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Sihem Ben Sedrine, l’épicière des droits de l’homme attaquée en justice


22 Mai 2014

C’est le colonel Lotfi Guelmami (photo) qui a décidé de poursuivre en justice cette « militante » à l’origine de l’exclusion arbitraire d’une quarantaine d’anciens cadres du ministère de l’Intérieur et de la libération en 2011, de plusieurs terroristes et dangereux criminels. Une attitude dont la Tunisie n’a pas fini de payer les conséquences politiques et sécuritaires.


Sihem Ben Sedrine, l’épicière des droits de l’homme attaquée en justice
Dès la réussite de la conspiration contre la Tunisie en Janvier 2011, Sihem Ben Sedrine n’a pas perdu son temps pour satisfaire la haine et la vengeance qu’elle cultive depuis des années. Profitant de l’hystérie collective et pseudo-révolutionnaire d’alors, abusant de l’ignorance d’internautes et de cybers-collabos qui ne connaissaient pas son passé de mercenaire des Etats-Unis et du Qatar en Irak, en Algérie et, bien évidemment, en Tunisie, elle a désigné au lynchage médiatique les institutions et les personnalités dont elle craint la mémoire et les dossiers qu’elles détiennent sur ses méfaits contre la Tunisie et un certain nombre de pays arabes.

C’est donc tout naturellement qu’elle a investi le ministère de l’Intérieur, qui venait alors d'être confié à l’un de ses ex amis intimes, Farhat Rajhi, un magistrat sorti du chapeau de Kamel Eltaïef avant leur dispute et le déballage publique qui s'en était suivi. Trois priorités vont alors guider la mission de sape de Sihem Ben Sedrine. Premièrement, la purge au sein de ce Ministère de tous les cadres compétents et patriotes, pour anéantir totalement cette institution qui assure la sécurité des Tunisiens et le maintien de l’ordre. Deuxièmement, la libération des criminels et des terroristes les plus dangereux, y compris le sinistre Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, les auteurs de l’attentat contre la synagogue de la Ghriba en avril 2002, qui étaient des mercenaires d’Al-Qaïda, et les djihadistes du GSPC qui ont pris les armes contre les forces de police et l’armée, à Soliman, en 2006, dont Sabeur Ragoubi ; ceux-là même qui ont tués, à peine trois mois après leur libération en 2011, le colonel Tahar Ayari et deux jeunes soldats. Troisièmement, faire disparaitre des archives de l’Intérieur les documents qui l’impliquent personnellement dans des affaires de malversation, de collaboration avec des services étrangers, de détournement d’argent perçus par des ONG occidentales…

Avec une quarantaine de cadres du ministère de l’Intérieur, le colonel Lotfi Guelmami est l’une de ses victimes. Il porte plainte pour avoir été mis à la retraite anticipée par l’ancien ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi. Selon nos confrères de Webdo en date du 20 mai dernier, il a pris sa décision après avoir appris la nomination de Sihem Ben Sedrine au sein de l’instance « Vérité et Dignité », malgré l’opposition de plusieurs militants des droits de l’homme et de personnalités de la société civile, qui ont fini par découvrir ses faits et méfaits. Mais notre épicière des droits de l’homme bénéficie du soutien et de la haute protection de Rached Ghannouchi et de Moncef Marzouki, son complice de toujours.

Lotfi Guelmami a déclaré avoir été « surpris d’apprendre que Sihem Ben Sedrine a été désignée pour faire partie de cette instance sachant qu’elle a démolit de nombreuses familles avec l’aide de l’ancien ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi», qui n’a toujours pas recouvré ses droits, alors même que le Tribunal administratif lui a donné raison, voilà déjà une année. Pour lui, au sein de l’instance « Vérité et Dignité », cette personne n’a pas sa place car elle est « juge et partie ».
 
Il n’est pas le seul à le penser. Dans un article du 5 mai dernier, Nizar Bahloul a estimé que la candidature de Sihem Ben Sedrine « viole l’article 21 de cette même loi. Selon le volet III de cet article, les conditions requises pour la candidature sont : la compétence, l'indépendance, la neutralité et l'impartialité. Selon le volet V de ce même article, l’autre condition requise est l’absence d’antécédent de faillite frauduleuse ».

Pour le directeur de Business News, « La compétence de Mme Ben Sedrine est sujette à caution. Elle n’est pas indépendante, puisqu’elle a été une véritable rentière, durant des années, de différentes organisations internationales. Elle n’est pas neutre et n’est pas impartiale et elle l’a prouvé à plusieurs reprises à travers ses différentes sorties avec les LPR ou encore son association avec un des hommes d’affaires qui ont fait leur beurre sous l’ancien et le nouveau régime. Quant à la question de la faillite frauduleuse, il est bon de rappeler que son entreprise « Kalima SARL » est en forte difficulté, qu’elle a cessé de fonctionner concrètement et qu’une partie de son personnel est actuellement aux prud’hommes après l’avoir accusée de différentes charges qui pourraient porter atteinte à l’honneur ».

Déjà en février 2014, Nizar Bahloul a eu le courage de dénoncer la candidature de Sihem Ben Sedrine, dans un article intitulé « Sihem Ben Sedrine, la mercenaire qui veut être juge » (voir lien ci-dessous), où il s’est adressé à Sihem Ben Sedrine dans les termes suivants : « Madame, votre candidature dérange. Oui, elle dérange, elle agace, elle horripile, elle irrite. Votre candidature nous indigne madame ! Mais les raisons sont différentes de celles que vous avancez. Vous nous avez fait croire pendant des années que vous étiez une militante des Droits de l’Homme et une victime de Ben Ali. Et vous avez trompé tout le monde un temps. Vous vous targuez d’être une militante des Droits de l’Homme, mais ce militantisme cesse de l’être dès lors qu’il ne rapporte pas grand chose. On ne vous a pas entendue défendre Jabeur Mejri, on ne vous pas entendue défendre Maher Manaï, on ne vous a pas entendue défendre les centaines de journalistes agressés sous la Troïka. On ne vous a pas entendue vous élever contre les attaques régulières des mercenaires de Moncef Marzouki et d’Ennahdha. On ne vous a pas entendue défendre les journalistes condamnés injustement… »

Outre les subventions perçues d’ONG occidentales, de l’Union européenne et de charitables bienfaiteurs qataris, qui lui ont permis d’acquérir un « pied à terre » à Viennes et un un appartement à Madrid, cette « militante » qui a le don de conjuguer droits de l’homme et droit des affaires, est devenue richissime en Tunisie grâce au parti islamo-mafieux d’Ennahda et à deux affairistes véreux, qui ont fait fortune à l’époque de Ben Ali : Kamel Eltaïef et Nasr Ali Chakroun, l’un des principaux financiers de la campagne électorale de Moncef Marzouki. La place de Sihem Ben Sedrine n'est pas au sein de l'instance "Vérité et Dignité", mais en prison, pour Haute trahison, atteinte à la sécurité de l'Etat, collaboration avec des puissances étrangères, corruption et détournement de fonds. 

Nebil Ben Yahmed

A lire aussi dans Business News :
http://www.businessnews.com.tn/sihem-ben-sedrine-la-mercenaire-qui-veut-etre-juge,523,44475,3


           


1.Posté par kastalli cherif le 22/05/2014 14:44
le système ne fait que blanchir les criminels et risque d’inculper le peuple d’avoir dit Dégage aux Tabelsis https://www.facebook.com/notes/cherif-kastalli/seronsnous-inculp%C3%A9s-pour-avoir-dit-d%C3%A9gage-aux-trabelsis-/10150343353220351
Serons–nous inculpés pour avoir dit Dégage aux Trabelsis ?

2.Posté par Sonia Metoui le 22/05/2014 15:12
Cette femme vendue aux plus offrants a fait beaucoup de mal à la Tunisie et aux tunisiens. Suis d'accord avec vous, sa place n'est pas à l'instance Vérité et dignité, mais en prison comme tous les mercénaires qui ont détruit la Tunisie et le monde arabe.

3.Posté par pseudo le 22/05/2014 15:15
La Sihem me doit 3100 dinars pour mon travail à radio Kalima. C'est une voleuse.

4.Posté par fathi wahada le 22/05/2014 16:54
Le titre original ( le mien ! ) : ...sihem ben sidrine , l'épicière des droits de l'homme ouvre la caisse ....N'est-ce pas Mr Nébil Ben Yamed ???

5.Posté par fathi wahada le 22/05/2014 16:59
Monsieur Nébil Ben Yahmed , j'attends votre réponse . Merci d'avance !

6.Posté par fathi wahada le 23/05/2014 17:09
Aucune réponse Nébil Ben Yamed ! j'ai bien dit : le titre de cet article est le mien , vous l'avez juste rafistolé ....VOIR MON COMMENTAIRE-TITRE SUR L'ARTICLE DE INES OUASLATI ( BUSINESS NEW ) ;: siheme ben sidrine l'épicière des droits de l'homme ouvre la caisse " que j'ai partagé ....c'est du plagiat !

TS- Je ne pouvais pas vous répondre avant de faire quelques vérifications. S'il s'agit de l'expression "épicière des droits de l'homme", c'est le Professeur Mezri Haddad qui l'a inventé il y a déjà 14 ans dans son livre "Carthage ne sera pas détruite" (2002). Karim Zmerli l'a utilisé ici-même il y a quelques mois dans un article où il était question de Sihem Bensedrine.

7.Posté par Vérité le 24/05/2014 21:00
On ns dit que les USA ne soutiennent plus les freres musulmans , quel canular !!
La cyber-collabo yemenite et membre actif des FM et défend ardemment Mohamed Morsi , Tawakol Karman est apparu main ds la main avec Hillary Clinton . Elle a reçu plus de 100 000 $ de la NED en 2010 :
Tout d’abord, il faut mentionner que son organisation « Women Journalists Without Chains » est financée depuis 2008 par la NED (National Endowment for Democracy). A ce titre, elle a reçu une subvention de plus de 150 000 $ pendant ces trois années (2008 à 2010) [10]. Pour information, notons que la NED est elle-même subventionnée par l’administration américaine, tout comme l’United States Agency for International Development (USAID), l’International Republican Institute (IRI), le National Democratic Institute for International Affairs (NDI), et la Freedom House (FH). Il a été démontré que ces organismes ont eu un rôle de premier plan dans le financement et le soutien des « révolutions colorées » et du « printemps arabe » [11].

8.Posté par Léon le 25/05/2014 11:27
@Fathi Wahada:
Une expression peut être reprise par qui veut. S'il faudra maintenant mettre des licences d'invention sur les expressions, on n'est pas sorti de l'auberge! Vous plagiez des expressions tous le jours sans vous en rendre compte. Plagier un style, une pièce de théâtre ou une chanson est autre chose.
Si c'est vous l'inventeur du mot "épicier des droits de l'homme" nous vous en sommes tous reconnaissant. Mais sachez que ce n'est pas moins de ce qu'en pensent les deux tiers des tunisiens avec l'éloquence du verbe en moins (juste un cri du coeur).
Amicalement.
Léon.

9.Posté par ZOUHEIR BESBES le 26/05/2014 22:46
c''''est facile d''''incriminer son rival idéologique, il faut le prouver. SBS est connue par tout le monde qu''''elle a osé dire "NON" à ZABA . il y a quelque chose d''''anormale dans cet article!!!!!!!!!!

10.Posté par yam alias gavroche le 03/06/2014 19:30
article très louche pourquoi tant d,accusations souvent falsifiées si le doute s,installe il faut donner des preuves concrètes chiffres à l,appui car les malversations et fraudes sont maculées par le fric alors donnez nous des chiffres et des documents à l,appui ,sinon cette article est digne d,un film à quatre sous .

11.Posté par bouk le 05/06/2014 03:32
Bonjour à tous,
C’est part hasard que je suis tombé sur cette page !
Moi, je fais la politique, mais j'essaie de comprendre pour ne pas se faire rouler par les truands.
Partout, on nous immerge d'"informations. Mais, le citoyen démuni d'accéder aux archives et aux preuves, que voulez-vous qu'il fasse, il prend l'information, il va la répéter (peut être la transformer) au café du coin, au bureau au champs (peut être) etc... et ça s’arrête là . Le bilan est nul, si c’est pas négatif Les gens vont perdre leur énergie et leur temps à discuter dans le "vide" et ceci au détriment d'un travail bénéfique pour eux et donc pour le peuple (aussi simple qu’il soit). L'un accuse, l’autre dément. Mais en fait, qui a raison pour pouvoir reconnaitre le vrai truands. accuser et démentir c’est facile mais prouver c’est pas donné. Donnez les preuves et je pense que le procureur de la république ne fermera pas ses oreilles. Soyons sérieux.
Alors, je vous conseille à argumenter vos accusations. Si vous les avez pas immédiatement ne vous précipiter pas et prenez votre temps. ça sera plus efficace pour coincer ces truands.
Pour votre information (ou rappel) un président d’un grand pays européen est tombé à cause d'affaires de cadeaux car les journalistes sérieux on rapporté les preuves écrites avant d'accuser. Alors que les nôtres se réveillent et épargnent ce peuple à tourner en rond sur tout ce qu'on dit sur l'un ou sur l’autre. et si les preuves tardent à arriver organiser des débats télé à deux personnes qui s’accusent mutuellement (ça ne sera pas facile à gérer) sous la direction d'un journaliste chevronné reconnu neutre, compétent, poli et maitrisant bien la langue arabe pour qu'il puisse secourir ses invités en cas de besoin et non…
Voila d’une petite remarque, je vous emporte loin dans l’imagination ! A vous de jouer !
Merci
bouk

12.Posté par bouk le 20/06/2014 20:47
Bonjour,
j'apporte une precision à mon intervention citée ci-dessus sur cette page en date du 5-6-2014 . A la 3e ligne à partir du haut, j'ai dit "Moi, je fais la politique,". Non, c'est une erreur de ma part. à remplacer par " moi, je ne fais pas de politique "
merci
inalij

13.Posté par emna Jebri le 22/06/2014 11:31
le psychanalyste Fethi Ben Slama :
« Cette personne est intellectuellement perverse. Elle essaye de diminuer le rôle de Bourguiba dans l'émancipation de la femme tunisienne, en expliquant que cette émancipation est due au terreau tunisien, aux douces mœurs des hommes tunisiens à l'égard de leurs femmes !
Oui, on en est à ce niveau de stupidité! La preuve, dit-elle, il n'y avait que 4% de polygames. Or, ce chiffre correspond à l'estimation moyenne de la polygamie dans le monde musulman (hors Afrique noire qui avait d'autres pratiques avant l'islam), car la polygamie est une pratique de riches.
L'ignorance n'est pas une excuse, et si tel est le cas, elle est ici au service de la malhonnêteté intellectuelle pure. Je n'ai jamais rencontré cette personne, je n'ai rien contre elle, je me méfierai toujours de ce qu'elle dit. C'est une fourbe (bal3oûta) »

14.Posté par Philippe Laurent le 08/11/2014 09:54
Que devient cette plainte si plainte il y a eu ?

15.Posté par Fredj Ben Selma le 09/02/2018 21:21
je la mèprise comme tous (toutes) les tunisien(ne)s patriotes et honnêtes, il faut bien la punir par la loi

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