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Exclusif : L’époque où Moncef Marzouki léchait les bottes de Ben Ali (document)


8 Novembre 2013

C’est un article élogieux de Marzouki qui a été publié le 9 novembre 1987 dans Le Temps et qui a été repris dans un livre publié en 2004, dont on ne citera pas le titre, ni le nom de l’auteur pour lui éviter des ennuis. On y découvre le vrai visage de cet imposteur qui a fait des droits de l’homme un fond de commerce, avant de se mettre au service des Frères musulmans.


Exclusif : L’époque où Moncef Marzouki léchait les bottes de Ben Ali (document)
Le document ci-joint se passe de tout commentaire. Comme l’ensemble de la classe politique qui se la joue aujourd’hui révolutionnaire et qui a confisqué le rêve d’une jeunesse assoiffée de liberté et de dignité, Moncef Marzouki avait salué le « changement historique » du 7 novembre 1987, dont l’ancienne Tunisie a fêté hier le 26ème anniversaire dans un pays qui a perdu sa souveraineté le 14 janvier 2011.

Outre ce document rare, Tunisie-Secret a deux autres choses pour ses lecteurs. Un témoignage de feu Mohamed Charfi, tiré de ses mémoires, « Mon combat pour les Lumières », et une déclaration de Moncef Marzouki, qui a été publiée dans La Presse, Essabah, Le Renouveau, Les Annonces et Tunis Hebdo, le 9 novembre 1987. C’était une dépêche de l’agence TAP.

Dans son livre de mémoire publié post mortem en 2009, Mohamed Charfi, l’ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme et l’ancien ministre de l’Education nationale, qui est le père de la grande réforme de l’enseignement détruite aujourd’hui, écrit que c’est grâce à son intervention auprès de Ben Ali que Moncef Marzouki a obtenu le titre de professeur de médecine, à l’époque où Hédi M’Henni était ministre de la Santé publique. Il écrit que « Deux mois après, la proposition de la promotion de Marzouki, ennemi du régime, est acceptée, et le décret de sa promotion paraît au Journal officiel » (Pages 270 à 271, de « Mon combat pour les Lumières, édition Zellige, 2009, préfacé par Bertrand Delanoë ).

En tant que président de la LTDH, Moncef Marzouki a été reçu par Ben Ali à quatre reprises. Le 7 février 1990, à sa sortie du palais de Carthage qu’il squatte aujourd’hui avec ses acolytes islamistes, il a déclaré :

« J’ai eu l’honneur de rencontrer le Président de la République. Au cours de cette entrevue qui a été amicale, chaleureuse et positive, l’entretien a porté sur des questions ayant trait à l’impulsion du processus démocratique et au rôle que peut jouer la Ligue dans ce domaine. J’ai, à cette occasion, proposé la création d’une structure groupant des représentants du pouvoir et des institutions de la société civile pour trouver des solutions aux problèmes conjoncturels des droits de l’homme. Le chef de l’Etat a fait part de sa disposition à parrainer ce projet et a exprimé ses encouragements à l’ouverture de canaux entre l’Etat et la Ligue au service des droits de l’homme et de la patrie ».

Ainsi, au moment où la dictature se mettait en place, on apprend de la bouche du président de la LTDH qu’il y a « un processus démocratique ». Au moment où la machine policière commençait à écraser les islamistes et où les centres de torture broyaient les ennemis de la République, le grand militant des droits de l’homme déclare que les problèmes des droits de l’homme sont « conjoncturels », alors qu’ils étaient structurels !

Que s’est-il donc passé après cette lune de miel ? Il s’est passé que Moncef Marzouki était maladivement jaloux de la carrière ministérielle de ses « amis » à la LTDH, Mohamed Charfi, Dali Jazy, Saadoun Zmerli, et de l’influence auprès de Ben Ali de Khemaïs Chammari, Serge Adda, Abdelbaki Hermassi, Moncer Rouissi, Sadok Chaabane…Au début de la dictature, Moncef Marzouki avait pourtant tout fait pour plaire à Ben Ali, mais celui-ci avait compris que cet homme est psychologiquement instable et mentalement troublé. Il ne s’est pas trompé ! Les Tunisiens l'apprennent à leurs dépens.  

Lilia Ben Rejeb    

 
 


           


1.Posté par Bechir le 08/11/2013 13:54
Pourriture !!! Lâche, fourbe et traître à son pays. Pas d'autres mots pour qualifier ce triste individu, ce demeuré.

2.Posté par Bensouissi le 08/11/2013 14:53
Il ne n'était pas que Mr Marzouki qui fut leurré par la proclamation de la fameuse date du 7 novembre 87, tous les tunisiens ont bu de la même bouteille en touchant le même goulot(façon de bénir et approuver) donc ce n'est pas une mauvaise référence à scander aujourd'hui et porter au passif du président, la situation est pire qu'on imagine, toute l'arène est envenimée et métastasée par des soi-disant activistes nécrosés et d'autres accusent une nocivité hors pair, par conséquent ce n'est pas en fouinant des futilités rapiécées ou bouquinant des conjectures pour faire sortir notre chère Tunisie de ce tunnel qui paraît si long voire par des plateaux-tv de compétitions déchues où des blanc-becs s'interjectent et s'exhibent des muscles "mous" pendant que nous autres nous regardons hébétés comme des spectateurs-gnous, dommage...

3.Posté par kimdee le 08/11/2013 17:29
il n'est pas évident de voir la vérité. Peut-être que MM avait à l'époque quand même comme beaucoup de Tunisiens l'espoir d'un vrai changement et ne voulait pas voir les signes d'une dictature montante.
Il ne veut pas voir maintenant non plus les signes les plus criards...

4.Posté par tuntn le 08/11/2013 23:18
Un article bidon. Les raisons personnelles crevent les yeux.

5.Posté par Mohamed CHLENDI le 09/11/2013 10:55
Dépit, dépit quand tu nous prends. Ce torchon d'article n'est pas digne d'être publié, d'ailleurs tous vois torchons à la noix montrent un parti-pris envers ce gouvernement ISSU DE LA REVOLUTION, et vous rêvez du retour de votre zaba.
Tout le monde a applaudi au 7 nov 1987, et tout le monde y a vu le salut de la Tunisie et un nouveau départ vers la liberté. zaba nous a tous berné, alors ne prenez pas juste NOTRE PRESIDENT comme seul victime de cette mascarade du 7 nov 87.

6.Posté par Bechir le 09/11/2013 18:03
Je suis étonné, voire effaré par la candeur des tunisiens. Particulièrement par celle déployée le 7 novembre, le 14 janvier quand les tunisiens ont parlé d'une seule voix et dans un même élan de révolution alors que tout n'était qu'un immense mouvement de protestation. Candeur aussi quand il a fallut voter, les yeux fermés pour Ennahdha, "ils ont tant payés les pauvres" alors que tout le monde les traitait de gentils. Candeur encore quand Jebaly a laissé sa place de 1er ministre à un homme de paille, les tunisiens en cœur ont vanté ses mérites en le qualifiant d'homme d'état. Personne ne s'est rendu compte de la supercherie et que c'était une grotesque mascarade organisée par les frères musulmans.
A chaque événement des élections sont promises et chacun y croit ferme comme aux écritures coraniques. Quant au gouvernement de transition indépendant, c'est une farce, on vient encore d'en avoir la preuve. Pauvre peuple soumis et de multiples fois bernés, que vous faudra t'il pour comprendre que vous êtes les dindons de la farce Nahdhaouie et que vos commentaires tolérants ne vous sauveront pa . On ne fricote pas avec l'ennemi, on ne pactise pas non plus. On exige!!!

Il est bon de rappeler que le Tartuffe de service, celui qui nous sert de président et nous dessert sur la scène internationale, et également un manipulateur avide de pouvoir, près à vendre son âme pour quelques voyages et une grosse rémunération. Qu'apporte-t'il en échange ? Une association qataro tunisienne ! Est-ce cela que nos voulons ?


7.Posté par Françoise PETITDEMANGE le 10/11/2013 10:19
De la France où je vis, ce que je puis dire, c'est que, lors de la recolonisation de la Tunisie, en 2010-2011, le prétendu écrivain, prétendu médecin, naviguant dans les eaux troubles de la Ligue des droits de l'homme qui est une vaste fumisterie internationale, a, tout à coup, été invité, réinvité, réréinvité, réréréinvité, etc. à la radio en France et les journalistes flagorneurs de le pousser en avant par des questions du type :
"Seriez-vous prêt à prendre la présidence de la Tunisie?" Et l'autre, de répondre ce que vous imaginez bien.
Voilà comment les médias fabriquent les imposteurs : en leur cédant la parole pendant des jours et des jours pour que les gens qui écoutent la radio, par exemple, ou regardent la TV, soient fermement convaincus du fait que le Tunisien du Strasbourg-Paris-Tunis doive être mis au pouvoir. Le "doive être mis au pouvoir" : voilà comment les chefaillon(ne)s de nos prétendues démocraties s'installent ici, dans un fauteuil présidentiel, là, dans un fauteuil de directrice de l'Unesco, ailleurs, dans un fauteuil de PDG de firmes agro-alimentaires, etc. Notre vie à tous et à toutes dépend de ce clientélisme et de cette corruption politico-économico-médiatique.

8.Posté par mohamed kattou le 21/10/2014 12:03
Je serai sans doute, parmi les nombreux citoyens qui ne voteront pas en faveur de Marzouki. Cela ne m'empêchera pas de chercher la vérité et d'éviter le clanisme et les idées pré-conçues. Il est claire que l'auteur de l'article ne porte pas Marzouki dans son cœur. C'est son affaire. Toutefois, quand on est journaliste, on doit se débarrasser de ses convictions et penchants personnels pour appréhender la réalité telle qu'elle se présente. Qui des tunisiens n'a pas applaudi Ben Ali un certain 7 Novembre 1987? Marzouki, déçus par le régime de Bourguiba (c'est son affaire) a crû, malheureusement comme tout le monde, que la situation allait changer. Ce fut une grande déception. Quant à la dépêche "tap" publiée comme témoignage, je me permets de dire qu'un tel document ne peut pas être pris comme tel, pour la simple raison que cette agence était créée pour reluire le régime en place, c'est à dire, celui de Bourguiba, d'abord et de Ben Ali, ensuite. Personne ne peut me contredire ou prouver le contraire. J'y ai travaille 35 ans. Alors, soyez objectif pour mériter le titre de "journaliste". Car qu'on le veuille ou pas, Marzouki était bel et bien un "droit hommiste"

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