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Saïda Agrebi : le pardon guérit les blessures et apaise les âmes


24 Juin 2014

Il y a deux semaines, un site insignifiant, comme il y en a beaucoup depuis la "révolution" bouazizienne, a diffusé une désinformation que les responsables de Nidaa Tounes auraient dû traiter par le mépris. Mais le coordinateur de ce parti en France, Adel Jarboui, a cru bon réagir de façon disproportionnée et moralement blessante à l'égard de madame Saïda Agrebi, qu'aucun tribunal n'a condamné jusqu'à ce jour, malgré le lynchage médiatique qu'elle a dû subir en janvier 2011. Elle nous a dressé le communiqué suivant.


Madame Saïda Agrebi, fondatrice notamment de l'Organisation Tunisienne des Mères et anciennes députée.
Madame Saïda Agrebi, fondatrice notamment de l'Organisation Tunisienne des Mères et anciennes députée.
La considérant comme intox, et traitant ses auteurs par le mépris, je n’ai pas voulu réagir à la nouvelle selon laquelle Nidaa Tounès m’aurait attribué une responsabilité au sein de sa section en France. Depuis janvier 2011, le sport favori chez certains de mes compatriotes est la désinformation, le mensonge, la manipulation et l’injure. Et dans ce déchainement de haine et de calomnie, même le Saint Prophète n’a pas été épargné.

Par ce communiqué, je ne répondrai pas à l’intox en question, ni à la réaction stupéfiante et regrettable du coordinateur de Nidaa Tounès France-Nord, ancien secrétaire général-adjoint du RCD auquel j’ai eu l’honneur d’appartenir et vis-à-vis duquel je reste, à ce jour, totalement dévouée. Je viens seulement rappeler à mes amis comme à mes ennemis que Nidaa Tounès, au sein duquel je compte des personnes que je tiens en grande estime, ne m’a rien proposé. Et pour cause, je n’ai rien demandé à personne et je n’aspire plus à rien, sauf à finir mon existence dans cette Tunisie que j’ai, depuis l’aube de l’indépendance, loyalement servie toute ma vie, et à laquelle je reste charnellement attachée.

Quant au journaliste qui a cru bon d’ajouter à l’infamie l’ignominie, je voudrai seulement lui répondre que je ne vis pas « misérablement dans un studio à Paris », ni grâce à « l’aide de certains hauts responsables politiques », ce qui serait plutôt paradoxal pour une femme qui a été accusée de « corruption » et de « détournement de fonds ». Depuis plus de trois ans, je vis dans la dignité et dans l’honneur en province, chez mon frère, chirurgien et professeur de médecine. Je bénéficie de la protection de la France qui, grâce à sa juridiction, ses valeurs républicaines et son respect des droits humains, m’a innocentée de toutes les accusations dont on m’avait accablée et refusée mon extradition.
   
Avant de retrouver ma Patrie, j’attends que la Justice de mon pays fasse preuve de la même neutralité et équité que la Justice française et qu’elle se prononce enfin sur toutes les accusations mensongères qui ont été portées et colportées à mon encontre. Les avocats tunisiens qui connaissent mon dossier savent parfaitement que celui-ci, après multiples expertises, est dénué de toute substance et que c’est une kabbale montée de toutes pièces par des malintentionnés, à un moment de déchainement de passions, de déferlement de haine et de basse vengeance. Malgré tout le mal qui m’a été fait, pour moi, c’est une page tournée et pardonnée parce que la haine ne mettra jamais fin à la haine et que le pardon guérit les blessures et apaise les âmes. 
    
Saïda Agrebi, le 24 juin 2014.
Diplômée des Université de Californie et de Maryland, fondatrice de plusieurs ONG de la société civile à l’échelle nationale et internationale, ancienne Députée à l’Assemblée nationale et au Parlement panafricain.         


           


1.Posté par Léon le 25/06/2014 14:01
Ya Saïda tu n'as encore rien compris. La justice d'un pays est à l'image de son peuple. Le peuple tunisien est profondément injuste. Et la justice, il n'en a cure!
Le peuple a eu sa révolution qu'il a voulue et espérée et qu'il n'a pu réaliser jusqu'à ce que les occidentaux la fassent pour lui.
Il a aujourd'hui ce qu'il mérite. J'ai vu la haine et le colportage mousser, mousser, mousser depuis 2007, préparant le destin obscur d'un pays qui n'a pas su remercier Dieu pour ses acquis.
La jalousie a rendu les gens haineux. Le régionaliste a montré du doigt toute réussite jusqu'au jour où toute la Tunisie est devenue misérable. Rares sont ceux à qui la révolution a profité. Et même si c'est le cas, c'est du provisoire.
La Tunisie est au plus bas. Et ce passage est obligatoire afin que le peuple se rende compte que L'ON NE PEUT TRAHIR SON PAYS SANS SE FAIRE COLONISER.
Les traîtres ont eu ce qu'ils méritaient. Les parties montrées du doigt avant la révolution vont être réhabilités par L'HISTOIRE. L'HISTOIRE qui ne pardonne pas. L'HISTOIRE qui nargue les lâches et n'écrit que la VÉRITÉ.
Dieu ne laisse RIEN d'impuni (illa ma ché Allah). Il le payeront cher. Ils pleureront les anciens. Même s'ils jurent de ne jamais le faire, ils le feront le jour où ils auront les pauvres à leurs portes. Et même si l'ordre tirait sur ces derniers, quelle sera la sentence de Dieu? Et quel plaisir de vivre dans un tel pays?
VOYYYYYYEZ mes chers Tunisiens, le résultat de votre haiiiiine, de votre jalouuuuusie et de votre rééééégionalisme. Petits diplômés de merde prétentieux, aux diplômes stériles.
Ceux de Mme Agrebi ont servi une TUNISIE respectée du monde entier et crainte par tous les terroristes du monde (états, organisations et personnes confondues). Les vôtres ont servi la cause des ennemis. Un jour vous le payerez!
Léon.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

2.Posté par Khaled KHOUINI le 25/06/2014 21:49
Permettez-moi de réagir au communiqué d’une grande Dame que j’ai connu alors que j’étais pas plus haut que trois pommes et que j’aime et respecte profondément. Je suis a-politisé depuis ma plus tendre enfance mais j’ai vécu et grandi auprès d’un grand et saint homme, en l’occurrence, feu mon père (haut commis de l’état), ainsi qu’aux cotés de ma mère spirituelle, Madame Saida Agrebi. Ce modèle de femme qui a toujours été à mes cotés, partagé mes souffrances et mis le pied à l’étrier, est une grande dame que j’admire pour sa bonté, ces convictions, ses qualités humaines, morales et intellectuelles. Aux traitres qui l’ont gratuitement jeté en pâture aux médias de la discorde, je dis, Dieu le clément, le miséricordieux vous jugera pour avoir travesti la vérité, accusé à tort un modèle de vertu et poussé une authentique militante à l’exile : mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en occupe ! Ça s’applique pile poil pour Mme Agrebi, une femme lésée et sacrifiée sous l’autel de l’arrivisme, de l’opportunisme et du mercantilisme de certains laudateurs-calculateurs sans scrupules qui se reconnaitront. Honte à vous (précisément un tandem de son ex-cercle le plus proche que la pudeur m’empêche de dénoncer et fustiger). Shame on you ! Mais vous ne l’emporteraient pas au paradis. Viendra un jour ou la vérité éclatera au grand jour. Bas les masques ! Vous serez démasqués et vous n’aurait qu’a prier et implorer le Seigneur de vous laver de vos péchés. Comment peut-on’ s’en prendre à une femme vertueuse, loyale, fidèle à ces principes et surtout au dessus de tout soupçon. C’est pathétique et douloureux quand ça vient de ses proches amis et alliés. Tels des caméléons, ces personnes qui retournent leur veste au gré des opportunités et des intempéries politiques ne pourront plus jouer au funambule plus longtemps. Wish all the best Madame Agrebi.
Votre fils qui vous aime, Khaled KHOUINI

3.Posté par mouhaned socrate le 28/06/2014 13:31
En lisant Tunisie secret,que j’apprécie pour la justesse et l’efficacité de la diffusion de l' info, j'ai été profondément touché par votre commentaire. Si Khaled Khouini,vous incarnez réellement l'image de votre père si Hamadi, Allah yarhamou. Je reconnais en vous les valeurs de votre père qui a servi sa patrie avec dévouement et abnégation jusqu'à sa mort survenue sur son lieu de travail a New York où il représentait avec classe, charisme, et noblesse son pays. Que dieu ait son âme et qu'il repose en paix en sachant qu'il a laissé un fils digne de lui héritant de lui ces valeurs de sincérité, d'abnégation, de courage et surtout le souci de la vérité. Je prie pour que son petit fils Hamadi grandisse dans ces valeurs "fi izz bouh" et qu'il soit une fierté pour jeddou.

4.Posté par Jalila Ben Jeddou le 28/06/2014 13:50
Avec cette réponse magistrale vous faites preuve d'une grandeur d'âme de plus en plus rare en Tunisie et d'un véritable sens politique. Vous infligez une leçon morale à ceux qui en sont dépourvu et une leçon politique aux petits opportunistes qui ne savent que trahir, profiter et poignarder pour exister. Après vous avoir détesté, je vous admire madame Aghrebi. Pardon d'avoir été injuste à votre égard. Jalila BEN JEDDOU, Rennes.

5.Posté par Sadok Limam le 28/06/2014 14:00
ne perdez pas votre temps à répondre aux imbéciles et aux jaloux . les tunisiens savent maintenant qui les a trahi et qui a fait quoi. l'histoire vous a déjà rendu justice , Allah est avec vous et romdhanik mabrouk.

6.Posté par RIFI le 01/07/2014 01:47
Tant qu'on y est , demain en rendra la sainteté aux trabelsi and co .la misere d'aujourd'hui exister deja sous ben ali ,sous BOURGUIBA et sous les Beys de Tuniset bien sur non mediatiser ,si vous viviez la ou je vis ,travailler pour 180dt par mois dans une usine dont je suis devenu allergique du aux produist toxiques qu'on manipule sans protection , vous n'epargnerai aucun des rcdistes .
je ne suis pour aucun parti de nos jours, ni les barbus deguisé de nahdha , ni bajbouj qui nous trimbal dans un cirque .
QU A T ELLE FAIT SAIDA AGREBI POUR LA TUNISIE ? est-elle a la hauteur d'un sacrifice fait par une femme rural qui se leve a 5h du matin qu'il pleut qu'il neige ou meme lors des canicules . a BON ENTENDEUR .

7.Posté par Azza Amri le 03/07/2014 22:18
Khalid khouini connait plus que personne qui a trahi said a agrebi qui a porté préjudice. A porté préjudice à s'aidant agréait khalil khouini connaît le cercle proche de saida agrebi il dit vrai juste une chose
Elle n est pas du tout comme Khalid le raconte c est vrai qu Elle est sa mere spirituelle
C est vrai qu Elle la soutenu qu Elle a toujours considérée comme son 2ème fils mais elle n est pas aussi innocente et grande dame qu il le raconte
Mais rabbi. Yaahdi

8.Posté par Amel Belhadj Ali le 03/07/2014 22:57
En lisant l'article et les commentaires je me vois contrainte de mettre les points sur les I à Saida Agrebi à laquelle le titre "Dame" sied très mal tant elle a usè des gens et surexploité les uns les unes et les autres pour servir ses sombres ambitions politique et sa grande voracité tous azimuts. Madame seriez vous devenue amnésique ou devons nous vous rappeler l'usage que vous avez fait de l'Association "Ommahat tounes" où de l'hôtel que l'une de vos amies possède à Rome? Vous devriez peut être avoir un peu de pudeur et disparaître du paysage de notre Tunisie car c'est à cause de vous et de nombre de vos semblables, nous en sommes aujourd'hui là! A vous lire, on serait presque incités à déposer une demande au Vatican pour vous canoniser! Dommage qu'à cause des politiciens limités et obtus qui vous ont succédée, il n'y a pas eu de procès politiques pour vous juger vous et vos acolytes pour toutes les pratiques malfaisantes qui ont mené la Tunisie là où elle en est. À votre place, je me ferais toute petite et j'éviterais de remuer les vieilles blessures que vous avez causé à nombre de Tunisiens. Mais ce n'est pas dans votre éducation et c'est pour cela que vous ne serez jamais une Dame.

9.Posté par Moncef Khélil le 04/07/2014 12:16
Le tunisien est un traitre, un lache, un jaloux, un opportuniste, un ignorant, un complexé, un profiteur, un con qui se prend pour plus intelligent que les autres arabes...Mélangez toutes ces qualités et vous aurez le portrait du tunisien, vous comprendrez comment la Tunisie est devenu un pays minable, vous comprendrez pourquoi le printemps arabe a commencé chez nous, et enfin vous saurez pourquoi ont a critiqué cette madame Aghrebi que je ne connais pas. Les tunisiens n'aiment pas les gens brillants ou ceux qui réussissent et c'est pour cette raison qu'ils ont démolis leur pays. Ne chercher pas plus loin.

10.Posté par Sonia Rouabah le 04/07/2014 12:24
Ya madame Amel Belhadj Ali, Saïda Aghrebi achraf minnik. ce discour ne marche plus on s'est fait avoir par les salopes comme vous mais plus maintenant. Wallahi si elle se présente aux élections elle va battre toutes les connasses sorties de la maskouka révolutionnaire tellement les tunisiens sont dégoutés par des gens comme vous.

11.Posté par Léon le 06/07/2014 02:18
Bien répondu Sonia. Rien à ajouter.
Léon.

12.Posté par younes ali fathallah le 06/07/2014 21:33
madame haj ali amel c'est une honte pour un reporter de webmanager de lire vos calomnies,vous etes supposée etre professionnelle et contribuer a l'ethique du métier, votre commentaire plutot haineux,envieux,mediocre n'inspire en rien d'un grand reporter mais plutot d'une petite pigiste qui colporte la désinformation par contre je tiens a vous assurer que notre TUNISIE n'a pas besoin d'opportunistes rancuniers comme vous,j'ai connu saida agrebi dans les instances internationales ,cette grande dame,reconnue mondialement,quand elle prenait la parole dans les trois langues onusiennes,elle faisait honneur a notre TUNISIE,priméé et decorée plusieurs fois elle a été sollicitéé pour les grandes cause,en tant que consultant international j'etais toujours fier d'elle

13.Posté par Hasna Loukhil le 06/07/2014 21:47
Madame Amel Behadj machin, issaoued wijh les grands reporters comme toi. tu es plutôt une cybercollabos sortie des égouts de la révolution des gueux. comme beaucoup d'autres comme toi, vous avez été programmé pour vider la Tunisie de sa vraie élite. je n'aime pas particulièrement la Saïda Agrebi mais franchement, intellectuellement et patriotiquement, tu ne lui arrive pas à la cheville. alors BASTA le dénigrement et la bassesse.

14.Posté par malek chebi le 08/07/2014 03:15
chére Amel Belhadj Ali , tout a d'abord qui es tu pour juger cette dame , qui a eu l'idée de crée cette association , qui laisse un milliard dans le compte , tout ce que tu as dit n'est qu'un point vu , tu veux être plus royaliste que le roi , le juge ne l'a pas jugé tu es plus intelligente que le juge ? aprés tout c'est pas bien de juger les autres , la loi s'occupe de tout , pense tu vraiment que tu n'as pas de défauts , si tu étais a sa place tu laisseras rien et tu feras tout pour ne plus jamais retourner en tunisie, la tunisie est pour tout le monde surtout pour ceux qui ont milite avec abnegation comme elle vous devrez avoir honte de juger sans connaitre la verite .. comme a dit Dieu ( يا أيها الذين آمنوا إن جاءكم فاسق بنبأ فتبينوا أن تصيبوا قوما بجهالة فتصبحوا على ما فعلتم نادمين )

15.Posté par Farès HAYDER le 07/08/2014 22:16
Il est bien rare que je commente des publications de blogs ou sites d’information sur le net, mais certaines – et plus qu’elles, les commentaires et avis qu’elles suscitent – attirent mon attention et me poussent à sortir de mon silence ou retraite politique que je m’impose depuis quelques années privilégiant la réflexion à la réaction aux pseudo-évènements ou faits sans grand intérêt qui n’arrêtent de fleurir et d’assombrir un paysage politico-médiatique déjà bien en peine et quasi illisible de foisonnement vide mais dit-on salutaire… soit !
Il est sans doute très répondu en terres méditerranéennes que d’exagérer et d’amplifier ce qui ne le mérite point… Les romains ne parlaient-ils pas, à titre d’exemple, des « odeurs et rumeurs de Carthage ». Il est aussi bien répondu de nos jours de faire les procès en extrajudiciaire. Les commentaires fusent, les opinions se démultiplient, on s’insurge juge en lieu et place des magistrats et on proclame des jugements sur la base du sentiment, du ressenti, bref de l’affecte et des opinions personnelles et constructions idéologiques intimes… Et pourtant, nous sommes au moins tous d’accords, aujourd’hui en Tunisie, sur l’impartialité que semble avoir l’appareil judiciaire… Au lieu de soutenir cela en s’imposant le respect de ses mécanismes, bien souvent nombre d’entre-nous aimeraient s’interposer entre le juge et le justiciable… drôle d’image d’une nation qui semble vibrer pour la séparation des pouvoirs, l’équité institutionnelle et les droits de l’homme. Son appartenance passée, devrait pour certains justifier, ou pas, l’instruction d’un procès à charge.
Je ne vise personne dans les commentaires précédents mais je vous assure – et je l’ai d’ailleurs écrits ici et là auparavant – certaines postures et enclaves idéologiques qui – bien que soutien du changement à n’importe quel prix voilà 4 ans pourvu que triomphent la justice et la démocratie – agissent à contre-pieds, peut-être même, inconsciemment du vrai changement. Certes que le chemin de ces valeurs et de ces nobles pratiques est long et qu’il est même bien plus dur que sa simple évocation ou lutte quelque louable qu’elle soit pour son atteinte. Et les exemples sont nombreux et variés. Et pourtant, si l’on veut vraiment avancer dans cette voie honorable, il faudra s’y tenir même face « aux ennemis d’hier ». D’ailleurs, ceux qui sont souvent considérés les ennemis d’une cause, sont-ils toujours les vraies entraves ou les vrais opposants… à méditer. Quoi qu’il en soit, je vous ferai remarquer, qu’en tant que destourien, je suis forcément progressiste, malgré tout ce que peuvent penser les têtes « bien faites », et un progressiste est un réformiste et donc révolutionnaire pragmatique et apaisé par nature mais sans oser ni user des termes qui secouent ou créent les secousses sans résultat. Et chez nous, Révolution se fera un jour, c’est une certitude… ou plutôt une nouvelle phase de notre révolution nationale qui a commencé depuis 2 siècles déjà avec un pic au lendemain de l’indépendance. Mais cette nouvelle phase, authentique et efficiente, se fera le jour où la maturité intellectuelle, institutionnelle et organisationnelle l’emportera... ou l’apaisement constructif et salvateur sera de nouveau à l’ordre du jour, où les institutions seront respectées et leurs décisions neutres sans pressions de quelques natures qu’elles soient et quels qu’en soient les intentions de ceux qui se veulent donneurs de leçons, de fabrication supérieure… Voilà la vraie Révolution... non pas celle usurpatrice du nom et qui vaut veine agitation, anarchie, approximations, amateurisme, destruction et parfois massacre ! C’est mon avis et j’y tiens.

Pour revenir au sujet de Saida Agrebi… Cette dame, je l’ai connue voilà quelques années car du même bord politique… je ne la défendrai pas… car je ne suis pas avocat, et je ne saurai m’insurger en tel…. Je ne la jugerai pas sur des affaires qui sont du ressort de la justice non plus… car je ne suis pas juge et je ne saurai avoir l’impartialité et le professionnalisme que nécessite une telle vocation… mais je souhaiterai témoigner de ce que j’ai pu moi-même voir en m’armant du plus d’objectivité que je peux… En sachant que le sens critique a – d’après mes amis – toujours était une composante de ma pensée et que je ne pense pas être un homme de complaisance ni de distribution de roses à tout-va. D’abord, j’ai eu à l’observer et surtout son attitude, son discours et son bagage à travers une intervention qu’elle a eu à faire devant un parterre d’associations et avec plusieurs élus français. Et sur ce plan il n’y a absolument rien à dire… elle dominait la salle et les présents… et en toute franchise et étant très critique et sensible à ses choses, je puis affirmer que cette Vice-présidente de l’Organisation Mondiale de la Famille et député panafricain honorait son pays. Sur le plan de l’action qui était menée au sein de l’OMT – et notez bien « Organisation et non Association » càd une composante de la société civile reconnue par les NU - d’après ce que je sais, j’ai eu à le vérifier quelques jours plus tard en rendant visites à son siège à El-Manar, si la mémoire ne me fait pas défaut. Avant cette visite, et avant de voir la structure et examiner l’organisation et les différentes actions qui étaient menées en faveurs des mères en particulier et des femmes et familles en général, et alors que plusieurs de mes amis en France m’en parlaient, je ne pouvais imaginer y contribuer par une action ou un don. Cette visite m’avait laissé une grande opinion de l’OTM et de son cadre dirigeant et j’avais effectué un modeste don. Ce qui avait retenu mon attention ce jour-là – et m’est souvent revenu en tête depuis l’éclatement de l’ « affaire » et action menée par la vice-présidente à l’encontre de Mme Agrebi – c’est que j’avais fais le don après ma visite des locaux – assurée par cette même vice-présidente à la demande de sa patronne – et à l’issue j’étais revenu à son bureau. L’argent avait était récupéré par la vice-présidente directement, après avoir été enregistré dans le livre des dons et un reçu m’avait été donné en contrepartie. Mme Agrebi m’avait expliqué, d’ailleurs, à ce moment là que le fait d’être une Organisation exigeait une tenue irréprochable des comptes et une organisation pleinement transparente vis-à-vis des instances – entre-autres internationales – de contrôle et de surveillance. Je ne vous cache pas que le professeur de management et d’organisation que je suis a été très sensible à cela. Mais bon, je pensais en même temps à tout ce qui se disait à son encontre, déjà à l’époque. Et je vais vous dire ce que je pensais et – je continue d’ailleurs - : Elle était en vue, son action avait rencontré un certain succès en interne et même plus plus loin que nos frontières nationales. Elle rencontrée la considération de l’Etat, elle était devenue courtisée, et donc était donc devenue cible des commérages et des amplifications. Mécanismes malheureusement quasi-naturel et systématique chez-nous.
Voilà un petit témoignage qui me fais juste vous dire : laissez la justice suivre son cours et œuvrer dans le calme et l’impartialité. Ne nous y substituons pas… cela serait très nocif à notre « démocratie » balbutiante et à l’Etat qui se veut « de droits ». Les on-dit n’ont jamais étaient gages de vérité, souvent bien au contraire d’ailleurs… Si on veut reconstruire, ou du moins parfaire la bâtisse, la haine, l’approximation, la surenchère et les à-priori ne nous aideront point, au-contraire. Cela-dit, dommage, beaucoup ne suivront pas ce conseil, je le sais, car cela leur vaudrait perte de leur « rayonnement du moment » et du « colportage alimentaire » qu’ils entretiennent et le populisme auquel ils se sont abandonné depuis longtemps. Ma famille politique les subi depuis des années – elle y est certainement pour quelque chose certes, ne nous dédouanons pas complètement bien entendu – mais certainement pas autant que ce qu’on dit d’elle et de son œuvre… l’histoire, le présent et l’avenir le démontreront… mais ça c’est une autre histoire…
Pardon pour la longueur… mais cette affaire a réveillé bien des choses en moi et bien des doléances envers mes compatriotes… Laissons la justice travailler, la vraie, celle des institutions et des juges… laissons une place au pragmatisme et à la rationalité… Laissons-nous une marge de cohésion sociale et de possible union nationale sur les grandes valeurs auxquelles nous aspirons tous. Et, en résumé, laissons une place à un avenir que la Tunisie mérite… et bien meilleur que le marasme qu’on vit actuellement. Profitons du grand chantier qui est lancé pour mieux faire. Ne l’entachons pas pour soigner quelques blessures avec des non-remèdes qui ne feraient qu’amplifier la faille et entretenir la division et les ruptures. Nous avons toujours étaient, à travers notre Histoire, un peuple intelligent… sauvegardons cette qualité et faisons triompher la raison ! Et l’énergie… devrait servir à la construction de ce destin qu’on rêve tous pour la Tunisie et rien d’autre… ne la gaspillons pas dans des futilités et des bassesses inutiles.
Et là… bienvenus à tous les tirs que j’imagine et que j’attends de tous ceux qui « bien pensons » se feront un plaisir de descendre ce commentaire ! Je suis ouvert  Bien cordialement,

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