mais pourquoi diable considèrent-ils que c'est grave d'avoir des relations avec l'AIPAC ? Comme nous venons de le dire, ce lobby sioniste est très respectable !!! Ces membres adorent les peaux rouges de la Palestine et ils militent pour la naissance d'un Etat palestinien avec pour capitale Jérusalem ! »
On se souvient aussi de début juin 2013, lorsque Rached Ghannouchi a participé à un colloque à Washington, en marge duquel une rencontre entre l’ancien terroriste et l’AIPAC a été organisée. L’organisateur de ce déplacement, qui n’est pas le premier, est l’islamo-sioniste de nationalité américaine, Rédouane Masmoudi. Cette affairiste préside un think-tank financé notamment par des ONG-écrans de la CIA. Il dit œuvrer au rapprochement des cultures et des religions ! C’est-à-dire la consolidation des liens déjà anciens entre les Frères musulmans, les Frères maçons et les Frères sionistes.
On se souvient enfin de la cérémonie organisée par le magazine Foreign Policy au cours de laquelle Rached Ghannouchi a reçu la distinction à titre de « l’un des plus grands intellectuels de l’année 2011 », décernée par le ce média américain. C’était au début du mois de décembre et 100 autres « grands intellectuels influents » avaient reçus la même distinction. Parmi eux, le criminel de guerre Dick Cheney, Condoleezza Rice, Hillary et Bill Clinton, Robert Gates, John McCain, Nicolas Sarkozy, le Frère musulman Erdogan, le guide de la « révolution » libyenne Bernard Henri Lévy, ainsi qu’un panel d’autres « éminentes personnalités arabes, comme le Frère Musulman Wadah Khanfar, Mustapha Barghouthi, Mohamed Baradei, et les deux cybers-collabos l’égyptien Wael Ghonim et le tunisien Sami ben Gharbia. Ne manquaient plus à ce conglomérat que Slim Amamou et Lina Ben Mhenni.
Lors de cette visite à Washington, Rached Ghannouchi a profité pour se rendre au Washington Institute for Near East Policy où il a tenu une conférence sur sa vision de l’islamisme « modéré ». Cette institution est un think tank très influent qui a été fondé en 1985 par M. Martin Indyk, autrefois chargé de recherche à l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) !
Figurez-vous que ce jeudi 8 novembre, Rached Ghannouchi se trouve déjà à Washington, où il a été invité pour un colloque à Harvard ! Selon le Maghreb Confidentiel No 1084, du 31 octobre 2013, « Le président d’Ennahda devrait aussi avoir de discrets rendez-vous à Washington, où Ennahda a perdu beaucoup de soutiens depuis son arrivée aux affaires ». Au secours mes frères sionistes!!!!
La rencontre du 15 août dernier entre le cheikh des Frères Musulmans tunisiens et le rabbin des Frères sionistes n’étaient donc pas fortuite. Il s’agit bien d’une alliance islamo-sioniste dont la Turquie erdoganienne est l’ancêtre et le Qatar Mozza-hamadien est le pourvoyeur. Qu’importe ce que pense Rached Ghannouchi des Juifs, ou ce que pense BHL de l’islam en général et des palestiniens en particulier. N’a-t-il pas écrit, après l’occupation de la Libye, que la Charia est une bonne chose pour ce pays ? Qu’importe ce que pensent ces deux imposteurs, mais ils devraient se soucier de ce que pensent les laïcs, les démocrates et les vrais humanistes Juifs et Musulmans ? Eux, ils savent très bien que l’alliance islamo-sioniste est éphémère et que seule l’alliance judéo-islamo-chrétienne est éternelle.
Karim Zmerli
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