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Avant de s’éteindre à jamais, Abdelwahab Meddeb a laissé ce testament aux Tunisiens


6 Novembre 2014

Le grand intellectuel tunisien est décédé aujourd’hui à l’âge de 68 ans à la suite d’un cancer diagnostiqué en juillet dernier. De son lit d’hôpital parisien, Abdelwahab Meddeb suivait attentivement l’évolution politique de son pays. Le 5 octobre 2014, il avait appelé à voter Nidaa Tounes aux législatives et Béji Caïd Essebsi aux présidentielles, ce qui a provoqué la haine et la vindicte de l’extrême-gauche marzoukienne et de l’extrême-droite ghannouchienne. Abdelwahab Meddeb a répondu dans le langage des poètes et des grands intellectuels que les ignorants et les extrémistes de tout bord ne peuvent pas comprendre. Voici les dernières manifestations publiques d’Abdelwahab Meddeb qu’on peut considérer comme son testament politique.


le défunt Abdelwahab Meddeb, un intellectuel tunisien qui a combattu l'extrémisme jusqu'à la dernière minute de sa vie.
le défunt Abdelwahab Meddeb, un intellectuel tunisien qui a combattu l'extrémisme jusqu'à la dernière minute de sa vie.
Voici d’abord son appel à voter pour Nidaa Tounes aux élections législatives et pour Béji Caïd Essebsi aux présidentielles, publié par le site tunisien Leaders, le 5 octobre 2014 :

« Je vote Nidâ’ Tounis, pour les législatives et Béji Caïd Essebsi pour les présidentielles, en dehors de toutes autres considérations, car si l’on se met à les considérer, il y aurait beaucoup à dire, il y aurait matière à empêcher un tel choix. Je vote Nidâ’ et BCE car ce sont le seul parti et la seule personnalité qui ont les moyens de rééquilibrer le paysage politique pour le rendre au moins conforme aux rapports de force qui divisent notre société.

 C’est un vote de salut public. L’enjeu concerne l’avenir au long cours de notre pays. Nous sommes devant le choix entre d’une part une société ouverte, dynamique, adaptée aux mœurs du notre siècle, n’ayant pas peur de regarder vers l’avenir ; et, d’autre part, une société close, régressive, archaïque, engluée dans la confusion entre religion et politique, ramenant la croyance à l’adhésion à un dogme appauvri, aminci, stérile, assimilé à une vérité indiscutable, dépouillé de sa propre culture fondée sur une théologie du doute, de la pluralité des opinions, de la controverse comme de l’interrogation et du sentiment de perplexité, d’angoisse, que suscite la question religieuse. Nous estimons que la vision globalisante de l’islam s’est transformée en une idéologie totalitaire qui ne peut conduire qu’au fascisme.

 Pour retrouver l’air frais de la liberté et nous éloigner de l’étouffement que procure la colonisation des âmes, je vote Nida’ et Béji. En dehors de toute autre considération. Cela s’appelle voter utile pour le bien public. C’est vers ce choix que devrait s’orienter la volonté du peuple afin que sa souveraineté soit affermie ».

Voici la réponse d’Abdelwahab Meddeb à ses détracteurs, publiée par Leaders, le 6 octobre 2014 :

Je me dois de clarifier ma position exprimée dans « Je vote » rendue publique par le site Leaders dimanche 5 octobre 2014, et largement diffusée sur Facebook. Elle a été criblée par des critiques, qui sont loin d’être majoritaires, émanant pour une bonne part de l’extrême gauche. On a même évoqué « La trahison des clercs », de Benda. Ma mue de l’extrême gauche à une ouverture critique sur le phénomène de la mondialisation s’est faite à la toute fin des années 1980.

Edouard Glissant la nomme pour les poètes mondialité afin de se démarquer de la mondialisation qui, pour le malheur du monde et des peuples, offre aux banquiers une hégémonie malsaine et dévastatrice. Le poète, nomade d’un nouveau genre, est désormais transfrontalier, il dépasse l’opposition Orient/Occident, Nord/Sud, il se défait du prurit identitaire souvent associé au réflexe de la diabolisation de l’Occident par la non-Europe (concept qui opère dans La crise des intellectuels arabes, essai écrit par l’historien Abdellah Laroui paru dans les années 1970).

Le poète puise dans toutes langues, dans toutes les traditions, classiques ou vernaculaires, écrites ou orales, pour donner des fragments du miroir brisé d’un poésie à venir. Ma propre mutation s’est aussi précipitée à la lecture de deux écrivains latino-américains, le romancier colombien Mario Vargas Llossa et surtout le poète et essayiste mexicain Octavio Paz qui ont, l’un et l’autre, suscité une vaste polémique en s’attaquant aux idées d’extrême gauche, si prégnantes dans le milieu intellectuel sous-continent.

Ils ont associé ces idées de leurs collègues à des utopies qui entravent, sinon à de vaines illusions, à des chimères, ou, plus grave encore, à des dogmes. Nos deux écrivains rappellent souvent que l’idée d’extrême-gauche est souvent atteinte par la maladie de l’identité qui clôture les champs de la création et de la pensée et qui voue aux gémonies la chose occidentale. Non, disent-ils, l’Occident n’est pas le mal absolu, il n’est pas d’un seul tenant, nous avons à cheminer avec sa part positive.

Pourtant, ni Llossa, ni Paz n’ont rompu avec Gabriel Garcia Marquez qui, lui, est resté fidèle à l’idée communiste, sans jamais partager le sentiment de phobie que suscite l’Occident. Et Régis Debray, si impliqué par son passé dans le maquis guévariste, a procédé lui aussi à une mue qui allait dans le même sens. Après l’apocalypse du 11 septembre à New-York City, deux philosophes que tout sépare, Derrida et Habermas, ont convenu de faire du nine eleven un concept qui oblige à revenir aux positivités de legs occidental : eux qui en étaient, chacun à sa manière, archi critiques, se sont accordés pour ce retour aux Lumières tel qu’elles se sont cristallisée à travers la cosmopolitique de Kant ; et à la démocratie, qui même où elle est enracinée, reste toujours marquée par des manques  ; elle est toujours à venir.

De même, Edouard Glissant, dans la polémique suscitée par la créolité (qui appelait à s’enraciner dans l’identité des Caraïbes et à être phobique de l’Occident, institué ennemi à jamais) ; eh bien ! Edouard a refusé et l’enfermement dans l’enclos de l’identité et la condamnation de l’Occident ou des Lumières, à cause de leur implication dans ces péchés cardinaux que sont l’esclavage et le colonialisme. Mais il n’est de pardon que de pardonner l’impardonnable, dirait Derrida. Ce fut cet horizon-là que traça Mandela pour son action politique. Toutefois, ne fut possible la réconciliation dans une Afrique du sud multicolore, que par la théâtralisation à l’échelle de toute une société par des procès qui mettent face à face la victime et le « perpétrateur », néologisme préféré à  « bourreau ».

Ainsi, dans la réconciliation obtenue après l’instruction du crime perpétré au nom de l’Apartheid, idéologie raciste s’il en est, il restera toujours la part de l’irréconciliable entretenue dans le cœur de la victime. Je finirai par l’évocation d’une zone effervescente de la Non-Europe, je nomme l’Inde. Ses écrivains, ses intellectuels, ses académiques ont décidé d’adopter les Lumières occidentales enrichies par leur annonce dans les traditions indiennes. Cela a été la ligne de conduite de Gandhi, ce qui lui donne une position morale supérieure au colonisateur britannique, traître à sa plus belle invention.

C’est Gandhi qui honore l’invention occidentale des Lumières, affermie et enrichie par les annonces qui en étaient les signes avant-coureurs tapis sous les plis des traditions d’Inde.Ce sera désormais la tâche de la non-Europe, pour la mondialité cosmopolitique à venir, que pratiquent déjà des nomades d’un nouveau genre, transfrontaliers, pèlerins, errants. C’est de ce climat, de cette évolution historique que j’écris du poème à l’annonce d’un choix dans une situation politique qui exige l’urgence et engage ce que Heidegger nomme le destinal d’un peuple, d’une nation. C’est la ligne d’horizon que je me suis tracée.

Et ma prise de position dans « Je vote » s’inscrit dans cette même urgence, ce même destinal. Certains me reprochent d’avoir abandonné l’art de la nuance qui m’est en effet cher. Mais dans l’urgence et affronté au destinal, il faut être aussi tranchant qu’un sabre de samouraï. Vous aurez aussi compris que je ne suis pas les lignes multiples tracées par Bourdieu, Toni Negri, Aganben ou encore Badiou. Pourtant, je continue de les fréquenter et de les lire avec, bien sûr, mes lunettes et mon tamis. De leurs marges, de leurs digressions, de leurs détails, j’en tire une substantifique moelle.

Vous aurez de même compris que, pour moi, la référence à Benda et consorts, est obsolète. Sachez enfin que toute critique est la bienvenue, sauf celle qui contrevient à la civilité par l’usage de l’insulte.

Abdelwahab Meddeb

Abdelwahab Meddeb dans le sud tunisien.
Abdelwahab Meddeb dans le sud tunisien.


           


1.Posté par Abou Walid le 06/11/2014 17:41
Les bons, comprendre les têtes biens faites, meurent jeunes, cependant, leurs œuvres et leur charisme les rendent immortels. Qu'il repose en paix !

2.Posté par Pradiès Laurent le 06/11/2014 18:17
Merci Abdelwahab
Depuis le début je goûtais avec délectation la vivacité de votre parole , de votre intelligence, par votre intelligence, la finesse aiguisée de votre esprit vous nous réconciliiez avec la complexité des terres d'Islam, vous m'avez appris à comprendre le Coran que j'ai pu lire avec joie, séparant le grain de l'ivraie.
Votre présence va nous manquer, une chaleur s'est éteinte, les esprits ayant votre rigueur sont trop rares, un vide s'ouvre devant nous mais nous nous appuierons sur votre parole pour éclairer ce monde. ON avait encore besoin de vous pour les années à venir.
Je tiens à présenter mes sincères condoléances à vos proches, nous sommes nombreux à être affligés, sachons faire vivre la flamme d'Abdelwahab Meddeb !

3.Posté par folla le 06/11/2014 20:24
الله يرحمك و يرحم والدي و والديهم!
نعم امت رجل يشرف ظل التونسيين!
طبعا رحم الله الزعيمم الحبيب بورقيبة.
نعم كلنا ضد الظلام و أصحاب الظلام و مع الباجي قائد السبسي قطعا عن اي اعتبار احر!

فلكل مقام مقال و لكل مكان مقال!

4.Posté par dr.zaiane le 07/11/2014 01:09
La Tunisie vient de perdre un de ses éminents penseurs et écrivains. Qu'ilrepose en paix.

5.Posté par Houcine Yacoub le 07/11/2014 02:20
Que Dieu le bénisse. Néanmoins, il aurait été plus honnête avec soi-même avant sa mort; s'il a recommandé aux tunisiens de voter pour le Tajjama3 cloné en Nida. Enfin, Nida a environ 50 députés sur 85 dans le nouveau parlement tunisien qui sont des Rcdistes de souches selon le témoignage de M. Mondher Znaidi dans l'émission phare de Tounsiya Tv présentée par Samir El Wafi dimanche soir "Pour ceux qui osent seulement".

6.Posté par Sapho le 07/11/2014 02:32
Les messages complexes sont plus difficiles à passer que les messages simples " disait Alain Robbe-Grillet à la télé Oui sans doute pourquoi son message lumineux rencontra des violences

7.Posté par Magid nefkha le 07/11/2014 07:18
Cet homme était un phare, une lumière tunisienne. Il s'est éteint mais pas sa lumière qui transcende les vicissitudes de la vie et de la mort, qui trace notre chemin de l'universel, qui continue a nous pousser au loin de la valeur humaine. Je suis triste qu'il parte si tôt, je suis heureux que son esprit persévère dans notre compagnie . ET IL NOUS ACCOMPAGNERA LONGTEMPS ENCORE.

8.Posté par Ilyess le 07/11/2014 07:45
Il supportait ouvertement la dictature de Ben Ali. Alors j'ai bien du mal à croire qu'il combattait le fascisme. Plutôt, il combattait le fascisme seulement si ça n'allait pas de le sens de ses convictions. Et puis, critiquer l'Islam lui a apporté tellement d'amis à Paris...

9.Posté par Slim le 07/11/2014 12:44
Un esprit libre et courageux qui ne connaît pas la haine à l'image de l'immense majorité des tunisiens. Allah yarhmek.

10.Posté par ODIN le 07/11/2014 18:43
je demande pardon,par avance,à ceux que je vais heurter.Je connais à peine cet homme.Je retiens de lui ses prises de positions après la période noire "septembre 2001 et l'agression contre l'Irak en2003.Mais le pire que j'ai en mémoire,c'est au début de votre"révolution du jasmin".
Voilà ce qu'il disait dans l'émission de Frédéric Taddeï : il faut y aller leur prêter main-forte avec untel,untel etc,mais devinez surtout qui ? oui B.H.L .je l'ai vu et entendu en directe.

l'émission:ce soir ou jamais.
ps:je ne veux insulter ni blesser personne.
j'ai une mémoire non sélective et refuse l'amnésie.

11.Posté par Hannibal le 07/11/2014 18:51
@ilyess un peu de décence ,ce n'est pas le moment de régler tes comptes et d'aller vite en besogne en incriminant sans preuve un grand penseur et un fin intellectuel qui contrairement à tes affirmations ,il a toujours mis en exergue un islam éclairé débarrassé de son volet pervers que tu sembles défendre implicitement .Honte à toi islamo fasciste ignare et bête . Monsieur Meddeb paix à ton âme et sois sûr que ton oeuvre littéraire ne te fera jamais oublier . Paroles d'un catholique

12.Posté par Zouaoui Ali le 07/11/2014 20:04
Ce Testament de feu Abdelwahab Meddeb est substantiel. Il passe indéniablement à la postérité, abstraction faite du clivage Nidaa Tunis_Ennahdha. Ces propos démontrent en filigrane, la profondeur de sa pensée et de sa propension humanitaires. La richesse réside, effectivement, dans l'ouverture à autrui. Le monde n'est-il pas un village? La relativité n'est- elle pas indispensable pour la pérennité du genre humain?

13.Posté par bchainia HOUCINE le 07/11/2014 22:40
merci pour tes reflexions diverses sur l'humain de tout bord tu resteras unique de ta perception de l existance des individus allah et ton ame

14.Posté par raisonnable le 08/11/2014 15:29
Concernant A Meddeb
Fils d'un grand cheikh zeitounien A Meddeb (allah yerhmou) ne partageait pas du tout les convictions de feu son père. Grandeur et décadence de la Zeitouna.
A Meddeb était un écrivain de talent.
Si l'on me demande de résumer l'héritage intellectuel de Meddeb (allah yerhmou) je retiens qu'il prônait parmi d’autres la modernisation de l'islam.
Soyons rigoureux et définissons l'islam : Il s'agit de croyances corroborées par des actes (c'est ainsi que le définit le coran donc c'est une notion qui a un contenu défini. Ce n'est pas une auberge espagnole où chaque auteur y apporte ce qu'il veut selon les modes en cours et sa propre humeur du moment comme c'est le cas de nos jours. Cette religion comme toute autre a un noyau dur de croyances.
Dans ce contexte, que signifie la modernisation de l’islam (on adore ce sujet en France et en Europe).
En fait une question est occultée par les intellectuels et elle doit être clairement posée : Veut-on un islam ouvert ou pas d'islam du tout ?
Cherche t-on alors sous couvert de modernisation un islam tellement dilué qu'il n'y a plus rien du coran et de sahih el boukhari c à d quasiment un islam dénué de ses croyances fondamentales.
J'ai l'impression que c'est ce dernier choix qui est souhaité par les "intellectuels" mais ce choix n'est pas avouable sous cette forme car non acceptable par nos sociétés lesquelles sont soumises alors à une triple action:
1/ Les masses sont délibérément privées d'un enseignement religieux méthodique (quand vous lisez les manuels tunisiens de tarbia islamia vous trouverez les règles sur le jeune, l'ablution, la prière et rien du tout sur la "aquida") d’où un islam formel centré sur les rites et un analphabétisme religieux qui facilitera la mise en œuvre de la modernisation de l’islam. Vous pourrez d’autant plus facilement moderniser l’islam lorsque vous avez affaire à des ignorants qui ne comprennent pas où se situe le noyau dur de la croyance religieuse (el quollo zey baadhou).
2/ D'autre part on crée des bandes d'assassins pour terroriser les musulmans, dénaturer une société naturellement tolérante et créer une révulsion à l'égard de l'islam qui est alors présenté sous un éclairage défavorable. Il est clair qu'un extrémisme musulman a été " fabriqué" dans des véritables laboratoires (les services secrets les plus performants disposent non seulement de tueurs mais ont également des départements de sociologie et de philosophie).

3/ et enfin il y a l'action des "intellectuels" et journalistes qui entrent alors en scène et appellent à moderniser l'islam avec des analyses comportant une enfilade complexe et parfois franchement incohérente de références philosophiques et académiques avec un résultat des courses connu à l'avance : Il faut moderniser l'islam c à d le diluer et le diluer et diluer cent fois encore le noyau dur de la croyance musulmane de sorte que vous ne trouverez dans cet islam modernisé plus rien du coran et sahih el boukhari dans cet islam sauf du mysticisme, de la poésie / majnoun laila / transe et derviches / la philosophie de l'amour avec toutes ses variantes platonique / erotique/ fantaisite. Un fatras incompréhensible et un islam des mille et une nuits comme perçu en occident.
In fine si certains pensent que le coran et sahih el boukhari sont dépassés purement et simplement, il faut proposer clairement ce choix de société et arrêter de manœuvrer avec cette querelle sur la modernisation qui est devenue une salade épouvantable.

Le choix politique d’A Meddeb
Avec son choix de Nida Tounes et El Béji qui se déclare héritier de Bourguiba, il faut rappeler aux amnésiques que Bourguiba était un zéro pointé en libertés publiques : répression des youssefistes entre 1956-1965 et des gauchistes entre 1966 et 1975 des syndicalistes entre 1976 et 1983 et des islamistes jusqu'en fin de règne bref une répression continue sur 32 ans.
Il y a un vrai problème sur lequel il faut méditer abstraction faite d’Ennahdha et de la révulsion de certains à l’égard des islamistes. La vérité (qu’on le veuille ou pas) est que Bourguiba dont se déclare Nida Tounes ne s’est jamais arrêté de réprimer tout au long de son règne. En outre il n’a pas doté le pays d’institutions (je parle d’institutions pas de l’administration) pas d’institution judiciaire, pas d’institution des médias, pas d’institution parlementaire bref l’Etat c’était lui et après lui c’était Zaba.
Comment l'intellectuel A Meddeb peut-il assumer un tel héritage ? Où est-ce le symptôme de l’anti-islamisme primaire et primitif si répandu chez nos intellectuels. Il y a une certaine littérature qui nous laisse sans repères.

15.Posté par Ben Ameur le 09/11/2014 22:44
Qu'Allah t'accueille dans sa miséricorde Messieur Abdelwahab.
Vous nous aviez boucoup manque sur France culture avec votre émission de vendredi.
On apprenait énormément de choses avec vous.جعلها الله في ميزان حسناتك

Je présente mes sincères condoléances à la famille de défunt avec un partage de tristesse.

Toute fois, je suis désolé de ne pas répondre à votre appel cher Monsieur Meddeb, car l'ère est une été de changement qu'il faut pas rater.
Mes respects

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