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Les médias français et l’indignation à géométrie variable, par Meriem Sassi


28 Septembre 2014

Quand les terroristes égorgeaient les Algériens, les médias français parlaient de « guerre civile». C’est sous ce titre que Meriem Sassi a rappelé l’attitude de certains « journalistes » français à l’époque de la décennie noire en Algérie. Notre confrère d’Algérie-Patriotique rappelle que ces médias ne dénonçaient pas les égorgeurs et ne condamnaient pas leur barbarie. Pis encore, et cela notre confrère oublie de le dire, certains médias poussaient l’ignominie et le cynisme jusqu’à accuser l’armée nationale algérienne et ses vaillants généraux de commettre ces crimes, y compris celui de Tibhirine, et de les attribuer aux fascistes du FIS et aux terroristes du GIA. Il ne faut jamais oublier l’ignoble question du « Qui tue qui en Algérie ». Ces mêmes médias ont continué leur sale besogne en Irak et récemment encore, en Syrie.


Les moines de Tibhirine, qui ont été décapités par les barbares islamistes en 1996. Véritables martyrs, ils ont ainsi payé le prix de leur vocation humaniste en se mettant au service d'autrui, y compris des djihadistes algériens qu'ils soignaient par amour et compassion !
Les moines de Tibhirine, qui ont été décapités par les barbares islamistes en 1996. Véritables martyrs, ils ont ainsi payé le prix de leur vocation humaniste en se mettant au service d'autrui, y compris des djihadistes algériens qu'ils soignaient par amour et compassion !
Les chaînes françaises semblent découvrir la sauvagerie et la barbarie du terrorisme. L’effroyable exécution aujourd’hui du guide de montagne français enlevé en Kabylie par le groupe terroriste se réclamant proche du groupe de l’Etat Islamique en Irak et en Syrie suscite une grande indignation en France. L’émotion et l’incompréhension face à tant de violence sont exprimées par les médias français qui reprennent en boucle depuis des heures l’information de la décapitation de l’otage Hervé Gourdel.

Il est à rappeler cependant que ces mêmes médias ont traité tout autrement, dans les années quatre-vingt-dix, les assassinats quotidiens des civils algériens sur ordre de commanditaires du terrorisme islamiste dont la plupart étaient hébergés par les capitales occidentales et hautement considérés. Pendant plus de dix ans, lorsque les citoyens algériens se faisaient égorger parfois par dizaines, les médias français n’ont jamais dénoncé ou compati à la douleur du peuple algérien. Pas une once d‘indignation n’a été alors démontrée face à la barbarie subie par la population algérienne tout entière, jusqu’aux enfants en bas âge.

Durant la décennie noire, il s’agissait pour les médias français tout simplement de «guerre civile» et du droit des islamistes extrémistes au pouvoir. Aujourd’hui, face à ces mêmes terroristes qui s’attaquent à un ressortissant français, les médias de l’Hexagone découvrent «la cruauté et la lâcheté» de ces sanguinaires. Deux poids deux mesures, donc.

Lorsqu’un citoyen français est lâchement assassiné l’émotion et l’indignation est de mise face à «un crime lâche et cruel», mais lorsque les Algériens se faisaient massacrer par ces mêmes sanguinaires, peu importe leur nom et leur affiliation, ces mêmes médias n’ont eu cesse de jeter de l’huile sur le feu, allant jusqu'à encourager l’isolement de l’Algérie.

Meriem Sassi, Algérie-Patriotique du 24 septembre 2014.


           


1.Posté par SERIEUX le 28/09/2014 14:24
C'est le retour de la manivelle.
Bien sûr, aucune personne, ayant un minimum de bon sens, ne soutient des sanguinaires. Ces "daéchiens", enragés et assoiffé de sang humain.
L'hypocrisie de l'Occident est manifeste. A un moment donné, nous avions cru, que des mouvements pacifiques, voulaient justement des libertés en Syrie. C'était évident. Mais, il s'est avéré que le régime de Bachar a un gros dossier à régler avec les frères musulmans là-bas. Donc, derrière les foules qui harcelaient la police et l'armée syriennes, c'étaient les frères musulmans et les salafistes radicaux, qui manipulaient ces foules. La donne a changé et on connaît la suite. C'est une guerre que mène le régime Assad, contre de véritables terroristes.
Le bémol, c'est que la France, dont tous gouvernements défendent bec et ongle Israël, se met à s'émouvoir devant les tueries en Syrie.
Pendant la guerre civile en Algérie, en France, tous gouvernements de droite comme de gauche , sympathisaient avec les sanguinaires là-bas. Aucun gouvernement n'avait fait un geste, pour éteindre l'incendie. Des dommages collatéraux, avaient même atteint la ville de Paris, avec les attentats dans les métros.
Oui. Aujourd'hui, tans pis pour le gouvernement français ! Qu'il se débrouille pour protéger ses ressortissants !
Le territoire français, et de toutes les façons, bourré de salafistes radicaux, qui font profit bas, et se plient comme le roseau, en attendant la vague passer. Le ver est dans la pomme.....

2.Posté par lotfi le 28/09/2014 15:45
Tout à fait juste. Aujourd'hui l'effet "boomerang" se fait sentir et les troubles et guerres inventés par l'occident dans le monde arabe, commence à toucher le monde occidental.Et c'est ainsi que les indignations se multiplient, alors que, paradoxalement ces maux existent depuis une décennie et des centaines de milliers d'arabes ont déjà souffert de çela sans que personne en occident ne s'en émeuve. Il était temps donc de combattre ces extrémistes, malgré que le mal ait été déjà fait et que beaucoup de familles ont déjà perdu au moins un de leurs membres en Irak ou en Syrie.

3.Posté par H-B le 28/09/2014 18:06
Quand l’AFP recourt à des termes servant une politique opaque
« TERRORISTE » EN IRAK, « ISLAMISTE » EN ALGÉRIE

Quand l’AFP recourt à des termes servant une politique opaque

Au moins quarante pays participent à la coalition anti-Daech menée par les Etats-Unis en Irak. Parmi ces Etats, la France. Mais pas seulement. Pourquoi donc l’organisation « Djound al khilafa » a-t-elle enlevé un ressortissant français et non celui d’un autre des pays membres de cette coalition ?

Les terroristes auteurs de cet enlèvement ont-ils été encouragés par le paiement (par la France) de rançons en contrepartie de la libération de nombre de leurs otages détenus dans des pays du Sahel par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ?

L’Algérie qui a initié au sein de l’ONU une loi criminalisant le paiement de rançons a toujours expliqué que céder aux exigences des terroristes ne pourrait qu’encourager ces derniers à continuer à exercer l’odieux chantage.

A noter, par ailleurs, que la France compte près de 1000 de ses ressortissants sévissant dans les rangs de l’organisation terroriste appelée « Etat islamique » (EI ou « Daech »), dont une « filiale », « Djound al khilafa », revendique le rapt de Hervé Gourdel, selon des statistiques réalisées par des centres internationaux spécialisés dans le domaine. Quelle serait la réaction de ces « Français de Daech » ?

La réaction de l’AFP (Agence France Presse) est, quant à elle, connue dès l’annonce du rapt. Cette agence de presse qui utilise le terme « terroristes » quand il s’agit de « Daech » sévissant en Irak, recours à un autre terme, celui d’« islamistes » quand il s’agit d’une « filiale » de la même organisation criminelle en Algérie.

Pour ce qui est de la Syrie, l’AFP qui obéit à des considérations qui semblent autres que celles liées à une lutte sincère contre le terrorisme, a longtemps utilisé le terme d’« opposants » et « rebelles » pour qualifier les terroristes qui détruisent le pays de Bachar Al Assad.
http://comite-valmy.org/spip.php?article5078

4.Posté par H-B le 28/09/2014 18:15
«L'enlèvement est monté de toutes pièces par les services secrets français»
http://www.letempsdz.com/content/view/131667/1/

«Daech en Algérie» : la surmédiatisation qui occulte la réalité du terrain

L'organisation terroriste Etat islamique existe-t-elle en Algérie ? La «surmédiatisation» de la prétendue «filiale» de l'EI dans notre pays, «Djound Al Khilafa», en l'occurrence, tend à la réponse par le «oui», alors que la réalité du terrain indique tout à fait le contraire.

La prétendue «allégeance» à Daech de l'organisation terroriste Djound Al Khilafa qui a revendiqué l'ignoble et lâche assassinat de Hervé Gourdel, guide de montagnes français en Algérie, il y a quelques jours, ne signifierait aucunement une connexion organisationnelle entre ces deux groupes. L'Algérie a déjà vécu cette expérience avec l'annonce de l'allégeance, en 2007, du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) à Al Qaïda, devenant Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Le désormais ex-GSPC, lui, est issu du groupe islamique armé (GIA).
Les massacres de populations par le GIA, dont les tueries de Bentalha et de Rais, à Sidi Moussa, dans les années 1990, avaient largement discrédité le GIA rejeté par le peuple. Les terroristes avaient, pour contourner ce rejet populaire, tenté de redorer le blason quand nombre d'éléments du GIA avait annoncé la création du groupe salafiste pour la prédication et le combat. La tentative était de faire croire au peuple algérien qu'il s'agissait d'une nouvelle organisation qui aurait pris ses distances par rapport au GIA, auteur de massacres et tueries.

En 2007, Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, émir national du GSPC, avait constaté que le GSPC n'arrivait presque plus à «enrôler» de nouveaux éléments dans les rangs de l'organisation terroriste qu'il dirige. L'«astuce» pour lui était d'annoncer l'allégeance du GSPC à Al Qaïda et, par là même, tenter d'«enrôler» parmi les adeptes du djihad dans les pays voisins.
L'allégeance était davantage à effet médiatique que concrète puisque, depuis l'élimination par l'Armée nationale populaire (ANP) d'un Yéménite émissaire d'Oussama Ben Laden à Batna, venu, en 1999, s'enquérir du djihad en Algérie, aucune autre relation n'a été enregistrée entre les deux organisations terroristes.

Abdelmalek Droukdel cherchait la médiatisation. Le même but était recherché par Aqmi à travers des attentats spectaculaires, dont la voiture piégée ayant ciblé un bureau de l'ONU, à Alger, et l'attentat à la voiture piégée ciblant le siège du gouvernement et une autre voiture piégée ayant pris pour cible le siège du Conseil constitutionnel.
Al Qaïda qui disposait à l'époque de toute sa «puissance», est depuis quelque temps en déclin face à l'autre organisation terroriste Daech. Aqmi n'existe presque plus en Algérie, acculé par les coups qui lui sont portés par l'ANP, les services et forces de sécurité.

Un groupe d'Al Qaida au Maghreb islamique a donc annoncé, le 13 septembre, sa «dissidence» en créant «Djound Al Khilafa» et revendiquant son allégeance à Daech.

Abdelmalek Al-Gouri, alias Khaled Abou Souleiman, présenté comme étant le chef de Djound Al Khilafa, a adopté la même «stratégie» que celle choisie par Abdelmalek Droukdel en 2007 : utiliser le «label» de l'organisation terroriste la plus puissante du moment pour tenter de survivre.

L'«appétit» a gagné les éléments de cette nouvelle organisation terroriste avec les rapports médiatiques selon lesquels Daech disposerait de milliards d'euros, même si, il est vrai, l'EI dirigé par Abou Bakr Al Baghdadi arrive, mystérieusement, à vendre du pétrole volé à la Syrie et à l'Irak.

«Khaled Abou Souleiman» et les quelques terroristes affamés qui, avec lui, ont quitté Aqmi devenu trop faible, cherche la médiatisation pour faire croire que l'organisation criminelle qu'il dirige est réellement affiliée à Daech et en tirer les dividendes.
Cette médiatisation, Djound Al Khilafa l'a cherchée en enlevant et décapitant une cible facile : Hervé Gourdel.

Des médias participent, sans le savoir et sans le vouloir, à la réussite du plan machiavélique de cette organisation terroriste en exagérant sa puissance et en évoquant déjà «Daech d'Algérie».
http://www.letempsdz.com/content/view/131910/1/

5.Posté par H-B le 28/09/2014 19:10
" y compris des djihadistes algériens"
il faut toujours que vous exceliez dans une amentable arrogance quand vous évoquez le terrorisme, je vous ai plusieurs fois fait la remarque mais vous persistez à insister sur "algérien" , par là vous insinuez involontairement dans vos articles qu'un terroriste ne peut qu'être algérien, que les algériens sont les plus grands terroristes etc". de l'algérophobie pure. ALORS A L'AVENIR, CESSEZ UNE BONNE FOIS POUR TOUTE CETTE HUMILIATION CONTRE NOUS LES ALGERIENS.
" y compris des djihadistes algériens"
énorme bourde. les vrais djihadistes ne sont pas les terroristes et ils ne sont pas algériens. parmi les terroristes qui saignaient notre pays la décennie noire et rouge durant, presque un milliers de ces éléments étaient des étrangers, des saoudiens, yéménites, egyptiens, afghans, pakistanais, marocains et autres , et même quelques tunisiens + des agents secrets américains, anglais, français portant de fausses barbes. même si il est vrai que la plupart des assailants qui sévissaient pendant la décennie noire étaient algériens,c'étaient souvent des voisins de quartiers, des analphabètes mais ils étaient manipulés par des forces étrangères qui sont à l'origine des troubles qu'a connus notre pays pendant une décennie. je suis sur que si par exemple un "djihadiste" français d'origine marocaine, vous ne le mentionnerez pas, mais uniquement "djihadiste" mais quand il est d'origine algérienne, vous excellez dans l'humiliation, l'invective en mentionnant ses origines,comme si c'était à cause de ses origines algériennes qu'il a mal tourné. d'une absurdité ridicule! nizar trabelsi est il algérien? zakarias moussaoui est il algérien? non, il est marocain. parmi les pirates de l'air du mossad et cia du 11 septembre 2001, aucuns d'eux n'étaient algériens ainsi que pour les autres attentats ailleurs. mais on y trouve par contre plusieurs marocains et tunisiens, les attentats de bali en 2002, madrid 2004, londres 2005 par exemple et autres. cela vous emmerde que les "djihadistes" algériens en syrie et en irak soient les moins nombreux, vous auriez voulu que cela soit contraire afin de distiller votre arrogance contre les algériens. si demain l'iran par exemple, était à son tour déstabilisé, vous allez décréter que les algériens sont très nombreux parmi les terroristes. les terroristes de nationalité algérienne, ne sont qu'une vue de votre esprit. pourquoi vous obstinez vous à vouloir impliquer les algériens partout? l'algérie n'est pas pourveur de terrorisme contrairement au maroc et à la tunisie, elle ne soutient pas la destruction de la syrie, elle n'envoie pas de terroristes tuer en syrie et en irak comme le font.les regimes marocains et tunisiens

Jihadistes en Syrie : Les Tunisiens et les Marocains plus nombreux que les Algériens
http://www.algerie1.com/actualite/jihadistes-en-syrie-les-tunisiens-et-les-marocains-plus-nombreux-que-les-algeriens/
Le Maroc exporte ses djihadistesIl n'est pas exclu qu'il y ait des complicités du Makhzen marocain avec les groupes terroristes qui activent en Syrie, en Iraq et en Afrique du Nord.
Terrible aveu du ministre marocain de l'Intérieur, Mohamed Hassad. «Un total de 1122 Marocains sont affiliés à des organisations terroristes en Irak et en Syrie, aux côtés d'autres ressortissants européens d'origine marocaine dont le nombre est estimé à 2 000 personnes», a révélé avant-hier, M.Hassad devant le Parlement précisant que 128 Marocains ont fait l'objet d'enquêtes dès leur retour au Maroc. Le ministre marocain n'a pas manqué d'avertir sur des attaques terroristes contre le Maroc. Du coup, le royaume retient son souffle. Un royaume déjà dans de sales draps et une monarchie qui exporte à outrance de la drogue vers le monde. Il n'est pas exclu qu'il y ait des complicités du Makhzen marocain avec le terrorisme. Que celles-ci soient directes où indirectes nul n'ignore que la première source de financement du terrorisme est constituée par les narcotrafiquants qui travaillent de concert avec les principaux animateurs de ce phénomène. Osons alors la question: le Maroc finance-t-il les activités des groupes terroristes avec des tonnes de drogue qu'il exporte à travers le monde?
Le Maroc dans la peau de la victime Le chiffre dévoilé par le ministre marocain n'est pas anodin et renseigne que la plus grande menace pour la sécurité du Maghreb et l'Afrique du Nord ne vient pas seulement de la Libye détruite par l'Otan, mais aussi du Maroc. Ce pays pour qui l'Algérie fut un laboratoire durant les années 1990 peine aujourd'hui à retrouver sa stabilité. Le terrorisme a toujours fait parler de lui au Royaume chérifien, ce n'est donc guère une nouveauté. Et ce n'est certainement pas une surprise que le ministre marocain souligne dans son intervention que des terroristes marocains occupent des postes de commandant dans les rangs de Daesh, comme ci cela était une fierté! A titre d'exemple il cite «émir militaire, émir de la commission financière, émir de la Zone Monts Turkman, émir des frontières terrestres».
Il ajoute que «ces individus rejoignaient les rangs de l'Eiil non seulement pour combattre à ses côtés, mais également pour recevoir des entraînements en vue de mener des attaques contre le royaume». Il affirme dans son intervention à ce propos que «les Marocains embrigadés acceptent de commettre des attentats suicides, 20 d'entre eux ont déjà exécuté des attentats semblables». Dans la peau de la victime, le Maroc par ce rapport rendu public à un moment où les relations entre le royaume et l'Algérie sont très tendues, mais au moment aussi où la question du Sahara occidental n'est plus une carte entre les mains du Makhzen, entend convaincre l'opinion internationale que le royaume est pratiquement l'unique cible des réseaux terroristes signifiant qu«'une coordination entre l'organisation EIIL, et d'autres organisations extrémistes activent dans la zone du Sahel et d'Afrique du Nord pour désigner les parties chargées d'exécuter le plan terroriste contre le Maroc». C'est dire que la menace provient de l'Algérie, au même titre que la Libye. Pour le ministre marocain «le plan terroriste contre le Maroc cible des intérêts et des personnalités publiques», affirmant dans ce contexte «nous disposons d'une liste des personnalités visées». A ce même sujet il souligne que «ces terroristes sont aidés en cela par l'expérience qu'ils ont accumulée en matière de fabrication d'explosifs, de techniques de combat, d'usage d'armes lourdes et par les formations qu'ils ont suivies dans plusieurs domaines militaires». Entre 2013 et 2014, plusieurs cellules spécialisées dans l'embrigadement et l'envoi de volontaires marocains en Syrie, en Irak, la Tunisie et la Libye ont été démantelées.
Le passé islamiste du royaume Le chiffre alarmant de Marocains qui activent dans des réseaux terroristes, entre autres, Daesh a certainement été un travail de longue date. Nul n'ignore que le passé du royaume et son implication dans le terrorisme est un fait qui a été confirmé durant les années 2000. Au-delà des activistes islamistes, même des éléments de l'armée marocaine ont été engagés. Ce qui confirme que la menace terroriste a toujours existé. Au cours de plusieurs investigations, menées par le passé, il a été établi que les islamistes marocains jouissent du soutien de hauts dignitaires du Palais royal et d´un nombre important d´officiers des Fars, pour la plupart, originaires du Rif. Ceux-là mêmes feraient partie d´une organisation dont l´objectif serait de créer un Etat islamique dont le roi Mohammed VI serait le calife. Le terrorisme marocain a débuté en 1995 et dispose de fonds importants fournis par les «wahhabites saoudiens» et Al Qaîda implantés à Kenitra, Tanger, Rabat et Fès pour les réseaux urbains. Selon les mêmes sources, ces terroristes marocains jouissent d´une grande facilité d´action dans le Rif. Casablanca étant un monde à part. Des sources soulignent que l´organisation terroriste marocaine aurait reçu plusieurs cargaisons d´armes en provenance même d´Israël. Le lot est constitué de dizaines de mitrailleuses lourdes, des fusils-mitrailleurs M60, des grenades, du TNT, du C4 et de la nitroglycérine. On précise également que l´activisme islamiste marocain est international. Rappelons, en effet, que des réseaux de soutien continuent d´être appréhendés par WDI GOS en Italie, mais aussi en Espagne. 413 individus chargés de faciliter la circulation internationale ont pu être interpellés en 2002 par les services sécuritaires italiens. Depuis le début de leurs activités, les éléments d´El Hidjra oua takfir marocains créée durant les années 1990 ont assassiné 368 personnes, dont des étrangers entre 2002 et 2004. Ceux-là sont soutenus par les tribus de Siba. La menace qui règne doucement mais sûrement sur le Maroc risque de mettre le feu au pays. Les conséquences peuvent être très nuisibles pour l'Algérie dont les autorités ne laissent plus rien au hasard. La vigilance est impérative et le dispositif sécuritaire a été renforcé à la frontière Ouest, les GGF, la Dgsn, les brigades volantes des douanes reçoivent régulièrement des renforts importants et les forces spéciales de l´armée algérienne sont à pied d´oeuvre. Aux dernières informations, on croit savoir que, pour sa part, le Maroc a entrepris un dispositif draconien, notamment dans les villes à forte concentration de bidonvilles.http://www.lexpressiondz.com/internationale/198666-le-maroc-exporte-ses-djihadistes.html

pour vous rafraîchir la mémoire, parmi les terroristes de la prise d'otage du site gazier à in amenas en janvier 2013, ils étaient tous des étrangers et 11 des assailants étaient tunisiens. aujourd'hui, le terrorisme en algérie est réduit à des épars résiduels et la majorité de ces rédisus ne sont pas algériens, ils sont libyens, marocains, maliens mais aussi quelques tunisiens.

Pour mener son opération Serval, la France a bel et bien utilisé l’espace aérien du Maroc pour atteindre le Mali. Et non l’espace algérien comme l’avait laissé entendre Laurent Fabius.

Pour mener son opération Serval, la France a bel et bien utilisé l’espace aérien du Maroc pour atteindre le Mali. Un croquis retraçant le plan de vol des avions militaires français démontre cette complicité marocaine dans l’opération Serval qui a permis à la France d’intervenir militairement sur le sol malien. L’itinéraire de vol a été tracé et défini avant le lancement de l’opération. Une participation que le Maroc n’a pas pu assumer publiquement, de peur de représailles terroristes. Pour détourner les regards de son vrai allié dans cette entreprise militaire aux relents néocolonialistes, la France a attiré l’attention sur l’Algérie à travers une déclaration de Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, selon laquelle cette ancienne puissance coloniale aurait été autorisée à utiliser l’espace aérien algérien. Une déclaration qui avait provoqué une tempête en Algérie, car notre pays s’est toujours distingué par son refus d’ouvrir l’espace aérien à toute force militaire étrangère. En bon ami du Palais, Laurent Fabius a accepté ainsi de livrer aux médias de fausses informations, qui auraient été à l’origine de l’attaque terroriste meurtrière de Tiguentourine. Les auteurs de cette attaque avaient, en effet, évoqué le « soutien » de l’Algérie à l’opération militaire française au Mali. Par son mensonge, le ministre français des Affaires étrangères a indirectement réorienté la menace terroriste vers l’Algérie, qui a été frappée au cœur de son économie : les hydrocarbures. Des soupçons pèsent également sur les services secrets marocains quant à l’orchestration de l’attaque spectaculaire de Tiguentourine. Ces soupçons sont justifiés par le fait que ces mêmes services secrets étaient dans tous les coups fourrés contre l’Algérie : drogue, base arrière des terroristes du GIA et contrebande de toute nature. Sinon, comment peut-on expliquer que les nombreux groupes terroristes qui activent dans la région ne se soient pratiquement jamais attaqués à ce pays ? En 20 ans, le Maroc a enregistré quelques attentats terroristes, dont la majorité a été ratée. Les plus importants se sont produits à Marrakech en 1994 et 2011 et à Casablanca en 2003. Il y a eu également un autre attentat d’un moindre impact à la ceinture explosive en 2007 à Casablanca. Ces attentats sont loin de refléter la forte présence des cellules terroristes sur le sol marocain. Des cellules terroristes dont on n’entend parler qu’une fois démantelées. Il est connu historiquement que le Makhzen, qui est loin d’être un exemple en matière de lutte contre le terrorisme, utilisait les islamistes pour contrer l’opposition communiste. Un procédé qui lui permettait d’orienter et de manipuler à sa guise ses groupes terroristes pour qu’ils s’attaquent aux cibles de son choix. Rien ne nous dit que ces attentats susmentionnés ne soient pas le fruit des services secrets marocains qui chercheraient à détourner l’attention sur leur complicité avérée avec les groupes terroristes qui sont intimement liés aux réseaux de trafic de drogue. Il est difficile de croire que ce nombre réduit d’attentats terroristes soit le résultat de l’efficacité des services de sécurité marocains, car il est déjà démontré à plusieurs reprises que les terroristes, quand ils veulent frapper, savent toujours trouver des failles dans les systèmes sécuritaires des pays les plus puissants, à l’instar des États-Unis.
http://afrique-asie.fr/menu/maghreb/6619-operation-serval-le-schema-qui-prouve-que-l-algerie-n-a-pas-ouvert-son-espace-aerien-a-l-aviation-francaise.html

6.Posté par azul le 28/09/2014 19:43
Article nul et haineux, sans aucun sens journalistique, torchon à supprimer.

7.Posté par kimdee le 28/09/2014 20:37
Les USA ne montrait dans les années 90 pas non plus d'attitude critique envers les crimes des Islamistes algériens et cela permet de déchiffrer l'agenda politique derrière ce manque d'indignation: instaurer des régimes islamistes au Maghreb aux ordres de l'Occident (et d'Israel). Agenda visible aussi dans le putch que voulait faire Rached Ghannouchi en Tunisie le 6 Novembre 1987, dévié grâce justement à Ben Ali.

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