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Tunisie Secret
 
 



Egypte : les Salafistes veulent enlever l'aigle du drapeau national symbole du sultan !  09/11/2012


Les Salafistes égyptiens ont exigé d'enlever l'aigle sur le drapeau national.

Le drapeau de l'Egypte a été adopté, en 1984. L’aigle, sur ce drapeau, c’est le symbole du sultan d'Egypte, qui a mené la lutte contre les croisés, au 12e siècle. L'Aigle de Saladin tire son origine du vizir d'Égypte Saladin qui a unifié le monde arabe au xiie siècle. Ainsi, en 1953, en reprenant ce symbole d'unité, l'aigle est choisi pour porter l'emblème de la République arabe unie. Il est depuis utilisé par plusieurs pays arabes pour porter leur emblème.
Entre 1972 et 1984, ce fut un faucon d'or de Quraych ; ce drapeau fut aussi celui de la Syrie (1971-1980) et de laLibye (1972-1977), ces trois pays formant l'Union des Républiques arabes. Enfin, depuis 1984, sur la bande centrale blanche du drapeau figure l'Aigle de Saladin, portant un écu et un bandeau avec le nom du pays en arabe.

l'aigle est choisi pour porter l'emblème de la République arabe unie. Il est depuis utilisé par plusieurs pays arabes pour porter leur emblème.




Hugo Chavez à Obama : ma santé va très bien et je t’emmerde !  05/11/2012

Dans la déstabilisation d’un pays, la désinformation est une arme de guerre redoutable. Et c’est souvent certains grands médias qui vont relayer, volontairement ou à leur insu, l’intox qui va démoraliser un peuple ou déstabiliser un pays, ou encore provoquer une crise économique. On l’a constaté en Irak. On le constate depuis un an dans le cas de la Syrie et depuis plusieurs années dans le cas de Cuba et de Venezuela.
Le 30 mai dernier, le célèbre journaliste américain Dan Rather annonçait que “Chavez allait mourir d’ici deux mois au plus tard”. Robert Zoellick, président américain de la Banque mondiale, ajoutait : “Les jours de Chavez sont comptés”. Objectif, saper le moral de ses électeurs et de ses admirateurs dans le monde. Quatre mois plus tard, Hugo Chavez remportait haut la main l’élection présidentielle après une campagne harassante. Dans son premier grand discours post-élection, il s’est déchainé contre l’Oncle Sam, sans épargner la première institution mondiale qui engraisse les lobbys et dépouille les peuples : « Ce sont les jours de la Banque mondiale qui sont comptés ».
 

La Tunisie, tenue d’une main de fer par les Frères musulmans  03/11/2012

En conclusion, il est clair que le “Printemps arabe” a émerveillé les dirigeants occidentaux non pas parce qu’ils ont cru à la sincérité des appels salafistes et frères-musulmans à transformer les dictatures arabes en démocraties libérales, mais parce que ces révolutions réactionnaires ont permis à nos alliés pétro-islamistes du Golfe et à la Turquie post-kémaliste et néo-ottomane d’en finir avec les derniers régimes plus ou moins laïques nationalistes ou chiites, en général alliés de Téhéran et de Moscou. Grâce à Al-Jazira (le "soft power vert") , au Qatar, à l’Arabie saoudite, à la Turquie d'Erdogan et aux légions de salafistes et de Frères musulmans qui attendaient leur heure depuis des décennies, la Tunisie est aujourd’hui tenue d’une main de fer par les Frères musulmans du parti Enahda, et elle exporte ses Jihadistes salafistes gênants vers le Mali ou la Syrie. L’Egypte est redevenue l’épicentre du monde arabe et le siège du nouveau Califat des Frères-musulmans, tandis que le Maroc a un Premier ministre issu de leurs rangs (parti de la Justice et du Développement, du même nom que le parti islamiste anti-kémaliste au pouvoir en Turquie). Dans la Libye terrorisée par les Salafistes, le nouveau Premier Ministre libyen soi-disant modéré est surtout le garant de l’application de la Charià est il est lui aussi issu des Frères musulmans. Le Yémen, quant à lui “libéré” de l’ex-Président chiite-laïc Ali.Abdallah Saleh, est l'un des fiefs d’Al-Qaïda avec la zone Mali-Niger-Nigeria et la zone-Af-Pak... Enfin, la Jordanie du roi Abdallah II risque d’exploser sous la pression des Frères musulmans, majoritaires chez les jordano-palestiniens, tandis que le Hamas terroriste voisin a retrouvé ses parrains naturels sunnites du Golfe, d’où l’accueil triomphal à Gaza cette semaine de l’émir du Qatar Ben Khalifa Al-Thani ..

Extrait d'un article d'Alexandre del Valle, spécialiste français en géopolitique, éditorialiste à France Soir et enseignant de Relations internationales à l'Université de Metz, paru dans www.atlantico.fr

En Tunisie, la purge continue au ministère de l’Intérieur…tandis que les meurtres se poursuivent  01/11/2012

Plutôt que de traiter le mal à la source, Ali Laârayedh continue à purger le ministère de l’Intérieur de ses cadres pour les remplacer par des éléments récemment ralliés à Ennahda. A l’instar du ministère de la Défense, où Rachid Ammar a déjà mis à la retraite anticipée plusieurs officiers supérieur de l’armée nationale.
La purge s’est accélérée après la mort (18 octobre 2012) de Lotfi Nagdh, un militant de Nidaa Tounes et représentant de ce mouvement à Tataouine. Dans son premier communiqué, le ministère de l’Intérieur avait parlé de « crise cardiaque ». Et depuis cette bourde, c’est la thèse de l’homicide involontaire qui est officiellement défendue. L’assassin est un élément de la Ligue de protection de la révolution, une milice crée par certaines racailles d’Ennahda et certaines canailles de l’extrême gauche.
Au lendemain de cet assassinat politique, et non point « homicide involontaire », Ali Laârayedh a limogé Nabil Abid, patron de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), pour le remplacer par Abdelhamid Bouzidi, un vieux cadre (69 ans) de ce ministère, qui était très proche de Mohamed-Ali Ganzoui, secrétaire d’Etat à la Sûreté Nationale sous Ben Ali et qui avait occupé à cette époque les postes clés de Directeur de la Sûreté de l’Etat et de Directeur du Renseignement.  
En langage décodé, on a remplacé un obligé de Béji Caïd Essebsi, dont l’ascension dans les derniers sondages inquiète la trinité au pouvoir, par un parachuté de Rached Ghannouchi, dont le mouvement est en chute libre. Nabil Abid n’est pas pour autant sacrifié. Selon nos informations, il est promu Secrétaire du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur,  organisme dont le siège est à Tunis (Berges du Lac). Il touchera un salaire de 16000 dinars par mois avec tous les autres avantages de cette fonction. Drôle de coïncidence, ce poste a été occupé par Abdelhamid Bouzidi entre 2006 et 2009 ! Comme quoi, on prend les mêmes et on recommence !
Depuis le remplacement de Nabil Abid par Abdelhamid Bouzidi, les actes de violence continuent et il y a eu un autre « homicide volontaire » ! Cette fois-ci, c’est le commandant Wissem Ben Slimane qui a été tué lors des événements de Douar Hicher. Ali Laârayedh doit se trouver un autre patron à la tête de la Direction Générale de la Sûreté Nationale !

Tunisie : les islamo-américains tissent leur toile économique  01/11/2012

Nous savons maintenant pourquoi la future Constitution, qui va changer l’histoire de la Tunisie et de l’humanité en général, n’est toujours pas rédigée. Puisque nous savons à quoi passent leur temps les « élus » du peuple, outre leur activisme pour faire adopter une loi leur assurant une rente à vie. Un cas parmi cent, l’industriel Habib Bribech, élu islamiste de la 1ere circonscription de Tunis, a triplé son chiffre d’affaire en si peu de temps. Il vient de créer Electronics and Process Compagny (EPC), qu’il a installé dans la technopole de Borf Cedria. Capital de lancement, 450000 euros, de quoi construire une petite cité aux déshérités de Sidi Bouzid ! Cet informaticien qui a fait ses études à l’Oregon State University et qui a commencé sa carrière à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Tunis en tant que chargé des systèmes d’information ( !), était déjà propriétaire de Information Technology and Systems (ITS) et de Network Data Systems (NDS), qui a pour principal partenaire le géant américain HP. A ce rythme, dans peu de temps, la France ne sera plus le premier partenaire économique de la Tunisie, ce qui est dans la logique des choses. Ainsi, entre les « objectifs de la révolution » chez les révolutionnaires, et les « objectifs de la révolution » chez les réactionnaires, c’est comme entre l’humanisme selon George Soros et l’humanitaire selon l’Abbé Pierre.

Tunisie/France : Rien de neuf sur les biens des Trabelsi à l’étranger  01/11/2012

Roger Le Loire est le nouveau juge chargé d’enquêter sur les biens mal acquis (BMA) des Trabelsi en France. Il y a deux semaines, il a reçu au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, la Directrice générale du contentieux de la république tunisienne, madame Afifa Bouzaidi. Celle-ci a été nommée en juin dernier pour s’occuper de ce dossier, même s’il reste en réalité du ressort de la Banque Centrale de Tunisie, qui avait d’ailleurs chargé le cabinet Monfrini Crettol and Partners d’enquêter sur les BMA à l’étranger. Selon nos informations, madame Bouzaidi est arrivée les mains vides, ce qui a suscité cette réaction du juge Le Loire : « nous attendons toujours des éléments concrets » ! Près de deux ans après la chute du régime, l’instruction du dossier n’a pas bougé d’un iota. Pas plus d’ailleurs que le dossier sur les biens des Trabelsi en Tunisie et celui de la corruption en général. Incompétence tunisienne ou volonté politique d’étouffer un dossier très sensible qui risque d’éclabousser le gouvernement de la troïka ? Depuis la « révolution du jasmin », plusieurs affairistes véreux ont, en effet, rejoint Ennahda ghannouchienne, Ettakatol jaafarien et le CPR marzoukien. Après avoir transmis le dossier à une nouvelle équipe dirigée par Samir Annabi, la plupart des membres de la Commission nationale d’investigation sur la corruption et la malversation (CICM) vaquent à d’autres occupations.     

Cacophonie en francophonie et Manuel Valls s’étire avant de sévir  29/10/2012

Selon Le Canard enchaîné (24 octobre dernier), « Le 17 octobre à 8h45 sur France Inter, Patrick Cohen demande à Manuel Valls s’il a lu l’article du Canard qui mentionne les nombreux rapports de renseignement sur « l’aide fournie par le Qatar aux djihadistes du Mali ». Réponse du ministre de l’Intérieur : « on n’apprend pas grand-chose dans Le Canard, sinon ces accusations…Attention à ce qui est accusations et rumeurs à ‘égard d’un Etat ». Mais aussitôt, Manuel Valls vire de bord et authentifie les informations du Canard : « Nous savons qu’un certain nombre d’investissements qui viennent des pays du Golfe ont changé la face de l’islam, notamment en Afrique de l’Ouest. Il faut être très attentif à ce qui se passe à travers ces financements ». A moins d’avoir un lien avec le dernier démantèlement de réseaux islamistes en France, l’expulsion récente de deux « diplomates » qataris est peut-être la réplique de Valls aux agissements du Qatar dans le Nord Mali et en Afrique francophone en général. Le soutien massif du Qatar aux terroristes islamistes est d’autant plus inamical que cette principauté est désormais membre de l’OIF, dont le Secrétaire général à perpétuité est Abdou Diouf, ancien président d’un Sénégal aujourd’hui cible prioritaire de la subversion islamiste qatarie !    

Les Lobbyistes de Nidaa Tounes à Paris s’activent  29/10/2012

Toujours selon le très sérieux Maghreb Confidentiel (No 1037), Nidaa Tounes mobilise ses poids lourds pour s’assurer en France des appuis politiques en vue des prochaines élections tunisiennes. Ainsi, des « éminences grises officieuses ou officielles ont été aperçues à Paris récemment : le producteur Tarek Ben ammar, l’ex-conseiller présidentiel Kamel Eltaïef, Monsieur Mohsen Marzouk…etc. ». Tunisie-Secret confirme l’information mais précise que le terme de « matière grise » est impropre pour les deux personnes citées. Mohsen Marzouk est en effet un intellectuel qui a fait de brillantes études universitaires et qui a un passé de militant politique. Contrairement à Tarek Ben Ammar, fils de Mondher Ben Ammar, le frère de Wassila, l’ex-épouse de Bourguiba, il n’a pas le baccalauréat. Quant à Kamel Eltaïef, il n’a pas obtenu son certificat d’études primaires, ce qui ne l’a pas empêché de jouer un rôle déterminant dans les grands événements politiques qui ont bouleversé la Tunisie ses 30 dernières années : courtisan et caisse noire de Mohamed Mzali avant de le poignarder en 1986, vice-président de fait les premières années du règne de Ben Ali, il a été l’homme-clef des Américains dans la déstabilisation de la Tunisie. Pour ces deux derniers personnages, l’expression affairistes influents serait plus adéquate que « matière grise ».

F.Hollande et J.M.Ayrault refusent de rencontrer Béji Caïd Essebsi…  29/10/2012

Selon la dernière livraison du Maghreb Confidentiel (No 1037, du 25 octobre), la visite en France du fondateur de Nidaa Tounes, l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi devait s’effectuer dans la première semaine de novembre. Plusieurs rencontres avec des personnalités françaises ont été prévues, sauf avec François Hollande et Jean-Marc Ayrault, qui ont gentiment prétexté d’un agenda chargé. Realpolitik oblige : il ne faut pas vexer les nouveaux maîtres de la Tunisie ! Quant au patron du Quai d’Orsay, Laurent Fabius, il n’a toujours pas répondu à la demande d’entretien de M.Caïd Essebsi. Son agenda à lui aussi doit être trop chargé par les rencontres quotidiennes avec les membres de l’opposition syriennes ! Vérifications faites par nos propres sources, nous savons que Béji Caïd Essebsi effectuera sa visite du 6 au 9 novembre, qu’il s’entretiendra avec Manuel Valls et Laurent Fabius et que l’Elysée aurait donné son accord pour une rencontre « discrète » avec François Hollande. Si cela s’avère exact, on pourrait alors en déduire que la politique de compromission avec des régimes infréquentables est définitivement révolue en France !       

…Et Taïeb Baccouche espère toujours  29/10/2012

Autre déplacement à Paris devançant celui de Béji Caïd Essebsi, la visite de Taïeb Baccouche, membre fondateur de Nidaa Tounes et aile gauche de ce rassemblement hétéroclite. Il a déjà obtenu des rendez vous avec des diplomates français et certains éléphants du parti socialiste, mais il ne désespère pas de se rendre à l’Elysée. C’est Bertrand Delanoë qui s’active pour lui arranger un entretien encore plus « discret » avec François Hollande, et au pire, avec un conseille de l’Elysée.

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