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Ahmed Rahmouni, le magistrat Daéchien en costume cravate !


12 Février 2016

Cet intégriste s’abrite derrière une association (ATM) financée par des fonds qataris et des subsides de l’ambassade des USA en Tunisie pour blanchir les terroristes, accabler les forces de police et traquer les anciennes figures de l’Etat sous la présidence de Ben Ali.


Ahmed Rahmouni, l'intégriste déguisé en magistrat.
Ahmed Rahmouni, l'intégriste déguisé en magistrat.
Néji Jelloul, l’actuel ministre de l’Education nationale, a eu raison de quitter, le 11 février 2016, le plateau du faux jeton Hamza Belloumi sur El Hiwar Ettounsi. Débattre avec un être aussi détestable et intégriste dénommé Ahmed Rahmouni n’est effectivement pas digne d’un ministre qui a été résolument opposé à l’islamisme.

Néji Jalloul  a accusé ce magistrat daéchien d’être « l’avocat des terroristes alors que les policiers et les forces militaires donnent leurs vies dans les montagnes », qualifiant ce comportement d’irrespectueux et de scandaleux.

Inconnu en Tunisie avant janvier 2011, Ahmed Rahmouni est un magistrat de l’ancien régime, comme ils disent. Dans un article précédent de TS, nous avons révélé son véritable visage, à savoir qu’il s’agit  d’un juge inféodé à l’ex CPR et à Ennahdha, qu’il préside une Association tunisienne des magistrats (ATM) ainsi qu’un « Observatoire de l’indépendance de la justice », dont on n’ignore pas le financement américano-qatari ni les objectifs politiques.

Nous avions également écrit à son sujet que « Ce pourfendeur des forces de l’ordre et défenseurs des terroristes du Bardot est, comme par hasard, le mari de Leila Abid, la juge qui a expulsé Mahdi Mlika de son domicile il y a une semaine. Sa haine des forces de police et des anciens du régime ne s’explique point par son attachement supposé à l’indépendance de la justice, mais par ses liens familiaux avec un autre Ahmed Rahmouni, le félon qui était impliqué dans le coup d’Etat de Lazhar Chraïti en 1963 et qui a été jugé et exécuté pour sa trahison ».

Médias et observateurs tunisiens semblent découvrir aujourd’hui la véritable vocation de ce magistrat corrompu et intégriste. Dans un billet publié sur sa page facebook, l’universitaire tunisien Ali Ganoun s’est exclamé « L'assassin était parmi nous! » Il a ajouté que cet assassin « était en costume-cravate sur le plateau d'une télévision. Il s'est débarrassé de son kalachnikov chez la maquilleuse de l'émission qui s'est chargée vainement de lui donner un visage humain. Il avait les yeux qui louchent de haine et de détestation pour ce pays. Hier soir, toute la Tunisie a vu un terroriste agir à visage découvert et sous la lumière des projecteurs. Hier, le juge était assassin, il avait du sang dans les gestes, dans le regard et dans les paroles. Le défenseur des droits de l'Homme était exclusivement un défenseur des droits des assassins et des bandits ».

Ali Ganoun a précisé que « Ceux qui ne savent pas ce que c'est un terroriste en col blanc en ont eu la preuve irréfutable sur J8. L'homme sentait la trahison et la complicité. Il s'est fichu de la mort de braves gens souvent sans défense. Il a assassiné une deuxième fois Belaïd, Brahmi, Cherni, Jelassi et plus d'une centaine de victimes tunisiennes et étrangères. Il s'est acharné pour couvrir les crimes de ses complices et de les présenter comme des pauvres innocents, il n a épargné aucun effort pour blanchir les terroristes. Et puis, dans une hystérie qui caractérise les malfaiteurs, il s'est permis d'insulter un ministre de la république dans un vocabulaire bas de voyous et de malfrats. En plus d'être fossoyeur, ce hors-la- loi, qui s'est nourri de la haine toute sa vie, est d'une arrogance démesurée, d'une insolence inouïe et d'une partialité totale. Le juge était un criminel hier soir et sa place n'est pas sur le plateau d'une télévision mais entre les quatre murs d'une prison sans qu'il puisse voir la lumière… ».

De son côté, le syndicaliste sécuritaire Habib Rachdi a écrit (en arabe) sur sa page facebook qu’Ahmed Rahmouni « s’en fou de l’indépendance de la Justice, il n’a pas été scandalisé par les manipulations dans l’affaire de Chokri Belaïd… au point d’avoir été qualifié par Basma Belaïd de menteur et que plusieurs avocats l’ont poursuivi en justice…L’Observatoire de Rahmouni a préféré le silence dans l’affaire de Walid Zarrouk et dans la disparition de PV du dossier d’instruction réalisé  par Maher Zid, une affaire qui dure depuis trois ans. L’Observatoire de Rahmouni ne s’est pas interrogé comment Ali Larayedh et Noureddine Bhiri ont-ils pu échapper à la justice… » !
              
Déjà le 9 octobre 2015, le président de l’Organisation Tunisienne de la Sécurité et du Citoyen qui est aujourd’hui en arrestation, Issam Dardouri, était intervenu dans l’émission radio « Politica » pour réagir aux propos du dénommé Ahmed Rahmouni. Le syndicaliste sécuritaire Issam Dardouri avait alors considéré que les propos de Rahmouni accusant les agents de l’unité nationale de recherche et d’investigation dans les crimes liés au terrorisme de torturer les détenus, sont «  une incitation contre les agents sécuritaires et un cadeau en or pour les terroristes ».

Mounir Chalabiya


           


1.Posté par LADJNEF le 06/03/2016 18:41
RAHMOUNI a été érigé, après le 14/01/2011, en icône du militantisme contre l'ancien régime, et sera utilisé, par certains milieux, pour dresser des listes démettant les meilleurs magistrats du pays de leurs fonctions, aux fins d’avoir les coudées franches, et de mettre la main sur tout l’appareil judiciaire.
Moi, en tant qu'avocat, tout ce que je puis me rappeler du militantisme de ce magistrat c’est:
-le contenu des communiqués de l'association des magistrats tunisiens, à chaque congrès et à chaque réunion du bureau de l’AMT, rendant hommage au président Ben Ali pour toutes les réalisations faites au profit des magistrats, de la magistrature et des justiciables et la mise en valeur des nouvelles lois adoptées pour la promotion des droits de l’Homme en Tunisie,
-des membres du bureau de l’AMT faisant la queue, à la salle des pas perdus du tribunal de première instance de Tunis, aux fins d’avoir l’honneur de serrer la main de Ben Ali,
-des querelles entre les membres de l’AMT et d’autres associations quant à l’emplacement réservé à chacune d’entre elles, chacune voulant s’arroger la tribune la plus proche du président Ben Ali,
-de la colère des uns et des autres, et des protestations de ceux, parmi eux qui n’ont pas été invités au palais de Carthage pour assister aux festivités du 07/11/1987, et je défie RAHMOUNI de réfuter la réalité de sa présence au palais le 07/11/2005.
Y a-t-il, de même, lieu de souligner que l’AMT fonctionnait, organisait ses congrès, voyageait grâce aux subventions de la présidence, et les lettres de remerciements adressés au président Ben Ali sont là pour édifier le public quant au militantisme de « Rahmouni & co ».

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